Mister Arkadin

PROJECTIONNISTE CINÉPHILE

29 Septembre 2010, 23:02pm

Publié par Mister Arkadin

J'ai à plusieurs reprises, sur ce blog, cherché une définition de la cinéphilie. Qu'est-ce qu'un cinéphile ? La coupure de presse ci-jointe, prélevée dans les pages "Emploi & Marchés publics" de Télérama (n°3159, 28 juillet 2010, p.135), m'amène une nouvelle fois à m'interroger sur les qualités que confère cette qualification.Projectionniste-cinephile--TRA-3159--28.7.2010--p.135.jpg

Existe-t-il des projectionnistes qui ne sont pas cinéphiles ? Alors que d'autres  mentionnent cette "qualité" sur leur CV  car cela n'irait pas de soi ? Qu'attend-on de plus d'un projectionniste qui l'est ?

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IGNORANCE SATISFAITE - "GOUPI" ET LES CRITIQUES COLLABOS

27 Septembre 2010, 23:30pm

Publié par Mister Arkadin

Au "Masque et la plume" du 14 juin 2010 (aux alentours de la quarante-huitième minutes), Alain Riou, à propos de La Tête en friche, a prétendu que Goupi mains rouges, autre film tourné en Charente (et qui passe ces jours-ci sur la chaîne "Histoire"), fut aussi attaqué par la critique, en ces temps là des collabos qui l’avaient "flingué" (et pourquoi pas coupé à la hache, celle du journaliste de Je suis partout joué par Jean-Marc Rouve dans Monsieur Batignole ?). A quoi Jérôme Garcin a rétorqué que l’argument était un peu « vicieux », qu’en plus « il n’y avait pas de "Masque et la plume" à cette époque là ».

Une erreur partout, balle au centre. Goupi fut au contraire soutenu par la presse la plus collaborationniste, par exemple Lucien Rebatet dans l’article que je reproduis ci-dessous (repris de Quatre ans de cinéma) ; pas d’émission s’appelant "Le Masque et la plume" sous l’Occupation bien sûr (le titre n’aurait pas pu être repris, même les émissions dont la formule a été reprise quasi telle quelle ayant camouflé l’emprunt, par exemple l’émission de Roland-Manuel remplaçant « L’initiation à la musique » d’Émile Vuillermoz, cette dernière ayant apparemment marqué ses auditeurs, un certain Éric Rohmer en parlant dans la préface de son ouvrage De Mozart à Beethoven), mais un « Tribunal de l’Actualité cinématographique » (ou « Le débat sur les films qu’on projette », avec notamment… Rebatet et Vuillermoz !), dont j’ai déjà parlé ici, y ressemblant furieusement.

http://medias.fluctuat.net/films-posters/6/4/6421/goupi-mains-rouges/affiche-1.jpg

 


Paysans véridiques

(Madeleine : Goupi mains-rouge)

Les spectateurs français ont appris, l’été dernier, avec Dernier atout, le nom de Jacques Becker, l’ancien assistant de Jean Renoir. On a dit ici même les qualités et l’attrait de Dernier atout, où nous avons retrouvé avec infiniment de plaisir le brio, la sûreté d’un homme qui, à l’encontre de tant de pseudo-metteurs en scène, a fait un apprentissage complet de son métier, est arrivé à la maîtrise de sa technique.

Cependant, Dernier Atout pouvait encore passer pour un brillant exercice sur le thème classique du gendarme et du voleur. Goupi Mains-Rouges, le nouveau film de Jacques Becker, porte bien davantage la marque d’une vraie personnalité. Il nous montre, d’après un roman de Pierre Véry, une famille de paysans charentais, dont la vie moderne n’a point estompé les caractères rudement dessinés, et qu’évoquent des surnoms expressifs : Goupi Mains-Rouges, le braconnier farouche et rusé ; Goupi-Tonkin, l’ancien marsouin qui a rapporté de la colonie les fièvres et la nostalgie d’un exotisme naïf ; Goupi-Mes Sous, le cabaretier riche et ladre ; Goupi-Cancan, son épouse ; Goupi-Dicton, le cousin qui a la manie des proverbes ; Goupi-L’Empereur, le centenaire qui a conservé le culte du Petit Tondu ; Goupi-La-Loi, le gendarme en retraite, auxquels s’ajoutent Goupi-Muguet, une gentille et sentimentale pucelette, et Goupi-Monsieur, le fils de Mes Sous, calicot à Paris, d’où il revient avec des cravates à la mode, une canne, des souliers fins et des cigarettes blondes.

Un drame éclate la nuit même ou Goupi-Monsieur débarque de la capitale. On découvre, assassinée, dans le bois, Goupi-Tisane, une vieille fille grondeuse et gorgée de médecine. L’Empereur a été également agressé, semble-t-il. On l’a relevé dans le cabaret, paralysé, la langue nouée, le crâne contusionné. Dix billets de mille francs ont disparu. Le magot légendaire, et jusqu’ici introuvable, du vieux paraît avoir subit le même sort. Les soupçons se portent sur Monsieur, que son père séquestre, puis sur un petit domestique simple d’esprit, Jean des Goupi. La famille entend régler l’affaire elle-même et se moque des gendarmes qui viennent tenter une enquête. La Loi lui-même fait chorus avec les autres Goupi contre ses anciens confrères. Enfin, Main-Rouges, par son astuce, démasquera le coupable, en même temps qu’il dénichera le fameux magot.

On reconnaît bien, dans Goupi Mains-Rouges, le talent de Pierre Véry, son imagination pleine de pittoresque, un peu nonchalante dans les péripéties. Cette nonchalance, savoureuse dans un livre, peut offrir quelques inconvénients au cinéma, pour lequel Pierre Véry avait déjà beaucoup travaillé. Il ne l’ignore point, et l’adaptation qu’il a faite de son roman pour l’écran, en compagnie de Jacques Becker, en tient adroitement compte. Il n’empêche que la trame de son récit ne demeure par endroits un peu lâche.

Becker et Véry, dans Goupi Mains-Rouges, ne s’intéressent pas continuellement à leur cadavre, à leurs innocents. Par instants, cette intrigue est plutôt, pour eux, un prétexte. Je le leur reproche un peu. Lorsque, dans un film, il y a meurtre, soupçons, enquête, c’est cela – pour mon goût du moins – qui doit retenir avant tout notre attention. Mais je me hâte d’ajouter qu’il y a, dans Goupi Mains-Rouges, beaucoup d’autres éléments d’intérêt, certainement plus originaux qu’une affaire policière conduite dans les règles.

Ce film a le mérite, avant tout autre, d’être le premier, depuis des années, qui nous montre des paysans français véridiques. Becker a cette vertu exceptionnelle chez nos cinéastes : c’est un observateur, il tient à rendre fidèlement ce qu’il a vu. Il sait que les paysans du vingtième siècle ne sont pas ces espèces de bâtards de Petit-Jean et de Toinon que mélos, vaudevilles et films moralisateurs s’obstinent à aller dénicher dans les recoins les plus poussiéreux de l’Odéon et de l’Opéra-Comique. Il sait également que, s’il y a des casques à indéfrisables dans les trois-quarts des communes françaises, les petites villageoises qui vont maintenant chez les coiffeuses n’en gardent pas moins leur physionomie propre et ne sauraient être confondues avec les demoiselles manucurées arrivées en droite ligne de Saint-Germain-des-Prés et du Fouquet’s, effleurant avec effroi de leurs ongles carminés le pis des vaches, et dont les cinéastes prétendent peupler nos champs.

Jacques Becker s’est refusé avec énergie au patoisement qui, les trois quarts du temps, est une convention insupportable. Il a voulu donner à ses paysans une ressemblance plus profonde, une ressemblance morale, qui se traduit par un geste, une attitude, la démarche d’une idée, le pli d’un vêtement.

Pour y parvenir, il a eu certainement bien du mal à combattre le penchant irrésistible des comédiens qui, lorsqu’on leur demande une composition rustique, vont chercher aussitôt cela dans leur armoire, comme les cabotins parodiques de Jean Anouilh, tirant de leur poche, à volonté, le postiche du père noble ou du brigand calabrais. Les acteurs sont d’autant plus excusables que, neuf fois sur dix, les metteurs en scène ne demandent rien d’autre et les inciteront même à outrer le « j’avions » et le « pèr’ Maglouère ». Que Jacques Becker ait su imposer ses desseins avec tant de précision et d’autorité à ses interprètes, c’est le signe d’un véritable auteur de cinéma. Il possède le don de conduire, de modeler les comédiens, qui est primordial dans son art.

Aussi peut-on dire que Goupi Mains-Rouges, bien qu’il ne comprenne pas des vedettes de premier plan, est un des films les mieux joués de cette saison. Becker a obtenu de Ledoux une variété d’expression assez inattendue chez cet acteur robuste mais monocorde. Les tics souvent irritants de Le Vigan sont, cette fois, bien adaptés à son personnage. Blanchette Brunoy est une vraie petite Muguet, très simple, n’ayant pas une seule fausse note. Après quelques exagérations dans les scènes de frayeur du début, Georges Rollin a bien attrapé le ton de son personnage, « Monsieur ». Maurice Schutz est un étonnant « Empereur ». Arthur Devère, Guy Favières, Marcelle Hainia, Germaine Kerjean, Line Noro sont excellents. Je ne parle pas du bon Génin, dont toutes les compositions valent par le même naturel. Il n’est pas jusqu’à Pérès qui ne fasse un gendarme authentique, embêté de sa mission comme tous les brigadiers de bourgade qui ont à enquêter chez des voisins bien connus, se haussant pour reprendre sa dignité au vocabulaire courtelinesque de la maréchaussée, sans que rien de tout cela ne soit poussé à la caricature. Enfin, il faut signaler un nouveau venu, Rémy, qui arrive, je crois, du cirque, et qui est parfait en innocent moustachu et craintif, vêtu d’un gros tricot ravaudé.

Goupi Mains-Rouges apparaît ainsi comme un film de mœurs paysannes, d’une veine proche des récits de notre ami Marcel Aymé, qui n’est pas seulement l’auteur de Travelingue[1] et de tant de contes d’une cocasserie délicieuse, mais le seul de nos écrivains régionalistes – dans l’admirable Table aux crevés, par exemple – qui ne soit pas tombé dans aucun des poncifs du genre.

Ce n’est pas un mince éloge que l’on fait ainsi à un ouvrage de cinéma. Des scènes comme le retour de l’enterrement, la promenade burlesque et impitoyable de l’Empereur, trimballé dans un fauteuil, de la cave au grenier, à la recherche du magot, ont une densité, un accent assez rares sur notre écran. Le décor, bistrot, cour de ferme, cuisine, est peint avec le même réalisme vigoureux, mais jamais trop appuyé.

Le déroulement du film est assez lent, dans la première partie surtout. C’est la « cadence française », souvent héritée par nos meilleurs ouvrages des bandes muettes de 1920-1925. C’est le style français, où l’auteur s’attarde quelquefois un peu trop à composer un tableau, à nous en faire savourer la lumière ou le sens. Mes prédilections iront toujours à un rythme plus nerveux. Mais il faut reconnaître que l’allure du récit est ici commandée par le sujet, et que Goupi, film plutôt lent, est sans longueurs, parce qu’il est plein. Sa réussite technique, d’un tout autre ordre que dans Dernier Atout, est certainement plus méritoire, avec les nombreux personnages qu’il s’agissait de présenter, de faire vivre, le scénario relativement complexe qu’il fallait débrouiller.

(23 avril 1943).


[1] Roman publié en feuilleton dans Je suis partout du 20 septembre 1941 au 17 janvier 1942.

 

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CINÉMA ET RADIO : SEMAINE DU 25 SEPTEMBRE 2010

25 Septembre 2010, 23:23pm

Publié par Mister Arkadin

Rattrapages :

« Alternatives » (Laurence Pierre), samedi 15 mai 2010, de 22h15 à 0h00 : « Sleepy Hollow Cinémix »

« Voulez-vous sortir avec moi » (Charlotte Lipinska), jeudi 1er, vendredi 30 juillet, lundi 2, lundi 23, mercredi 25, mardi 31 août, mercredi 1er, jeudi 16 septembre 2010, de 23h15 à 0h00 : « Festival Paris Cinéma », avec Charlotte Rampling, Laëtitia Masson et Christophe Girard ; Cédric Klapish (cinéaste) et N.T. Bihn (critique et commission d’exposition) ; Manuel Poirier (cinéaste) et Bernard Campan (comédien), pour leur film Le Café du pont ; Jean Dujardin (comédien), pour le film Le Bruit des glaçons ; Yoon Jung-hee (comédienne), pour le film Poetry, et Binh, pour une présentation de la rétrospective intégrale consacrée à Ernst Lubitsch à la Cinémathèque Française du 25 août au 10 octobre 2010 ; Catherine Breillat (cinéaste), pour la rétrospective que lui consacre la Cinémathèque Française ; « Spéciale Staff Benda Bilili » ; Marina Foïs (ex-humoriste et actrice) et Antony Cordier (cinéaste), pour leur film Happy Few

« La Grande Table » (Caroline Broué et Hervé Gardette), France Culture, vendredi 3, lundi 13 septembre 2010, de 12h00 à 12h30 et de 12h50 à 13h30 : Entretien avec Apichatpong Weeresethakul ; « Hommage à Claude Chabrol », avec Serge Toubiana, Jean Douchet, Michel Ciment et Antoine Guillot (critiques de cinéma)

« Ça rime à quoi » (Sophie Nauleau), France Culture, samedi 4 septembre 2010, de 21h00 à 21h30 : « Émission spéciale poésie contemporaine coréenne », à l’occasion de la sortie en France du film Poetry de Lee Chang Dong, avec Patrick Maurus (coréanologue, ami de Lee Chang Dong et passionné de poésie ; professeur à l’INALCO, directeur de la collection « Lettres coréennes » chez Actes Sud et de la revue Tan’gun aux éditions de l’Harmattan)

« Le 7/9 du dimanche » (Fabrice Drouelle et Patricia Martin), France Inter, dimanche 5 septembre 2010, de 7h00 à 9h00 : Bertrand Blier (cinéaste), à l’occasion de la sortie de son film Le Bruit des glaçons ; Hiam Abbas (comédienne), pour le film Miral

« Eclecktik » (Rebecca Manzoni), France Inter, dimanche 5 septembre 2010, de 10h10 à 11h00 : Michael Lonsdale (comédien), pour le film Des hommes et des dieux

« Comme on nous parle » (Pascale Clarke), France Inter, lundi 6 septembre 2010, de 9h10 à 9h45 : Lambert Wilson (comédien), pour le film Des hommes et des dieux

« Le rendez-vous » (Laurent Goumarre), France Culture, lundi 6, jeudi 9, lundi 13, mardi 14 septembre 2010, de 19h00 à 20h00 : Jean-Pierre Kalfon (comédien), à l’occasion de la projection d’une « série de films cultes et méconnus au Forum des images dans le cadre de L’étrange Festival à Paris » et d’un spectacle au Théâtre de la Huchette reprenant « la parole du dialoguiste et réalisateur Michel Audiard dans Audiard par Audiard » ; Raoul Peck (cinéaste), à l’occasion de la diffusion de son film Moloch Tropical le lendemain sur Arte ; Hommage à Claude Chabrol, avec  monteuse et complice Monique Fardoulis (monteuse) et Alain Dutournier (chef deux étoiles du Carré des Feuillants) ; Claude Lelouch (cinéaste), pour son film Ces années là

« Les Matins » (Marc Voinchet), France Culture, mercredi 8 septembre 2010 : « Retour sur l’histoire des moines de Tibhirine », avec Jean-Marie Lassausse (prêtre en Algérie) et Jean-Luc Barré (écrivain et éditeur), à l’occasion de la sortie du film de Xavier Beauvois Des hommes et des dieux

« La chronique de Philippe Meyer », France Culture, mercredi 8 septembre 2010, de 7h55 à 7h58 : « Film de Xavier Beauvois »

« Cosmopolitaine » (Paula Jacques), dimanche 12 septembre 2010, de 14h05 à 15h00 : Pascale Lamche (réalisatrice), pour son film Black Diamond

« Le 7/9 » (Patrick Cohen), France Inter, lundi 13 septembre 2010, de 7h00 à 9h00 : Hommage à Claude Chabrol, avec Isabelle Huppert (comédienne)

« Revue de presse internationale » (Cécile de Kervasdoué), France Culture, lundi 13 septembre 2010, de 7h35 à 7h40 : « Claude Chabrol : la mort d'un dissident ! »

« Hors-Champs » (Laure Adler), France Culture, mardi 14 et mercredi 15 septembre 2010, de 22h15 à 23h00 : « Hommage à Claude Chabrol », avec Isabelle Huppert (comédienne), Jean Douchet (critique, cinéaste, et historien du cinéma), Didier Daeninckx (écrivain) et Odile Barski (scénariste)

« Le grand entretien » (François Busnel), France Inter, vendredi 17 septembre 2010, de 17h10 à 17h45 : Carole Bouquet (comédienne)

« Mauvais genres » (François Angelier), France Culture, samedi 18 septembre 2010, de 19h00 à 20h00 : « Hommage à Claude Chabrol », avec Arnaud Laporte (qui suivit le tournage de Madame Bovary pour France Culture), Jean Baptiste Thoret et Philippe Rouyer (critiques de cinéma), évoquant notamment « le rôle de Lang et Hitchcock dans la carrière de ce cinéaste - cinéphile, le poids de l'histoire contemporaine dans son cinéma et la toute dernière partie de sa filmographie »

« Le 5/7 du week-end » (Laurence Garcia), France Inter, dimanche 19 septembre 2010, de 5h00 à 7h00 : « Nicolas Philibert, un homme qui préfère l’être à l’avoir »

« Masse critique » (Frédéric Martel, « Le magazine des industries culturelles »), France Culture, dimanche 19 septembre 2010, de 19h00 à 20h00 : « Les Nouveaux prescripteurs », notamment avec le directeur du site "Allociné"

« Le 7/9 » (Patrick Cohen), France Inter, mercredi 22 septembre 2010, de 7h00 à 9h00 : Rachid Bouchared (scénariste et réalisateur), pour son film Hors-la-loi, et Pascal Blanchard (historien), conseiller historique sur le film Indigènes de Rachid Bouchared

« Bourdin direct » (Podcast), RMC, mercredi 22 septembre 2010 : Polémique autour du film Hors-la-loi, avec Rémi Kaufer (historien)

« Les Grandes Gueules (Podcast), RMC, mercredi 22 septembre 2010 : Rachid Bouchared (scénariste et réalisateur), pour son film Hors-la-loi

« La chronique de Laurent Gerra », RTL, mercredi 22 septembre 2010, de 8h50 à 9h00 : Jean-Marie Le Pen voyant Alain Delon interprété son rôle au cinéma

« Libre journal des "Belles-Lettres" » (Alain Lanavère), Radio Courtoisie, vendredi 24 septembre 2010, de 18h00 à 19h30 : Alain Paucard (écrivain), pour son roman Curieuse, dont le personnage principal est cinéaste

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Émissions radiophoniques sur le cinéma de la semaine en cours :

« Libre journal des Scouts » (Alain Sanders), dimanche 26 septembre 2010, de 8h30 à 10h00 (rediffusion le soir à 21h00) : Jean Monneret, pour son livre "La désinformation autour du film Hors-la-loi"

« Éclectik » (Rebecca Manzoni), France Inter, dimanche 26 septembre 2010, de 10h10 à 11h00 : Xavier Dolan (réalisateur), pour son film Les Amours imaginaires

« Vous allez en entendre parler » (A. Caron), Europe 1, dimanche 26 septembre 2010, à 19h00 : Samy Naceri

« Libre journal de Roger Saboureau », Radio Courtoisie, lundi 27 septembre 2010, de 12h00 à 13h30 : « Autour du film Hors-la-loi », avec Jean Monneret, auteur de "La désinformation autour du film Hors-la-loi"

« Le fou du roi » (Stéphane Bern), France Inter, mardi 28, mercredi 29, jeudi 30 septembre 2010, de 11h05 à 12h30 : Isabelle Huppert (comédienne) ; Jean-Pierre Marielle (comédien) et Raphaël (acteur) ; Sara Forestier (actrice) et Patrick Mille (comédien)

« Café découvertes », Europe 1, mardi 28 septembre 2010, à 13h30 : « Samy Naceri rose, Samy Naceri noir »

« Hors-Champs » (Laure Adler), France Culture, mardi 28 septembre 2010, de 22h15 à 23h00 : Luc Moullet (ancien critique de cinéma, réalisateur et acteur)

« Voulez-vous sortir avec moi » (Charlotte Lipinska), mardi 28 septembre 2010, de 23h15 à 0h00 : Florence Jaugey (réalisateur), pour son film La Yuma

« Culture vive » (Pascal Paradou), RFI, mercredi 29 septembre 2010, à 9h10 – rediffusion à 17h10 : Yolande Moreau (actrice), pour le film La Meute, et Jeanne Labrune (réalisatrice et scénariste), pour son film Sans queue ni tête

« Laissez-vous tenter » (Vincent Parizot), RTL, vendredi 1er octobre 2010, de 9h00 à 9h30 : Michael Douglas (comédien), pour le film Wall Street

« Passion classique » (Olivier Bellamy), Radio Classique, vendredi 1er octobre 2010, à 18h00 : Carole Bouquet (comédienne)

« Médiagora » (Claude Carrez), RCF, vendredi 1er octobre 2010, de 21h00 à 21h55 - Rediffusion le dimanche à 3h00 : « Hommage à Luchino Visconti (1906-1976) »


Rediffusions :

« Interception » (Lionel Thompson et Pascal Dervieux), dimanche 12 septembre 2010, de 9h10 à 10h00 : « Tibéhirine: confidences des moines rescapés » (rediffusion), à l’occasion de la sortie du film de Xavier Beauvois Des hommes et des dieux

« Libre journal de Christian Langlois », Radio Courtoisie, mardi 21 septembre 2010, de 12h00 à 13h30 : Jean Prodromidès (compositeur, notamment de musiques de films, membre de l'Institut) – émission du 23 septembre 2003

http://www.pays-de-bergerac.com/images/page_culture/personnages-celebres/louis-delluc/louis-delluc1.jpg

« Les rois de la nuit » (Maurice Cazeneuve et P. Viallet), « Les nuits » de France Culture, nuit du dimanche 26 au lundi 27 septembre 2010, de 4h15 à 5h15 : « Hommage à Louis Delluc » (1949)

« A voix nue » (B. Paulino-Neto), « Les nuits » de France Culture, nuits du lundi 27 au mardi 28 et du mardi 28 au mercredi 29 septembre 2010, de 4h15 à 5h15 : Charlotte Rampling (février 2003)


Compléments et rappels :

- Grille des émissions de radio spécifiquement consacrées au cinéma

- Liste des émissions récentes de France Info sur le cinéma

- Liste des invités des émissions de radio d’information sur le site "Zapping du paf"

- Le fil d’information relatif au cinéma de l’AFP

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SOUS TOUTES LES COUTURES

23 Septembre 2010, 23:01pm

Publié par Mister Arkadin

http://img.over-blog.com/340x453/2/43/67/20/doc16/ca-commence-par-la-fin.jpg

Durant le dernier festival de Cannes, Michaël Cohen a tenté, par exemple dans une pleine page de pub parue dans Le Parisien (si mes souvenirs sont bons), de faire mousser son premier essai cinématographique, Ça commence par la fin, en le prétendant pourvu d’une aura de scandale, puisque sa folle audace, sa représentation sulfureuse de la sexualité auraient effarouché le comité de sélection des films français. Quoi de mieux qu’une rumeur de censure pour s’assurer un succès ? En vain. D’abord parce que le film n’a, semble-t-il, guère attiré de public. Ensuite parce que Lucien Logette a fait justice de cette affabulation.

Pour autant, avoir filmé sa copine Emmanuelle Béart sous toutes ses coutures (si j’ose dire) lui vaut l’honneur d’un billet sur « les couples les plus glam de l'histoire du cinéma ». Pourquoi pas ? Mais n’aurait-il pas été plus pertinent de publier une autre liste, celle des actrices ayant été montrées nues par leur réalisateur de compagnon. L’indispensable érudit Jean-Pierre Bouyxou, pour qui « montrer le corps d’une actrice est – ou devrait toujours être – un acte d’amour », a esquissé cette liste dans l’admirable Une encyclopédie du nu au cinéma (article « Pour le nu », p.306), de Pagnol-Bouvier et Christian-Jaque-Carol à Polanski-Seigner et Mocky-Grandt. Emmanuelle-Seigner-dans-Frantic.jpgFunaro-par-Youn.jpg

Dès que j’aurai le temps, je la reproduirai sans vergogne ici en l’accompagnant des illustrations idoines et de compléments, de Brisseau-Hérédia et Lévy-Dombasle jusqu’à Guédiguian-Ascaride, en passant par Cohen-Béart, donc, et, plus récemment, par Youn-Funaro.

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Martina Gusman Carancho (2010)

Martina Gusman dans Carancho (2010)


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GIROUD CRITIQUE DE CINÉMA

22 Septembre 2010, 07:50am

Publié par Mister Arkadin

Je ne légende pas les illustrations sur ce blog, n’ayant pas pris la peine de regarder comment il fallait procéder. Je compense parfois ma paresse technique en explicitant dans le corps du texte mes choix de photographies. Il m’arrive cependant de délibérément m’en dispenser. Je l’ai fait par exemple pour glisser un photomaton d’une personne qui m’est chère (bonne chance au curieux qui voudrait le retrouver dans les sept cent billets et pages déjà publiés sur ce blog…). Je l’ai aussi fait dans un billet sur la critique de cinéma sous l’Occupation afin de laisser deviner l’identité d’une ravissante journaliste de Paris-Midi. La photo a paru dans Ciné-Mondial (n°112, 22 octobre 1943) à propos d’un vote des critiques pour le meilleur film de l’année (Les Visiteurs du soir l’avait emporté). La parution d’un extrait du livre de Frédéric Rouvillois Le Collectionneur d’impostures (Flammarion), paru dans le Figaro Magazine du 30 avril 2010 (p.83, « Le permis de conduire de Madame Giroud ») et dans lequel est rappelé comment une candidate à Paris aux élections municipales tenta en 1977 d’usurper la qualité de médaillée de la Résistance, me donne l’occasion d’indiquer que Françoise Holbane était un pseudonyme de Françoise Giroud (1). Cela ne constitue en rien une révélation puisqu’il suffisait de lire la biographie signée Christine Ockrent pour le savoir (cf. Françoise Giroud. Une ambition française, Fayard, 2003 ; Le Livre de poche, 2004, p.57). Comme dans le cas de François Mitterrand, les activités de Françoise Giroud avaient du reste déjà largement été évoquées dans la presse infâme (i.e. d’extrême-droite), en particulier sa nouvelle Jalouse, parue dans Le Pont (n°9, 28 février 1943), « Hebdomadaire de l’amicale des travailleurs français en Allemagne » créé à Berlin en 1941 (cf. Jean Montaldo, Jean-Louis Remilleux, « Quand la Giroud écrivait pour les Nazis », L’Idiot international, 17 mai 1989, p.5 ; Le Crapouillot, « La gauche dans la Collaboration », nvl.série, n°110, septembre-octobre 1992, p.59). Mais, après tout, François-Charles Bauer ne fut-il pas un remarquable critique de cinéma dans maintes publications de Paris et de Vichy, jusqu’en juillet 1944, uniquement pour jouer double jeu et camoufler ses hauts faits de Résistance ? Cela vaudrait la peine d’aller regarder un de ces jours si Giroud-Holbane fut une aussi bonne critique de cinéma dans Paris-Midi.


Note :

(1) En revanche, elle signait Françoise Giroud dans Paris-Soir (édition de Lyon) au début de la période.

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RAISON D'UNE EXÉCUTION

19 Septembre 2010, 23:50pm

Publié par Mister Arkadin

http://www.librairie-brillat-savarin.be/wp-content/uploads/2010/09/NOUVELLE-REVUE-D-HISTOIRE-50.jpgDans un article paru dans La Nouvelle Revue d'Histoire (n°50, dossier "Vichy, le temps des énigmes"),  ainsi que dans une émission du « Libre journal des historiens » (Philippe Conrad et Dominique Venner, Radio Courtoisie, jeudi 16 septembre 2010, de 18h00 à 21h00), l'historien du cinéma Philippe d'Hugues revient  sur le cinéma sous Vichy, ainsi que sur quelques idées reçues relatives à l'écrivain, journaliste et critique de cinéma Robert Brasillach. Il donne notamment une explication inédite du refus de sa grâce par le général De Gaulle (enregistrement de la première partie de l'émission, aux environs des minutes 55 à 65) (1),   qui concerne également l'écrivain Henri Béraud, à propos duquel j'ai publié une étude sur ses rapports au cinéma.  


(1) Deuxième partie de l'émission.

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CINÉMA ET RADIO : SEMAINE DU 18 SEPTEMBRE 2010

17 Septembre 2010, 23:22pm

Publié par Mister Arkadin

Rattrapages :

http://www.francesoir.fr/sites/default/files/imagecache/article_image/claude-chabrol_2.jpg

Hommages au cinéaste Claude Chabrol (12 et 13 septembre 2010) :

- France Culture : « Claude Chabrol s’en est allé » ; « Hommage à Claude Chabrol »

- France Info : « Le cinéaste Claude Chabrol est mort » ; « Les réaction du monde politique et du cinéma » ; « Chabrol par lui-même » ; « Portrait de Chabrol par Isabelle Huppert, son actrice fétiche » ; « Avec Chabrol, la France perd son miroir » ; « Claude Chabrol ne voulait pas avoir trop de succès »

- France Inter

http://www.royalbooks.com/pictures/74106.jpg

« France Bleu Midi », mardi 14 septembre 2010 : Claude Lelouch

« La chronique de Laurent Gerra », RTL, mercredi 15 septembre 2010, de 8h50 à 9h00 : un film en préparation, La Môme et les piranhas


Émissions radiophoniques sur le cinéma de la semaine en cours :

« Radio libre » (Arnaud Laporte), samedi 18 septembre 2010, de 15h30 à 17h00 : Yasmine Reza (écrivain et réalisateur), pour la sortie en DVD de son film Chicas

« Mauvais genres » (François Angelier), samedi 18 septembre 2010, de19h00 à 20h00 : « DVD : la Corée », à propos de Thirst de Park Chan-wook et de Mother de Bong Joon-ho

« Regarde les hommes changer » (Frédéric Taddéï), Europe 1, dimanche 19 septembre 2010, de 18h15 à 19h00 : Christian Clavier (acteur)

« Vous allez en attendre parler » (A. Caron), Europe 1, dimanche 19 septembre 2010, à 19h00 : Francis Veber (acteur et réalisateur)

« Easy tempo » (Laurent Valéro et Thierry Jousse), France Musique, dimanche 19 septembre 2010, de 23h00 à 00h00 : « Randy Newman, une figure de la musique populaire américaine » (et de la musique de films), 3ème épisode

« Pas la peine de crier » (Marie Richeux), France Culture, du lundi 20 au vendredi 24 septembre 2010, de 6h00 à 7h00 : Romain Goupil (acteur et réalisateur)

« Le fou du roi » (Stéphane Bern), France Inter, mardi 21septembre 2010, de 11h05 à 12h30 : Kad Merad (acteur)

« Le 5/7 Boulevard » (Philippe Collin), France Inter, mardi 21septembre 2010, de 17h00 à 19h00 : Christophe Honoré (réalisateur), pour son film L’Homme au bain

« RTL Soir » (Christophe Hondelatte), RTL, mardi 21 septembre 2010, à 18h00 : Kad Merad (acteur)

« Hors-Champs » (Laure Adler), France Culture, mardi 21 septembre 2010, de 22h15 à 23h00 : Nobuhiro Suwa (cinéaste)

« Voulez-vous sortir avec moi ? », France Inter, mardi 21 septembre 2010, à 23h16 : Christophe Honoré (réalisateur) et François Sagat (acteur), pour leur film L’Homme au bain

« Culture vive » (Pascal Paradou), RFI, mercredi 22 septembre 2010, à 9h10 – rediffusion à 17h10 : Rachid Bouchared (réalisateur), pour son film Hors-la-loi

« Passion classique » (Olivier Bellamy), Radio Classique, mercredi 22, jeudi 23 septembre 2010, à 18h00 : Léa Drucker (actrice) ; Carole Bouquet (comédienne)


Rediffusions :

« La joie de vivre » (Henri Spade), « Les nuits » de France Culture, nuit du jeudi 23 au vendredi 24 septembre 2010, de 1h00 à 2h21 : Pierre Larquey (1955)

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« Le cinéma des cinéastes » (Claude Jean-Philippe), « Les nuits » de France Culture, nuit du vendredi 24 au samedi 25 septembre 2010, de 2h41 à 3h32 : Éric Rohmer (1976)


Compléments et rappels :

- Grille des émissions de radio spécifiquement consacrées au cinéma

- Liste des émissions récentes de France Info sur le cinéma

- Liste des invités des émissions de radio d’information sur le site "Zapping du paf"

- Le fil d’information relatif au cinéma de l’AFP

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TOUS LES PRÉTEXTES... - PLAGE - II

16 Septembre 2010, 23:08pm

Publié par Mister Arkadin

TOUS LES PRÉTEXTES SONT BONS…

…AU CINÉMA…

…POUR DÉSHABILLER LES FEMMES !



PLAGE - II

 

 

 

 

Miami Unrated Edition

 

Miami Unrated Edition (2007) 

 

 

Miami Unrated Edition (2007) 2

 

 

 

Nathalie Galan dans Gros dégueulasse

 

 

Nathalie Galan dans Gros dégueulasse

 

 

 

Ornella Muti dans Summer Affair

 

 

Ornella Muti dans Summer Affair

 

 

 

Rachel McAdams & Meredith Ostrom dans My Name is Tanino

 

 

Rachel McAdams & Meredith Ostrom dans My Name is Tanino

 

 

 

Regina Nemni dans Eros

 

 

Regina Nemni dans Eros

 

 

 

Sophie Hilbrand dans Zomerhitte

 

 

Sophie Hilbrand dans Zomerhitte

 

 

 

Sophie Marceau dans Descente aux enfers

 

 

13

 

 

14

 

 

15

 

 

16

 

 

 

Ursula Buchfellner & Olivia Pascal dans Cola Candy Chocolate

 

 

Ursula Buchfellner & Olivia Pascal dans Cola Candy Chocolat

 

 

 

Valentine Demy dans Sapore di donna

 

 

Valentine Demy dans Sapore di donna

 

 


 

Esquisse de la prochaine galerie, nu de dos :

 

 

 

Ornella Muti dans Conte de la folie ordinaire

 

 

Ornella Muti dans Conte de la folie ordinaire

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"L'ORDRE ÉTABLI" DES "COLLABORATEURS"

16 Septembre 2010, 02:00am

Publié par Mister Arkadin

Toujours plus soucieux de "bousculer l'ordre établi", selon la vocation proclamée en "édito", Les Inrockuptibles viennent de changer de "formule". Près de cinquante pages de pub sur cent quarante-huit ; dans l'ours, une bonne trentaine de "collaborateurs" (pigistes sans doute ; et stagiaires ? en majorité "intellos précaires" à coup sûr), en plus des permanents (trois pour le cinéma, sur dix signataires...). Pas de doute, "l'ordre établi" n'a qu'à bien se tenir avec la bande du banquier Pigasse !


Compléments :

(5 décembre 2010) : les "collaborateurs" sont quarante dans l'ours du n°783 (1-7 décembre 2010), preuve que Les Inrockuptibles est de plus en plus un journal en phase avec les évolutions actuelles, en l'occurrence la précarisation du travail : n'est-ce pas une qualité pour un magazine qui se veut aussi "tendance" ?

(25 janvier 2011) : un autre observateur a relevé quelque anomalie dans l'ours de ce magazine, mais pas avec le même regard que moi, Marc Cheb Sun ayant titré son article sur le sujet « Les Inrocks font peau neuve, mais restent blancs ! » Ces petits messieurs-dames des Inrocks se piquant de cinéphilie, ça a dû leur rappeler le titre d'un des premiers films Lumière : L'Arroseur arrosé !

(24 février 2012) autre illustration du principe de "l'arroseur arrosé" avec la diversité au Mouvement les Jeunes Socialistes).

(30 avril 2012) Je tombe en bibliothèque sur une Anthologie des Inrockuptibles sous-titrée "25 ans d'insoumission", et n'arrive pas à déterminer s'il s'agit d'ironie ou d'infatuation.

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A FORCE DE COURIR...

14 Septembre 2010, 23:05pm

Publié par Mister Arkadin

La nouvelle grille des programmes de France Culture ne laisse guère présager une interruption de la détérioration progressive de Radio France. D’après la formidable "liste de diffusion" sur France Culture A Ne Pas Rater (ANPR), l’objectif de la station serait de devenir « une radio pleinement de son époque ». Objectif qui ne mange pas de pain et qui paraîtrait parfaitement louable s’il ne faisait pas écho au sinistre « une radio comme les autres » de Laure Adler. Des « radios comme les autres » « pleinement de leur époque », la bande FM en est déjà remplie. Pourquoi une de plus ? Et pourquoi quasiment plus qui permette « d’écouter la différence » ?http://www.fonduaunoir.com/images/dvd/Daney.jpg

"A force de courir après le public, on finit par ne plus voir que son c...", a dit le poète. Dans le même ordre d'idées, en écoutant le consternant "habillage" des émissions sur Serge Daney diffusées cet été, je me suis souvenu qu'à la fin de sa vie, atteint du Sida, il avait déclaré : "Si l'on devait créer un Sidathon, je serais prêt à payer pour que cela ne puisse pas se faire." Gageons que Daney aurait aussi été prêt à payer pour qu'on ne prétende pas lui rendre hommage à la manière de France-Cul. Heureusement que l’ANPR et les « Nuits » de France Culture sont là pour nous rappeler les merveilles que nous devons tout de même à cette station !

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