Mister Arkadin

LJC DU 9 JUIN 2016 : ASTRUC – GABIN – NOUVELLE VAGUE

6 Juin 2016, 22:47pm

Publié par Mister Arkadin

Les invités du "Libre journal du cinéma" (LJC) du jeudi 9 juin 2016, dirigé par Philippe d’Hugues, assisté par Philippe Ariotti (comédien), et auquel je ne participerai pas, sont Alain Paucard (écrivain), pour son livre sur Jean Gabin, et, au téléphone, Pierre Gillieth, responsable des éditions Auda Isarn, où paraît un recueil des critiques cinématographiques publiés par Philippe d’Hugues au début des années 1960 dans l’hebdomadaire de Pierre Boutang La Nation française (Au temps de la Nouvelle Vague).

Il sera également question de l’actualité, des films, des disparitions (notamment Alexandre Astruc, écrivain, critique et cinéaste), des publications, etc.

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Informations complémentaires :

Horaires de diffusion du LJC, sur Radio Courtoisie : de 12 heures à 13 heures 30 – Rediffusions de 16 heures à 17 heures 30 et la nuit suivante, de 0 heure à 1 heure 30.

Des messages peuvent être adressés à la station en cours d’émission (courtoisie@radiocourtoisie.fr ; 01.46.51.00.85).

Radio Courtoisie en modulation de fréquence (MHz) :
Paris et Ile-de-France, 95,6 | Caen, 100,6 | Chartres, 104,5 | Cherbourg, 87,8 | Le Havre 101,1 | Le Mans, 98,8.

Par satellite :
Sur les bouquets satellite Canalsat (canal 199 pour la mosaïque des radios et canal 641 pour l'accès direct à Radio Courtoisie) et TNTSAT.

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YVAN VOIT DOUBLE

5 Juin 2016, 00:04am

Publié par Mister Arkadin

Yvan Attal a réalisé Ils sont partout pour tourner en dérision les clichés sur les Juifs. La principale sinon l'unique réussite du film est l'intelligence avec laquelle il l'a judicieusement rendu d'une embarrassante bêtise (1), visant ainsi à contredire l'intelligence supposée des Juifs.
Quant à son personnage allant chez un psy pour se soigner de son obsession des Antisémites, comment ne pas y voir un hommage à son confrère Dieudonné et à son personnage de L'Antisémite, le "double inversé" (2) d'Yvan, puisqu'il allait chez un psy pour se soigner de son obsession pour les Juifs ?
Attal essaie aussi d'imiter l'humour juif de Dieudonné en se moquant de lui-même, mais y parvient beaucoup moins.
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Notes :
(1) on se demande dès le premier sketch si les scénaristes ont réfléchi une seule seconde en écrivant cette histoire d'une simili Marine Le Pen qui découvre un jour horrifiée que son mari est juif et pour laquelle c'est une épreuve de l'annoncer à son père, alors même que le mari de Marine Le Pen est précisément sépharade et que cela n'a jamais posé de problème au père Le Pen (qui en fit son directeur de cabinet). « Un Moati n'y aurait pas retrouvé ses Le Pen », remarque Causeur.
On appelle ça "se tirer une balle dans le pied" ; un peu comme ce pauvre Cantona, qui prétend que c'est par complaisance pour le racisme qui monte toujours en France (il n'a pas atteint le plafond, à force ?) que Deschamps, si suspect car au nom trop français, a écarté Benzema de la sélection nationale de balle au pied. Cantona est en effet le parfait contre-exemple de ce qu'il affirme, puisqu'il avait lui-même été écarté en son temps car sa personnalité risquait de déstabiliser l'équipe.
(2) pour reprendre une notion si prisée par les critiques des années 1970, notamment par Noël Simsolo dans La Revue du cinéma / Image et son.
 

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