Pour tester les déclarations de "libéralisme" des patrons de Radio Courtoisie, qui assurent que les patrons d’émission sont totalement libres de leur contenu, je glisse parfois, quand je participe au "Libre journal du cinéma", ce qu’un certain humoriste appellerait des petites "quenelles", soit en citant des publications qui ne sont pas en odeur de sainteté sur cette chaîne (Télérama, Libération et Les Inrockuptibles, principalement), soit en faisant l’éloge de films immigrationnistes (quand ils sont bons, car il y en a, tel Travaux, on sait quand ça commence, de Brigitte Rouan), soit en parsemant la rubrique nécrologique de rappels de la carrière de telle ou telle actrice porno (Marylin Chambers, notamment).
Lors de la première émission à laquelle j’avais participé, j’avais prévu d’inciter les auditeurs à aller voir Anatomie de l’enfer, film de Catherine Breillat qui venait de sortir. Las, le film ne valait pas tripette, j’en rendis compte en exprimant par conséquent toutes les réserves qu’il m’inspirait, me promettant que ce serait partie remise.
Je me souviens avoir aussi tenu à appeler l’attention sur le numéro 550 de L’Avant-Scène cinéma (mars 2006), qui fut le premier consacré à un film pornographique, ou du moins traitant de la pornographie : Exhibition, de Jean-François Davy.
Davy fut sans doute si fier de cet honneur (faire l’objet d’un "Avant-Scène", pas qu’on parle de lui sur Courtoisie – quoique !) que le numéro a été reproduit en bonus d’un coffret DVD de ses films : "Exhibition(s)". J’avouerais que, si je l’avais remarqué lors de sa parution, je ne sais si j’en aurais fait la réclame chez monsieur d’Hugues !