Mister Arkadin

AFTER CRASH

30 Novembre 2011, 00:05am

Publié par Mister Arkadin

http://www.awn.com/files/imagepicker/35/hereafter01_tsunami.gif

J’ai reproduit hier les passages où il est question de cinéma dans le livre d’Emmanuel Carrère, D’autres vies que la mienne, dont l’adaptation, signée Philippe Lioret (baudruche qui mériterait d’être définitivement dégonflée après cette nouvelle débandade), vient de sortir sous le titre Toutes nos envies.

http://entetedaffiche.files.wordpress.com/2011/02/matt_damon_in_hereafter_wallpaper_1_1024.jpg

Plus encore que les références explicites au cinéma, font penser à des films le début, de façon prospective, la description du Tsunami renvoyant à sa représentation par Clint Eastwood dans Hereafter, et le passage où le narrateur aurait pu citer le Crash de David Cronenberg : « En tapant sur Google les mots "sexualité, handicap", je suis tombé sur un site appelé Overground, destiné aux gens sexuellement attirés par les amputés » (p.210). Étrange, de la part du cinéphile Carrère, qui semble parfois voir toute situation à l'aune d'une représentation cinématographique, qu'il n'y ait pas songé.

http://www.davidcronenberg.de/crashed.jpg

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POUR LES BONUS DU DVD

29 Novembre 2011, 00:11am

Publié par Mister Arkadin

Il a filé dans sa tanière et Rodrigue, esseulé, a commencé à tourner en rond et harceler Hélène, qui essayait de somnoler dans une chaise longue au bord de l’immense piscine d’eau de mer où une Allemande âgée mais incroyablement athlétique qui ressemblait à Leni Riefenstahl nageait chaque matin pendant deux heures.

Quelques mois plus tôt, j’ai réalisé un film d’après mon roman, La Moustache. Pendant la préparation et le tournage, il nous est souvent arrivé, à Hélène et moi, de passer la nuit dans le décor principal, l’appartement du couple que jouaient Vincent Lindon et Emmanuel Devos. Nous prenions un plaisir clandestin à dormir dans le lit des héros, à utiliser leur baignoire, à remettre hâtivement les choses en place avant que l’équipe arrive, le matin. Le scénario comportait une scène érotique que je voulais très crue. Les deux acteurs, un peu inquiets, me demandaient régulièrement comment je comptais la tourner et je répondais avec assurance que j’avais mon idée, alors que je n’en avais aucune. Sur le plan de travail, une nuit entière était prévue pour la scène 39 et, cette nuit approchant, j’ai commencé à m’inquiéter aussi. Un soir, dans le décor, Hélène à qui je confiais cette inquiétude a proposé que pour y voir plus clair nous répétions la scène, nous. Deux nuits de suite, devant une caméra vidéo posée sur pied, nous l’avons donc répétée, variée, enrichie, en mettant beaucoup de cœur à l’ouvrage. Le moment venu, elle a été tournée pour de bon, elle n’était pas si mal mais on l’a finalement coupée au montage et c’est devenu une plaisanterie rituelle d’annoncer aux acteurs qu’on la gardait pour les bonus du DVD. En réalité, ce qui serait beaucoup mieux pour les bonus du DVD, ce seraient les deux cassettes de porno domestique rangées dans le tiroir de mon bureau sous l’innocent étiquette : essaies, rue René-Boulanger.

http://www.critikat.com/IMG/jpg/moustache.jpg

À la péripétie, presque invisibles car ils prenaient leurs repas à part, je ne sais où, il y avait les Suisses ayurvédiques et Leni Riefenstahl qui chaque matin continuait à faire ses longueurs de bassin.

Le film que j’avais tourné l’été précédent allait être présenté au festival de Cannes. Je me sentais brillant, important, et cette semi-belle-sœur cancéreuse dans sa petite maison au fond de son patelin de province, cela me faisait de la peine, bien sûr, mais c’était loin. […] Entre Cannes et la sortie du film, il y avait encore une station sur le chemin qui me conduisait vers la gloire, c’était un autre festival, à Yokohama. Je voyageais en classe affaires, il y aurait le gratin du cinéma français, je me voyais déjà fêté en japonais.

J’ai été et je suis encore scénariste, un de mes métiers consiste à construire des situations dramatiques et une des règles de ce métier c’est qu’il ne faut pas avoir peur de l’outrance et du mélo. Je pense tout de même que je me serais interdit, dans une fiction, un tire-larmes aussi éhonté que le montage parallèle des petites filles dansant et chantant à la fête de l’école avec l’agonie de leur mère à l’hôpital.

Comme à la fête de l’école, on avait l’impression que le scénariste avait eu la main lourde.

À l’autre extrémité de l’échelle, le seul autre hôtel où j’avais réellement habité, je veux dire vécu plusieurs semaines, était le luxueux Intercontinental de Hong Kong, où Hélène était venue me rejoindre pendant le tournage de La Moustache.

À plusieurs reprises, tandis qu’il parlait, j’avais senti Hélène à côté de moi s’impatienter et presque se cabrer. C’était comme de regarder un film qu’on aime à côté de quelqu’un qui l’aime moins, et je voyais bien ce qui dans les paroles d’Étienne avait pu la heurter.

On avait l’impression qu’en disant juge il pensait flic, et flic comme les jouait Michel Bouquet dans les films d’Yves Boisset à l’époque : cauteleux et pervers, celui entre les mains de qui il vaut mieux ne pas tomber.

Si on m’avait demandé de citer trois ou même un seul grand juge je serais resté sec, tout ce que j’aurais trouvé c’est quelques noms dont on parle à propos de dossiers médiatiques, et encore ces juges connus du public – Halphen, Van Ruymbeke, Eva Joly – sont des juges d’instruction, pas des juges siégeant au tribunal avec une robe et un parement d’hermine, personnages que la mythologie romanesque et cinématographique montre plutôt comme d’antipathiques gardiens de l’ordre bourgeois.

À la fin, les figurants s’éclipsent. Nathalie, elle, s’attarde et lui propose d’aller au cinéma. Le film qu’ils vont voir, Rouge, de Kieslowski, raconte l’histoire d’un juge boiteux et misanthrope que joue Jean-Louis Trintignant, mais ils ne prêtent aucune attention à cette coïncidence car au bout de dix minutes elle l’embrasse.

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Cercle de notables, dynasties de commerce et de robe, façades sévères derrière lesquelles se vident à huis clos les querelles d’héritage : ça amusait plutôt Étienne de se retrouver parachuté dans cette province des films de Chabrol, d’autant qu’il n’était pas question d’habiter Vienne, seulement d’y aller trois fois par semaine, une demi-heure de voiture depuis le quartier de Perrache où ils venaient de trouver l’appartement qu’ils habitent aujourd’hui.

Ils sont entrés à quatre dans son bureau, deux cadres de la société, dont l’un était venu spécialement de Paris, et deux avocats de Vienne. J’aimerais raconter leur entrevue comme une scène de film policier. Cela commencerait doucement, on plaisanterait : alors comme ça, c’est vous, l’empêcheur de tourner en rond ? Mais les plaisanteries tournent à la menace voilée, et bientôt plus voilée du tout.

Ouf. Dans un film, une musique intensément dramatique devrait accompagner la découverte de ces lignes par l’héroïne. On verrait ses lèvres bouger à mesure qu’elle avance dans sa lecture, son visage exprimerait d’abord la perplexité, puis l’incrédulité, enfin l’émerveillement. Elle lèverait les yeux vers le héros en balbutiant quelque chose comme : mais alors… cela veut dire ? Contrechamp sur lui, calme, intense : tu as bien lu.

On faisait des barbecues dans les jardins, on se gardait mutuellement les enfants, on échangeait des DVD : films d’action pour les garçons, comédies romantiques pour les filles, que Patrice et Juliette regardaient sur l’écran de leur ordinateur car, seuls en cela dans le village, ils n’avaient pas la télévision.

Quand Anne-Cécile ou Christine passaient, l’après-midi, prendre une tasse de thé et bavarder, elle disait que les journées coulaient lentement, entre le fauteuil et le canapé, dans une perpétuelle sieste nauséeuse, qu’elle n’avait pas la force de lire, à peine de regarder un film de temps à autre, que la vie se rétrécissait et que ce n’était pas drôle, mais elle ne s’étendait pas davantage, à quoi bon ?

Le mercredi 9 juin, il a loué au vidéoclub de Vienne le film d’Agnès Jaoui Comme une image. Après avoir couché les filles, ils l’ont regardé ensemble sur le canapé du salon, l’ordinateur posé sur le repose-pieds, devant eux. Juliette avait son masque d’assistance respiratoire mais elle ne se sentait pas trop mal. Elle s’est endormie avant la fin, sur son épaule, comme presque toujours désormais quand ils regardaient un film ou qu’il lui faisait la lecture à voix haute.

J’ai donné des nouvelles de Jean-Baptiste, qui fait maintenant ses études dans une université en Irlande, et de son frère aîné, Gabriel, qui débute comme monteur de cinéma.

Patrice raconte, lui, que ses premiers mots ont été : où est Maman ? et que le premier film qu’elle a aimé, c’est Bambi. Elle a revu cent fois la scène où Bambi comprend que sa maman ne se relèvera pas, c’est l’image la plus juste qu’elle se fait de sa propre histoire.

D’autres vies que la mienne, par Emmanuel Carrère,
Paris, P.O.L., 2009 ;
À vue d’œil, 2009
p.9/65/74/100/114/123/128/148/161/163/215/219/259/323/376/388/396/423/433

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TOUS LES PRÉTEXTES SONT BONS... - NU MASSÉ - I

27 Novembre 2011, 00:02am

Publié par Mister Arkadin

 

TOUS LES PRÉTEXTES SONT BONS…

…AU CINÉMA…

…POUR DÉSHABILLER LES FEMMES !



MASSAGE - I 

 

 

 

Alexandra Paul dans In My Sleep

 

Alalexandra Paul - In My Sleep

 

Alalexandra Paul - In My Sleep 2 

 

Audrey Fleurot dans La Vie en miettes

 

Audrey Fleurot dans La Vie en miettes 

 

Audrey Tautou dans Un Long Dimanche de fiançailles

 

Audrey Tautou dans Un Long Dimanche de fiancailles 

 

Cecile De France dans Un Secret

 

Cecile De France dans Un Secret 

 

Flavia, schiava di Roma, regina d'amore

 

Flavia, schiava di Roma, regina d'amore 

 

France Zobda dans Sheena Queen of The Jungle

 

France Zobda dans Sheena Queen of The Jungle 

France Zobda dans Sheena Queen of The Jungle 2

 

France Zobda dans Sheena Queen of The Jungle 3

 

France Zobda dans Sheena Queen of The Jungle 4

 

Isabelle Duchesse du Diable

 

Isabelle Duchesse du Diable 

 

Louisa Moritz dans Death Race 2000

 

Louisa Moritz dans Death Race 2000 

Louisa Moritz - Death Race 2000 2

 

Louisa Moritz - Death Race 2000 3

 

Louisa Moritz - Death Race 2000 4

 

Marie Gillain dans Harem

 

Marie Gillain dans Harem

 

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CINÉMA ET RADIO : SEMAINE DU 26 NOVEMBRE 2011

25 Novembre 2011, 00:07am

Publié par Mister Arkadin

Corrections ou rattrapages :

« Libre journal des scouts » (Alain Sanders et Olivier Figueras), Radio Courtoisie, dimanche 21 novembre 2011, de 8h30 à 10h00 : « Un grand écrivain populaire à redécouvrir : Albert Bonneau », également critique de cinéma à Cinémagazine

« Libre journal de Roger Saboureau », Radio Courtoisie, lundi 21 novembre 2011, de 12h00 à 13h30 : « Autour du film L’Ordre et la morale : la désinformation sur Ouvéa », avec Jacques Vidal (général, commandant supérieur des forces armées, auteur de la Grotte d’Ouvéa. La libération des otages), et Alain Guilloteau (ancien membre du GIGN)


Émissions nouvelles régulièrement consacrées au cinéma :

« La Dispute » (tribune de critiques ; Arnaud Laporte ; Antoine Guillot pour la revue de presse), France Culture, tous les mardis, de 21h00 à 22h00

« La chronique Cinéma » (Alain Kruger), dans l’émission « Musique matin », France Musique, le mercredi, de 7h20 à 7h30

« Musique et images à travers les sorties cinématographiques et DVD » (Jean-Baptiste Urbain), dans l’émission « Changez de disque ! » (Emilie Munera), France Musique, le mercredi

« Cinéma song » (Thierry Jousse), France Musique, le jeudi, de 22h30 à 0h00


Émissions radiophoniques sur le cinéma de la semaine à venir :

« Le journal inattendu » (Marie Drucker), RTL, samedi 26 novembre 2011, de 12h30 à 13h30 : Luc Besson (réalisateur), pour le film The Lady

« Le Tête-à-tête » (Frédéric Taddéï), France Culture, dimanche 27 novembre 2011, de 20h00 à 21h00 : Jean Rochefort (comédien)

http://www.citizenpoulpe.com/wp-content/uploads/2010/11/jean-rochefort-dorothy-mac-gowan-qui-etes-vous-polly-maggoo.jpg

« Culture vive » (Pascal Paradou), RFI, mardi 29, mercredi 30 novembre 2011, à 9h10 – rediffusion à 17h10 : Luc Besson (réalisateur), pour le film The Lady ; Mathieu Demy (acteur et réalisateur), pour le film Americano

« Le grand entretien » (François Busnel), France Inter, mardi 29, mercredi 30 novembre 2011, de 17h00 à 18h00 : Eddy Mitchell (chanteur et comédien) ; Luc Besson (réalisateur), pour le film The Lady

« Les Affranchis » (Isabelle Giordano), France Inter, mercredi 30 novembre 2011, de 11h00 à 12h30 : Marc Jolivet (réalisateur)

« Downtown » (Philippe Collin et Xavier Mauduit), France Inter, mercredi 30 novembre 2011, de 18h20 à 19h00 : Mathieu Demy (acteur et réalisateur), pour le film Americano

« Hors-Champs » (Laure Adler), France Culture, mercredi 30 novembre 2011, de 22h15 à 23h00 : Patricia Mazuy (réalisatrice)

« Médiagora » (Claude Carrez), RCF, vendredi 2 décembre 2011, à 21h00 – Rediffusion le samedi à 3h00 et 12h00 : Je m’appelle Bernadette, film de Jean Sagois


Compléments et rappels :

- Grille des émissions de radio spécifiquement consacrées au cinéma ;

- Liste des émissions récentes de France Culture sur le cinéma ;

- Liste des émissions récentes de France Info sur le cinéma ;

- Liste des émissions récentes de France Inter sur le cinéma ;

- Liste des invités des émissions de radio d’information sur le site "Zapping du paf" ;

- Le fil d’information relatif au cinéma de l’AFP ;

- Émissions télévisées sur le cinéma en "replay.tv" ou "tv replay".

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LJC DU 1er DÉCEMBRE 2011 : PIERRE GILLIETH

23 Novembre 2011, 00:01am

Publié par Mister Arkadin

L’invité du "Libre journal du Cinéma" (LJC) du jeudi 1er décembre 2011, que va diriger Philippe d’Hugues, assisté par Philippe Ariotti et auquel je participerai sans doute, sera Pierre Gillieth, écrivain et journaliste, auteur de La France d’Alphonse Boudard (Éditions Xénia).

http://images.fan-de-cinema.com/affiches/policier/la_metamorphose_des_cloportes,1.jpg

Sera ensuite évoquée l’actualité, des films sortis en salle, des disparitions, des publications, des reprises et manifestations cinématographiques diverses.


Informations complémentaires :

Horaires de diffusion du LJC, sur Radio Courtoisie : de 12 heures à 13 heures 30 – Rediffusions de 16 heures à 17 heures 30 et la nuit suivante, de 0 heure à 1 heure 30.

Des messages peuvent être adressés à la station en cours d’émission (courtoisie@radiocourtoisie.net ; 01.46.51.00.85).

Fréquences FM de Radio Courtoisie en Mhz : Paris et Ile-de-France, 95,6 ; Caen, 100,6 ; Chartres, 104,5 ; Cherbourg, 87,8 ; Le Havre 101,1 ; Le Mans, 98,8.

Radio Courtoisie par satellite : Sur les bouquets satellites TPS et CanalSat, si vous êtes abonné à l'un de ces bouquets, pressez le bouton radio de votre télécommande et choisissez "Radio Courtoisie" dans la liste de radios proposées.

URL directe d'écoute en ligne de Radio Courtoisie pour les lecteurs type Windows Media : http://www.tv-radio.com/cgi-bin/tagger.pl?tag=site&metafile=courtoisie/courtoisie-20k.asx

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CE QU'IL Y A DE TERRIBLE, C'EST QUE GUÉDIGUIAN A SES RAISONS

21 Novembre 2011, 01:04am

Publié par Mister Arkadin

http://blog.slate.fr/projection-publique/files/2011/11/LES-NEIGES-DU-KILIMANDJARO_photo6.jpg 

La fameuse sentence d'Octave prononcée par Jean Renoir dans La Règle du jeu ("ce qu'il y a de terrible sur cette terre, c'est que tout le monde a ses raisons") est devenue le mot d'ordre de la critique pour caractériser ce que doit être le regard juste d'un metteur en scène sur ses personnages. Certains cinéastes consciencieux semblent également extrêmement soucieux d'en faire leur principe directeur, tel ce bon Robert Guédiguian dans Les Neiges du Kilimandjaro. Surtout qu'aucun personnage ne soit tout blanc ou tout noir. Quelle application à montrer que "les bons" de l'histoire peuvent aussi avoir de mauvaises pensées et de mauvais gestes, et qu'un malfrat est d'abord un désespéré (première circonstance atténuante), mais aussi un aîné aussi attentionné qu'astucieux dans son comportement à l'égard de ses deux frères délaissés par leurs parents (enclenchons la seconde), voire un analyste lucide des limites de la lutte syndicale (un, deux, trois zéros, tout le monde s'incline). Cependant - mettons cela sur le compte moins de la malhonnêteté que de la maladresse (tant le film en regorge, de maladresse s'entend) -, Guédiguian n'ose pas aller jusqu'au bout. Ainsi passe-t-il totalement par pertes et profits un autre personnage, chargé de tous les vices puis promptement évacué de l'écran, parce qu'embarrassant, à tel point qu'on l'oublierait presque avant de s'étonner de ne pas le voir resurgir au moment où cela s'imposerait (s'il est "indéfendable", que Guédiguian ose le dire au lieu de fuir la question). La fin du film relève du conte de fées, sans quoi le "happy ending" paraîtrait niaiseux. Sauf que, là aussi, Guédiguian n'ose pas nous montrer une franche réconciliation générale et évacue la question de savoir comment une personne qui n'est pas tenue informée de la résolution du problème auquel sont confrontés les protagonistes va réagir quand il va l'apprendre - « Oh merci, je ne puis résister à tant de générosité, soyons les meilleurs amis du monde désormais » ou « allez vous faire foutre et mêlez vous de vos oignons ! » Encore un effort, Robert, pour rendre moins sommaires vos scénarios... 


Complément :

(15 août 2012) Le même type de réserve peut être faite à propos de la majeure partie de l’œuvre de Ken Loach, dont je comprends qu’elle puisse enthousiasmer (par exemple Philippe Bilger) mais qui me laisse sur ma faim depuis le sommet de sa trilogie Riff Raff / Raining Stones / Lady Bird.

Que ce soit dans son versant léger (le récent La Part des anges), ou dans versant grave (It’s a Free World), son poids fort rejoint son point faible : elle ne s’intéresse jamais tant qu’aux fracassés de la vie, aux petits voyous "attachants" en voie d’amendement, aux prises à de vrais méchants, à des personnages irrécupérables dont on ignore à peu près tout sinon leurs forfaits – part d’ombre d’un cinéma somme toute plutôt rassurant, rédempteur.

http://alternatives-economiques.fr/blogs/cinema-eco/files/its-a-free-world-poster.jpg

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COMME DANS LES FILMS DONT LE JEUNE HOMME RÉCITE LES RÉPLIQUES CULTES

19 Novembre 2011, 00:05am

Publié par Mister Arkadin

 

Dans un remake russe des Tontons flingueurs, à la rigueur

cela pouvait faire penser, pour la violence et la rage, à la dérive urbaine de Robert De Niro dans Taxi Driver

http://3.bp.blogspot.com/_Qa-wn60e4es/TPcWoDj67zI/AAAAAAAABEA/Bv9s97gWjik/s1600/taxidriver2-535x300.jpg

C’était le scénario qu’il se racontait à trente ans, émigré sans le sou largué sur le pavé de New York, et trente ans plus tard, voilà, le film se réalise

un genre d’amabilité que je croyais l’apanage des actrices américaines : riant beaucoup, s’émerveillant de tout ce que vous lui dites, vous plantant là quand passe quelqu’un de plus important

s’en prenant à Poutine avec aussi peu de précautions qu’une actrice engagée, chez nous, en faveur des sans-papiers peut s’en prendre à Sarkozy

j’écris des livres, des scénarios, et ma femme est journaliste

Arrêtez de vous faire un film d’épouvante

Quand il arrive avec Kadik au cinéma Pobiéda

étaler des livres d’occasion sur une table pliante dans le hall d’un cinéma

notre Édouard, ce Barry Lyndon soviétique

http://idata.over-blog.com/1/36/26/62/photo4/affiche-les-aventuriers.jpg

un film projeté de façon quasi permanente à Kharkov tout au long de ces années, et qu’il ont vu en bande dix, vingt fois : Les Aventuriers, avec Alain Delon et Lino Ventura

avoir l’air d’un homme comme Delon, qu’il essaie d’imiter, seul devant son miroir

une certaine Néna (pas Nina, ni Léna : Néna), qui était la femme du cinéaste Jacques Baratier – auteur de Dragées au poivre, avec Guy Bedos

jamais à ma connaissance parlé de Tarkovski fils

http://www.dodaj.rs/f/2n/rX/XT3ynHE/pdvd020.png

il va boire un coup avec les autres et tente de fomenter une révolte à la manière d’un de ses héros, le marin du cuirassé Potemkine

des gens comme les frères Mikhalkov, Nikita et Andreï, tous deux cinéastes de talent, célèbres à l’étranger, louvoyant entre docilité et audace avec autant de doigté que leur père, poète célèbre lui aussi et qui entre l’aube et le crépuscule de sa longue carrière trouva le moyen de composer des hymnes à Staline et Poutine

toujours riant, avec l’acteur connu qui l’embrasse à pleine bouche avant d’entrer dans l’appartement

Quand on vient de Moscou, c’est comme si on passait d’un film en noir et blanc à un film en couleurs.

dans de petits cinémas pornos, et cela aussi les enchante

pensé que sa vie aventureuse le mènerait quelque part, que le film finirait bien

quelquefois, il se paye un cinéma porno, moins pour s’exciter que pour pleurer doucement, silencieusement

avec l’air de se prendre très au sérieux, les feuillets dactylographiés de ce qui doit être un scénario

se flatte d’avoir perdu un million de dollars en produisant un film d’avant-garde

l’auteur des Dents de la mer

les clients des revues et des cinémas pornos

comme le richard à haut-de-forme des Lumières de la ville

commettre un meurtre politique, comme De Niro dans Taxi Driver

devenu une sorte de wunderkind de la critique de cinéma

emmener les filles à des projections privées

trouvé du travail comme critique de cinéma

une autre allure que les conversations de café filmées par les anciens élèves de l’IDHEC

un restaurant géorgien qui ressemble, pense Édouard, aux restaurants de marché noir dans les films français sur l’Occupation

l’affaire semble partie pour tourner comme dans les films dont le jeune homme récite les répliques cultes

Obi-Wan Kenobi, le sage mentor, dans Star Wars, du chevalier Jedi velléitaire et indécis à qui fait de plus en plus penser Gorbatchev

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l’horreur du héros dans L’Invasion des profanateurs de sépultures, le vieux film de science-fiction des années cinquante, quand il découvre que les hommes ont été, peu à peu, remplacés par des extraterrestres et que chacun de ses familiers, en apparence inchangé, est en réalité un mutant malfaisant

un journaliste américain qui s’était fait assez sérieusement démonter la gueule et, par ailleurs, partageait ma passion pour les histoires de science-fiction paranoïaques dont L’Invasion des profanateurs de sépultures est le paradigme

Hatzfeld décrit Arkan, qui préside à l’opération, comme une sorte de Rambo

un cinéaste anglais d’origine polonaise avec qui je partage beaucoup de curiosités

ce changement d’échelle présenté comme un contrechamp est un peu vicieux

à l’enterrement de Sakharov, un jeune homme avait comparé le défunt à Obi-Wan Kenobi et Gorbatchev à un Jedi maladroit

ceux qui se référaient à Star Wars pour se raconter l’histoire de leur pays

un film d’épouvante absolument terrifiant et qui se terminait de façon enthousiasmante

Castro, Kadhafi et Saddam Hussein, seuls rescapés du cercle des poètes disparus

Beau, costaud, le sourire franc, la poignée de main ferme : Mel Gibson dans L’Année de tous les dangers.

Cette figure [le baron Ungern von Sternberg] comparable à l’Aguirre de Werner Herzog

pêle-mêle dans son panthéon Lénine, Mussolini, Hitler, Leni Riefenstahl, Maïakovski, Julius Evola, Jung, Mishima, Groddeck, Jünger, Maître Eckhart, Andreas Baader, Wagner, Lao-tseu, Che Guevara, Sri Aurobindo, Rosa Luxembourg, Georges Dumézil et Guy Debord

dans les films, le héros est toujours blessé à l’épaule

Il faudrait un Scorsese pour illustrer cette aventure.

On traverse l’Herzégovine, plateau rocheux, venteux, aride, où ont été tournés beaucoup de western spaghettis et où ne poussent, dit-on, que des pierres, des serpents et des oustachis.

Les affiches et peintures qui recouvraient les murs rongés d’humidité représentaient Staline, Fantômas, Bruce Lee, Nico et le Velvet Underground, Limonov en uniforme d’officier de l’armée rouge.

On commandite de grands films romanesques sur les purges, comme Soleil trompeur de Nikita Mikhalkov.

Arnold Schwarzenegger en moins fluet

Alain Delon, montrant un intérêt inattendu pour les affaires intérieures russes, l’a assuré de son soutien dans Paris Match.

Liza, une ravissante et longiligne punkette qui a vingt-deux ans, qui ressemble à Anne Parillaud dans Nikita

Comme dans un film de Mankiewicz, l’officier falot et obséquieux va se révéler une machine de guerre implacable et dégommer un à un ceux qui l’ont fait roi.

une personnalité aussi puissante et consensuelle de Mikhalkov

combiner un nouveau voyage d’études sur les possibilités de déstabilisation du Kazakhstan avec un stage de survie, façon Rambo, dans les montagnes de l’Altaï

comme le voyageur trop civilisé devant le trappeur mongol Dersou Ouzala

C’est lui [Mikhalkov], Kouznetsov, qui a sévi, à la demande du cinéaste.

Pour un homme qui se voit comme un héros de roman, la prison, c’est un chapitre à ne pas rater et je suis sûr que, loin d’être accablé, il a joui de chaque instant, j’allais dire de chaque plan de ces scènes de film cent fois vues

une règle, à la télévision, de ne regarder que les informations, jamais un film ou une émission de variétés qu’il considère comme le début de l’avachissement

la plage d’Ostie, près de Rome, où il est allé avec Elena quelques mois avant que Pasolini ne s’y fasse assassiner

Un ami plaisantait récemment, devant moi, au sujet de David Lynch, le cinéaste, en disant qu’il était devenu complètement zinzin parce qu’il ne parlait plus que de la méditation et voulait persuader les gouvernements de la mettre au programme dès l’école primaire.

ses compagnons de cellule regardent à la télé un de ces films policiers qu’ils adorent, malgré les tentatives d’Édouard pour leur faire prendre conscience de ce qu’ils ont, pour eux d’insultant

un spectacle de film burlesque : des processions de détenus écopant avec des verres à eau, du matin au soir, des flaques sans cesse renouvelées

voilà qu’on lui annonce que dans dix jours, dans huit, dans trois, c’est fini, on replie le décor, on congédie les figurants, on passe à un autre film

fait exactement pareil quand j’ai tourné une séquence de mon film documentaire à la colonie pour mineurs de Kotelnitch, ayant espéré un spectacle dantesque et me résignant mal à ce qu’il ne le soit pas

j’aime bien avoir avec lieu des discussions de scénaristes

une quantité de grands livres ou de grands films dont les héros finissent dans la panade

Raging Bull, par exemple, et sa dernière scène où on voit le boxeur joué par De Niro au bout du rouleau, complètement déchu.

http://idata.over-blog.com/2/80/11/49/photos-films/images-blog-3/article-raging-bull.jpg

Limonov, par Emmanuel Carrère,
Paris, P.O.L., août 2011
,

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CINÉMA ET RADIO : SEMAINE DU 19 NOVEMBRE 2011

17 Novembre 2011, 14:33pm

Publié par Mister Arkadin

Corrections ou rattrapages :

« Pop, etc. » (Valli), France Inter, samedi 8 octobre 2011 : « "Saturday Night Fever" la BO », avec David Blot (journaliste musical), Jean-Eric Perrin (journaliste et écrivain) et Laurent Thibault (musicien, réalisateur, ingénieur du son)

« Un autre jour est possible » (Tewfik Hakem), France Culture, 7, 10 novembre 2011, de 6h00 à 6h30 : « Festival international Jean Rouch », avec Françoise Foucaud (directrice du festival) ; Henri-George Clouzot (cinéaste), avec Marc Godin, auteur, avec José-Louis Bocquet, de Clouzot cinéaste (Éditions de la Table ronde, 2011)

http://www.parousia.fr/Bibliotheque/Cinema,%20Peinture,%20Dessin/Clouzot.jpg

« Du grain à moudre » (Hervé Gardette), France Culture, jeudi 17 novembre 2011, de 18h20 à 19h00 : « Peut-on faire de bons films avec de bons sentiments ? », avec Stéphane Goudet (critique de cinéma à Positif et exploitant) et Philippe Mary (sociologue)


Émissions nouvelles régulièrement consacrées au cinéma :

« La Dispute » (tribune de critiques ; Arnaud Laporte ; Antoine Guillot pour la revue de presse), France Culture, tous les mardis, de 21h00 à 22h00

« La chronique Cinéma » (Alain Kruger), dans l’émission « Musique matin », France Musique, le mercredi, de 7h20 à 7h30

« Musique et images à travers les sorties cinématographiques et DVD » (Jean-Baptiste Urbain), dans l’émission « Changez de disque ! » (Emilie Munera), France Musique, le mercredi

« Cinéma song » (Thierry Jousse), France Musique, le jeudi, de 22h30 à 0h00


Émissions radiophoniques sur le cinéma de la semaine à venir :

« Le journal inattendu » (Marie Drucker), RTL, samedi 19 novembre 2011, de 12h30 à 13h30 : Bruno Solo (acteur)

« Mauvais genres » (François Angelier), France Culture, samedi 19 novembre 2011, de 22h15 à 0h00 : Jean-Louis Trintignant (comédien)

« Faites entrer l’invité(e) » (Michel Drucker), Europe 1, lundi 21, mercredi 23 novembre 2011, de 10h30 à 12h00 : Mélanie Laurent (actrice, chanteuse et réalisatrice) ; François Damiens (acteur)

« À la bonne heure ! » (Stéphane Bern), RTL, lundi 21 novembre 2011, de 11h00 à 12h30 : Julie Depardieu (actrice) et Emmanuel Mouret (cinéaste)

« À voix nue », France Culture, lundi 21 au vendredi 25 novembre 2011, de 20h00 à 20h30 : Claude Lelouch (entretiens avec Alain Kruger) – « Club 13, lieu de mémoire et temple du cinéma », « Les bons et les méchants », « Caméra stylo », « Un homme et des femmes » et « L’ultime conviction »

« Les Affranchis » (Isabelle Giordano), France Inter, mardi 23, vendredi 26 novembre 2011, de 11h00 à 12h30 : Mélanie Laurent (actrice, chanteuse et réalisatrice) ; Marie-Josée Croze (comédienne)

http://img.over-blog.com/181x300/4/44/44/16/Livres/La-parade-est-passee.jpg

« Plan B pour Bonnaud » (Frédéric Bonnaud), Le Mouv’, mardi 23, mercredi 24 novembre 2011, de 16h00 à 17h00 et de 17h00 à 18h00 : Christian Rouaud, pour son film Tous au Larzac, et Thierry Frémaux (directeur de l’Institut-Lumière), pour le livre de Kevin Brownlow La parade est passée… (Éditions Institut-Lumière / Actes Sud) ; Djinn Carrénard, pour son film Donoma

« Le grand entretien » (François Busnel), France Inter, mardi 23 novembre 2011, de 17h00 à 18h00 : Jean-Jacques Annaud (réalisateur), pour son film L’Or noir

« Passion classique » (Olivier Bellamy), Radio Classique, mercredi 23 novembre 2011, à 18h00 : Stanislas Merhar (acteur)

« Downtown » (Philippe Collin et Xavier Mauduit), France Inter, mardi 23 novembre 2011, de 18h20 à 19h00 : Bernard Benoliel et Jean-Baptiste Thoret (critique de cinéma), pour leur livre Road Movie, USA (Éditions Hoëbeke)

« L'humeur vagabonde » (Kathleen Evin), France Inter, mercredi 23 novembre 2011, de 20h05 à 21h00 : Emmanuel Laborie, pour son film Jean-Pierre Vernant, la fabrique de soi

« Hors-Champs » (Laure Adler), France Culture, mercredi 23 novembre 2011, de 22h15 à 23h00 : Steve McQueen (réalisateur)

« Les nouveaux chemins de la connaissance » (Adèle Van Reeth), France Culture, jeudi 24 novembre 2011, de 10h00 à 10h50 : « L’ordinaire dans le cinéma américain » (série sur « L’ordinaire, un concept philosophique »)

« Au cœur de l’histoire » (Franck Ferrand), jeudi 24 novembre 2011, de 13h00 à 14h00 : The Lady, avec R. Le Sommier (Paris Match), à l’occasion d’une journée spéciale consacrée au film de Luc Besson

« L’atelier de la création » (Irène Omélianenko), France Culture, jeudi 24 novembre 2011, de 23h00 à 0h00 : « Djinn Carrénard, le cinéma guérilla », à propos du film Donoma

« Les Matins jazz » (Nathalie Piolé), TSF, vendredi 25 novembre 2011, de 6h00 à 9h00 : Caroline Perreau, pour son livre Irrésistible Marilyn (YB Éditions), et Yury Toroptsov, pour son exposition « Marilyn an I » au Bon Marché, du 29 octobre 2010 au 7 janvier 2012

http://ecx.images-amazon.com/images/I/41PbKVguZtL._SL500_AA300_.jpg


Compléments et rappels :

- Grille des émissions de radio spécifiquement consacrées au cinéma ;

- Liste des émissions récentes de France Culture sur le cinéma ;

- Liste des émissions récentes de France Info sur le cinéma ;

- Liste des émissions récentes de France Inter sur le cinéma ;

- Liste des invités des émissions de radio d’information sur le site "Zapping du paf" ;

- Le fil d’information relatif au cinéma de l’AFP ;

- Émissions télévisées sur le cinéma en "replay.tv" ou "tv replay".

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"IMAGES D’HIER" À VENIR

14 Novembre 2011, 14:58pm

Publié par Mister Arkadin

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Faisant à la fois partie des critiques de Jeune cinéma invités à présenter des films au Champollion, dans le cadre de la programmation "Images d’hier" (Le Cri de la victoire en mai dernier), et des privilégiés ayant assisté à la magnifique soirée du 11 octobre consacrée aux Mauvaises rencontres, en présence d’Anouk Aimée et Alexandre Astruc, je me fais un plaisir d’annoncer les séances suivantes :

- Les Mois d'avril sont meurtriers, en présence de Laurent Heynemann et Jean-Pierre Marielle, le mardi 6 décembre 2011, à 21h00 ;

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- Chagrin d’amour, de Franck Borzage, présenté par Patrick Saffar, en janvier 2012 ;

- Alamo Bay, de Louis Malle, présenté par Bernard Nave, en février 2012 ;

- La Jeune Fille, présenté par Vincent Dupré, en mars 2012 ;

- Fantôme à vendre, de René Clair, présenté par Prosper Hillairet, en avril 2012.

Cette manifestation est accompagnée par un jeu-concours permettant de gagner des places gratuites et des numéros de la revue Jeune cinéma.

Enfin, si l’état d’avancement de mes petits travaux de recherche en histoire du cinéma le permet, je présenterai moi-même en fin de saison l’un des films suivants :

- Le Secret du grand canyon, de Don Siegel (film sorti en France le 13 mai 1960) ;

- Le Chevalier sans armure, de Jacques Feyder (film sorti en France le 2 septembre 1937) ;

- Far-West 89, de Ray Enright (Return of the Bad Men, film sorti en France le 6 juillet 1949) ;

- La Femme en bleu, de Michel Deville (film sorti en France le 3 janvier 1973) ;

- La Belle de Rome, de Luigi Comencini (film sorti en France le 31 mai 1957) ;

- La Maison des perversités, de Noboru Tanaka (film de 1976 sorti en France le 6 juin 1990 ;

- Les Évadés, de Jean-Paul Le Chanois (film sorti en France le 17 juin 1955) ;

- Le Puritain, de Jeff Musso (film sorti en France le 13 janvier 1938) ;

- Brumes, de Howard Hawks (film sorti en France le 5 juin 1936) ;

- Compartiments de dames seules, de Christian-Jacque (film sorti en France le 1er février 1935) ;

- Gran Bollito, de Mauro Bolognini ;

- Liberté, mon amour, de Mauro Bolognini (Libera, amore moi).

http://www.encyclocine.com/films/en9006.jpg

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CINÉMA ET RADIO : SEMAINE DU 12 NOVEMBRE 2011

10 Novembre 2011, 11:12am

Publié par Mister Arkadin

Corrections ou rattrapages :

« Trait d’histoire » (Éric Godaillier), RCF, 24 et 25 août 2011 - Podcast : Annie Girardot (comédienne) ; Bourvil (chansonnier et comédien)

« Au cœur de l’histoire » (Franck Ferrand), jeudi 3 novembre 2011, de 13h00 à 14h00 : Georges Méliès (cinéaste), avec Bruno Cras (critique cinéma d’Europe 1) et Madeleine Malthete-Meliès (petite-fille de Georges Méliès)

« La chronique de Laurent Gerra », RTL, mardi 8, mercredi 9 novembre 2011, de 8h45 à 8h55 - Podcast : « La visite indignée de John Rambo à Alain Juppé » au sujet de la Libye ; « Les sorties cinématographiques de la semaine vu par Monsieur Eddy et ses amis », avec Bertrand Tavernier (sur Toutes nos envies), Fanny Ardant (sur Intouchables), Patrick Bruel (sur Tintin et le secret de la Licorne et sur le tournage d’un biopic relatif à Michel Drucker) et une version de Toutes nos envies par Jacques Demy

« Plan B pour Bonnaud » (Frédéric Bonnaud), Le Mouv’, jeudi 10 novembre 2011, de 16h00 à 17h00 et de 17h00 à 18h00 : Bernard Benoliel et Jean-Baptiste Thoret (critique de cinéma), pour leur livre Road Movie, USA (Éditions Hoëbeke)


Émissions nouvelles régulièrement consacrées au cinéma :

« La Dispute » (tribune de critiques ; Arnaud Laporte ; Antoine Guillot pour la revue de presse), France Culture, tous les mardis, de 21h00 à 22h00

« La chronique Cinéma » (Alain Kruger), dans l’émission « Musique matin », France Musique, le mercredi, de 7h20 à 7h30

« Musique et images à travers les sorties cinématographiques et DVD » (Jean-Baptiste Urbain), dans l’émission « Changez de disque ! » (Emilie Munera), France Musique, le mercredi

« Cinéma song » (Thierry Jousse), France Musique, le jeudi, de 22h30 à 0h00


  Émissions radiophoniques sur le cinéma de la semaine à venir :

« Le journal inattendu » (Marie Drucker), RTL, samedi 12 novembre 2011, de 12h30 à 13h30 : Fanny Ardant (actrice et réalisatrice)

« La bande passante » (Alain Pilot), RFI, samedi 12 novembre 2011, à 15h10 : Bertrand Bonello (réalisateur), au piano dans Plaisir d’amour

« Le magasin central » (Pierre Siankowski), Le Mou’v, samedi 12 novembre 2011, de 20h00 à 21h00 : Clémence Poésy (actrice), pour le film Jeanne captive

http://www.luxprize.eu/v1/images/stories/news/neiges-du-kilimandjaro-news.jpg

« Éclectik » (Rebecca Manzoni), France Inter, dimanche 13 novembre 2011, de 10h12 à 11h00 : Jean-Pierre Darroussin (comédien), pour le film Les Neiges du Kilimandjaro

« Les femmes, toute une histoire » (Sophie Duncan), France Inter, dimanche 13 novembre 2011, de 16h05 à 17h00 : « Jeanne d’Arc au cinéma », à l’occasion de la sortie du film Jeanne captive, avec Philippe Ramos (réalisateur) et Clémence Poésy (actrice)

« Le Tête-à-tête » (Frédéric Taddéï), France Culture, dimanche 13 novembre 2011, de 20h00 à 21h00 : Enki Bilal (bédéaste et réalisateur)

« Downtown » (Philippe Collin et Xavier Mauduit), France Inter, lundi 14 novembre 2011, de 18h20 à 19h00 : Robert Guédiguian (réalisateur), pour son film Les Neiges du Kilimandjaro

« Hors-Champs » (Laure Adler), France Culture, mercredi 16, jeudi 17 et vendredi 18 novembre 2011, de 22h15 à 23h00 : Rodolphe Burger (musicien, notamment pour des films muets) ; Philippe Garrel (acteur et réalisateur ; 1 et 2)

« Les Affranchis » (Isabelle Giordano), France Inter, mercredi 16, vendredi 18 novembre 2011, de 11h00 à 12h30 : Jean-Pierre Darroussin et Arianne Ascaride (comédiens), pour le film Les Neiges du Kilimandjaro ; Julie Depardieu (comédienne) et Emmanuel Mouret (cinéaste)

« L'humeur vagabonde » (Kathleen Evin), France Inter, mercredi 16 novembre 2011, de 20h05 à 21h00 : Arnaud Gaillard, pour les documentaires Honk et Un moment de la vie de Hank Skinner

« Le Midi 2 » (Philippe Dana), Le Mouv’, mercredi 16 novembre 2011, à 12h00 : Jean-Marc Vallée, pour son film Café de Flore

« Plan B pour Bonnaud » (Frédéric Bonnaud), Le Mouv’, mercredi 16 novembre 2011, de 16h00 à 17h00 et de 17h00 à 18h00 : Ethan Hawke (comédien), pour le film La Femme du Ve, de Pawel Pawilkowski, et Robert Guédiguian (réalisateur), pour son film Les Neiges du Kilimandjaro

« Au cœur de l’histoire » (Franck Ferrand), jeudi 17 novembre 2011, de 13h00 à 14h00 : Sacha Guitry (comédien, dramaturge et cinéaste)

« Le grand entretien » (François Busnel), France Inter, jeudi 17 novembre 2011, de 17h00 à 18h00 : Valeria Bruni-Tedeschi (actrice et réalisatrice)

« Passion classique » (Olivier Bellamy), Radio Classique, vendredi 18 novembre 2011, à 18h00 : Thierry Frémont (acteur)

« Médiagora » (Claude Carrez), RCF, vendredi 18 novembre 2011, à 21h00 – Rediffusion le samedi à 3h00 et 12h00 : Toutes nos envies, film de Philippe Lioret, avec Vincent Lindon et Marie Gillain


Rediffusion :

« Le bon plaisir », « Les nuits » de France Culture, nuit du dimanche 13 au lundi 14 novembre 2011, de 0h00 à 2h00 : Tony Gatlif (P. François, 1998)


Compléments et rappels :

- Grille des émissions de radio spécifiquement consacrées au cinéma ;

- Liste des émissions récentes de France Culture sur le cinéma ;

- Liste des émissions récentes de France Info sur le cinéma ;

- Liste des émissions récentes de France Inter sur le cinéma ;

- Liste des invités des émissions de radio d’information sur le site "Zapping du paf" ;

- Le fil d’information relatif au cinéma de l’AFP ;

- Émissions télévisées sur le cinéma en "replay.tv" ou "tv replay".

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