DE L'EFFICACITE DE L'AFFICHAGE PUBLICITAIRE : "UN POUR TOUS, ET TOUS POUR UN !"
On se figure parfois que la saturation de l'environnement publicitaire, la profusion d'affiches, de spots, d'encarts dans les journaux, de pastilles de réclame constellant les pages web, etc., rendent ce matraquage inopérant. En bref, qu'à force que notre attention soit sollicitée, au-delà de toute mesure, par des messages à caractère publicitaire, nous finissons par ne plus du tout y être réceptifs, qu'ils glissent sur nous sans nous affecter, si blasés que nous sommes devenus. Peut-être est-ce le cas en ce qui concerne les adultes, dans une certaine mesure. Mais, tout parent en a fait l'expérience, les antennes des enfants sont encore hypersensibles pour repérer illico les messages qui leur sont destinés. Je ne compte plus les fois où mon mioche m'a signalé une affiche de film sur un bus ou sur la devanture d'un bar, qui m'avait complétement échappé alors même qu'elle était entrée dans mon champ de vision de manière aussi intrusive que dans le sien. Ainsi en a-t-il été quand nous nous sommes rendus récemment à la formidable librairie La Table des matières.
Au détour d'une rue, le marmot a sursauté : "Oh, je veux voir ça !"
D'Artagnan et les trois mousquetaires, de quoi raviver mes souvenirs de films de cape et d'épée, de Gene Kelly et Stewart Granger, et me donner envie de les lui faire découvrir. Pourquoi ne pas commencer, afin de ne pas me complaire dans mon profil de rétrograde ne jurant que par la "Dernière séance" et autres programmations d'un autre siècle, par ce film d'animation sorti le 25 août, avec le secret espoir que cette version animée ne sera pour lui qu'un avant-goût des versions de l'âge d'or hollywoodien. N'étant pas disponible pour le voir à Paris, ou dans quelques autres grandes villes, durant la période suivante, je suis reconnaissant à l'agence de communication s'occupant de ce film de m'avoir fourni un autre moyen de le visionner ; privilège dont, en tant que critique, je puis profiter, mais dont je n'ai guère abusé jusqu'à présent (préférant voir les films en salles, si possible au milieu d'un public "normal", et non en compagnie de confrères, lors des projections de presse - dont nous pouvons au passage noter qu'elles sont désormais de plus en plus fréquentées par des cinéphiles alimentant non plus les tribunes de la presse "classique", au demeurant de plus en plus rares et réduites à la portion congrue, mais des sites ou des chaînes Internet).
Comme je l'ai expliqué précédemment à plusieurs reprises sur ce blog, je tâche, sans y parvenir systématiquement, d'y signaler (ou à défaut sur ma page Facebook), toutes les productions ou manifestations (films et livres ; expositions) qu'il m'a été donné l'occasion de voir ou d'acquérir par "service de presse" : ceci ne préjuge pas de mon avis sur le film ou le livre en question ; et si jamais je n'ai ensuite pas le temps d'en parler plus abondamment, cela ne veut pas forcément non plus dire que je ne l'aurai pas apprécié (idem pour le kid !).