ÉLOGE DE CES "ÉGOÏSTES INOFFENSIFS", LES CINÉPHILES
(La Semaine Mondaine, 27 août 1924, p.1)
Site personnel de Pascal Manuel Heu, consacré à ses publications, au cinéma et à la critique. Page complémentaire : https://www.facebook.com/Mister-Arkadin-1041074065975069/
(La Semaine Mondaine, 27 août 1924, p.1)
(Gringoire, 3 mai 1929, p.10)
Faisons d'une pierre deux coups dans cette "brève d'archives" en participant à l'"hommage national" rendu au documentariste Claude Lanzmann par la reproduction d'un papier rapportant l'opinion du "nouveau philosophe" André Glucksmann, disparu il y a trois ans :
Du temps où Altman pouvait côtoyer Bardèche, Lehmann et Vidal Champeaux et Vinneuil, Arnoux Brasillach et Croisset, etc. :
(extrait du quotidien L'Intransigeant, 30 mars 1937, p.7)
Éric Zemmour a intitulé "Qu'il est triste d'avoir raison" le compte rendu qu'il vient de publier sur Doit-on le dire ?, recueil des chroniques publiées par Jacques Bainville dans l'hebdomadaire Candide entre 1924 et 1936.
Qu'on en juge par la chronique ci-dessous, parue en Une du quotidien La Liberté du 16 décembre 1930 :
A partir de quand rien d'inconnu ne pouvait subsister au monde, grâce au cinéma, où il pouvait dorénavant être possible de tout voir ? à partir de quand pouvait-on montrer à quel point on se désintéressait de telle ou telle chose, de tel spectacle par exemple, ou à quel point on avait pu "y échapper", en indiquant qu'on était "passé entre les gouttes" "même dans les cinémas..." ?
Un indice avec la coupure de presse suivante, tirée de la revue littéraire et artistique La Plume indochinoise (n°11, 15 décembre 1912) :
Intrigué par la présence de l’encyclopédiste et polémiste Henry Coston dans la liste des « Journalistes et critiques cinégraphiques » donnée par Le Tout-Cinéma de la « saison 1938-1939 » (1), j’ai effectué une petite recherche sur Internet pour voir dans quelle publication ce spécialiste des recherches sur la judéo-maçonnerie, les "200 familles" et la finance internationale, pouvait avoir rendu compte des films à l’époque (je n’ai pas trouvé) et, plus généralement, quels ont pu être ses liens avec le septième art (en dehors d’un livre sur le cinéma comme "arme de guerre", compilation assez bordélique, farcie d’erreurs, mais contenant tout de même quelques informations précieuses).
A défaut de trouver grand-chose, je constate que le 13ème anniversaire de sa mort sert de prétexte à certains pour entretenir "la flamme". Je le fais à ma manière, en ce 26 juillet, en reproduisant un extrait du courrier des lecteurs de l’hebdomadaire cinéphilique Cinéa (n°130, 1er avril 1929, page 21) :
Note :
(1) La présence d’Alfred Sauvy dans cette liste ne m’a pas moins déconcerté.
Alors que le CSA cherche à renforcer ses missions de contrôle des faibles d'esprit que sont les "citoyens" français, incapables de convenablement s'orienter sur la Toile pour repérer les "bons" sites et surtout ne pas fureter hors des sentiers battus, je tombe (grâce au site Gallica, émanation d'une institution tout ce qu'il y a de plus correct, la BnF - quoique, n'est-ce pas Voltaire qui parlait de l'"horrible danger de la lecture" ?) sur un article paru dans Le Carnet de la semaine du 16 décembre 1917 (n°132, p.9) qui évoque déjà le problème soulevé par la surveillance de "l'audiovisuel". Je m'empresse donc de partager cette trouvaille - et pas seulement parce que l'article est signé par le frère d'un charmant monsieur dont j'ai fait la nécrologie :
Complément : le Président du CSA est auditionné demain, mardi 6 mai 2014, par la commission des affaires culturelles de l'Assemblée nationale (la vidéo sera disponible ici).