RAMBO "JUSTICIER AMBIVALENT"
Je viens de retrouver l’une des coupures de presse qui m’ont fait écrire, ici et là, que la réception critique de l’œuvre de Sylvester Stallone ressemble de plus en plus à celle de Clint Eastwood. Il s’agit de la critique du dernier Rambo parue dans Le Canard enchaînée du 6 février 2008 (signée D.F.) : « […] la guerre est montrée comme une épouvantable boucherie, et Rambo comme un justicier ambivalent qui prend plaisir à tuer… » "Justicier ambivalent" ? Voici que de l’ambiguïté est reconnue à Stallone, ainsi qu’une dénonciation au second degré, et même sans complaisance (un film « tourné sans fioritures », écrit D.F.), de la guerre, alors que Stallone fut longtemps considéré comme un propagateur primaire de l’impérialisme américain. A suivre…