Mister Arkadin

LJC DU 7 JUIN 2018 : À LA DÉCOUVERTE DE PIERRE RISSIENT, HOMME DE CINÉMA

12 Juin 2018, 22:19pm

Publié par Mister Arkadin

 

Les invités du "Libre journal du Cinéma" (LJC) du jeudi 7 juin 2018 [1], que j’ai dirigé (enregistrement), étaient Laurent Chollet (éditeur, écrivain et historien de la cinéphilie) et Bernard Martinand (cofondateur du Nickel Odéon, ancien programmateur de la Cinémathèque française), pour un hommage à Pierre Rissient.

A été évoqué la ressortie en salles de son second et dernier film, Cinq et la peau.

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Notes :

[1] L'émission peut aussi être écoutée sur le site officiel de la station, librement pendant une semaine, dans les archives pour les adhérents, ensuite. Scripts des anciennes émissions (2005-2014).

 

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UNE PETITE SOEUR DE MAUREEN O'HARA AVEC LES YEUX DU LOUP DE TEX AVERY (ET) L'AIR BENÊT DE GEORGES CLOONEY

4 Juin 2018, 12:01pm

Publié par Mister Arkadin

« Elle est devant l’entrée de la boîte. Une merveille. Du genre à vous faire croire que l’on réussira un jour à construire un monde où tout serait luxe, calme et volupté. Une fée celtique. Une petite sœur de Maureen O’Hara. » (p.11)

 

« Elle s’est garée comme elle a pu, les places sont chères sur le boulevard, et elle se dirige vers la porte comme si elle flottait dans l’air. Deux rombiers, largement imbibés, et pas seulement d’alcool, l’interpellent avec les yeux du loup de Tex Avery, mais sans agressivité. » (p.11)

« Des mouvements sont perceptibles du côté du couloir. Une voix d’homme qui chuchote. Une autre qui lui répond.

- Tu as entendu ?

- Ouais… Comme disait Raimu, y’a des inconnus dans la casbah… » (p.34)

« Pour me fondre dans la masse, j’ai mis ma casquette irlandaise, genre L’Homme tranquille (tu parles…), et Jocelyne porte un foulard qui cache ses cheveux roux. » (p.64)

« Je dis "qui d’autre" avec l’air benêt de Georges Clooney nous vendant son caoua à coup de what else ? Mais je suis inquiet. » (p.65)

« Elle est aérienne. Le maquillage des autres filles est un brin outrancier. Pas le sien. Elle occupe l’espace sans jamais en faire trop. Mais sensuellement. Les clients ne s’y trompent pas qui, si Madame Stella ne veillait au grain, se jetteraient sur elle avec l’appétit du loup de Tex Avery. » (p.71)

 

« - Couchez-vous, ne bougez plus ! On a la situation sous contrôle !

Tu parles, Charles… Je fais une tentative de médiation avec les "assiégés" :

- Rachid, tu sors tranquillement avec tes gus, les mains en l’air ! Sinon on te fait un remake d’Apocalypse Now !

Je n’ai pas dû être assez convainquant. » (p.123)

Extraits de Le Hussard fonce dans le tas, roman d’Alain Sanders, Éditions Auda Isarn, mai 2018, 144 p.

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