Mister Arkadin

"PORNO AU FÉMININ"

27 Mars 2008, 17:41pm

Publié par Mister Arkadin

 

Cela fait un moment que l'on essaie de nous "vendre", non seulement un cinéma érotique féminin (à la sauce Breillat), mais une pornographie proprement féminine, car réalisée par des femmes, sinon pour des femmes, et donc "différente", parce que dénuée du machisme habituel et dépourvue de la vulgarité caractéristique de la production courante. Je serais tout prêt à y croire très fort, et fort curieux de voir ce que cela donne de si prodigieusement distingué (par rapport au bas porno masculin – ce serait alors peut-être l’occasion de distinguer le porno et la porno, comme disent les Québécois)… mais n'ai encore rien vu de vraiment convaincant, que ce soit les tentatives d’Ovidie (je n’ai toutefois vu que la première) ou des Scandinaves (qui se situent de nouveau à l’avant-garde en matière de sexualité filmée, comme au bon vieux temps du tournant des années 1970).

 

Peut-être serons-nous mieux instruits à ce sujet ce soir grâce au documentaire Le porno au féminin (pendant de "la perfection au masculin" ?), diffusé sur Arte, qui, après avoir célébré le "porno gay", doit avoir bien assuré la promotion de son "porno féminin" pour qu’il ait été conseillé à la fois par 20 minutes et par Métro, ainsi que sur le site de Télérama (mais pas dans la version papier). Espérons des révélations - par exemple dans Female Fantasies, d’une certaine Petra Joy, dont on peut voir la bande-annonce en ligne -, à tout le moins des découvertes, à tous les sens du terme !...

Voir les commentaires

CINÉMA ET RADIO : SEMAINE DU 29 MARS 2008

27 Mars 2008, 15:47pm

Publié par Mister Arkadin

Voici la liste des émissions radiophoniques sur le cinéma de la semaine à venir :

D'abord un rattrapage de la semaine précédente - Vendredi 28 mars, à partir de 7h40, France Culture : « Les Matins » (Ali Badou), avec Véronique Cayla (directrice de CNC) pour un bilan de l'année cinématographique 2007

Samedi 29 mars, de 8h10 à 9h00, France Culture : « Masse critique » (Frédéric Martel, « Le magazine des industries culturelles »), avec Alain Sussfeld (Directeur général d’UGC), sur « Le cinéma dans la ville »

Samedi 29 mars, de 11h00 à 12h00, Europe 1 : « Rencontre » (Isabelle Morizet), avec la comédienne Emmanuelle Béart

Samedi 29 mars, de 11h30 à 12h30, RTL : « Vos plus belles années » (Patrick Sébastien et Rémi Castillo), avec la comédienne Mathilda May


Samedi 29 mars, de 18h30 à 19h45, RTL : « Le grand studio » (Eric Jean-Jean, Anthony Martin et Patrick Sébastien), avec Emmanuelle Béart, Franck Dubosc, Serge Le Bihan, François-Xavier Demaison et Fabien Onteniente, à l’occasion de la sortie film Disco

Dimanche 30 mars, de 11h00 à 12h00, Europe 1 : « Tu l’as dit, Baffie » (Laurent Baffie), avec le comédien Franck Dubosc, à l’occasion de la sortie film Disco, et le réalisateur Samuel Benchetrit, à l’occasion de la sortie de son film J’ai toujours rêvé d’être un gangster

Dimanche 30 mars, à partir de 19h00, TSF Jazz : « Jazz Fan » (Laure Albernhe ; rediffusion le jeudi 3 avril à 23h00) avec Noël Simsolo, acteur, scénariste, cinéaste, écrivain, critique et historien du cinéma

Lundi 31 mars, de 12h00 à 13h30, Radio Courtoisie : « Libre journal de Philippe Maxence », avec Philippe d’Hugues, pour sa Chronique buissonnière des années 50 (Éditions de Fallois), dans laquelle il est longuement question du cinéma

Lundi 31 mars, à 17h10, RFI : « Culture vive » (Pascal Paradou), avec le cinéaste Jacques Doillon, pour la sortie de son film Le Premier venu

avril, de 15h00 à 16h00, Europe 1 : « Regarde les hommes changer » (Frédéric Taddéï), avec le cinéaste Jacques Doillon, à l’occasion de la sortie de son film Le Premier venu

Mercredi 2 avril, de 21h04 à 22h00, France Inter : « Sur la route » (Laurent Lavige), notamment sur le film Sacco et Vanzetti

Jeudi 3 avril, de 18h00 à 21h00, Radio Courtoisie : « Libre journal des Historiens » (Philippe Conrad, Bernard Lugan et Dominique Venner), avec Philippe d’Hugues, pour sa Chronique buissonnière des années 50 (Éditions de Fallois), dans laquelle il est longuement question du cinéma, et pour l’entretien qu’il a donné à la NRH (n°36, mai-juin 2008) à l’occasion de la sortie de ce livre le 18 mars dernier


Jeudi 3 avril, de 21h04 à 22h00, France Inter : « Sur la route » (Laurent Lavige), notamment sur Jeanne Moreau et sur le film L’Arnaque

Vendredi 4 avril, de 21h00 à 21h55, RCF : « Médiagora » (Claude Carrez), avec l’écrivain, scénariste et réalisateur Philippe Claudel, pour son film Il y a longtemps que je t’aime

---

À noter également des rediffusions d’anciennes émissions sur le cinéma :

Nuit du samedi 29 mars au dimanche 30, de 04h30 à 06h00, France Culture (« Nuits ») : « Mardis du cinéma » (Jacques Munier) du 18 février 1997 sur « Les comédies disparates de Pedro Almodovar »

Nuit du dimanche 30 mars au lundi 31, de 04h30 à 06h00, France Culture (« Nuits ») : « La joie de vivre » (Henri Spade et Robert Chazal) du 3 janvier 1954, sur Simone Signoret

---

Liens et informations complémentaires :

Rappel : Grille des émissions de radio spécifiquement consacrées au cinéma

- Du 21 janvier au 13 avril 2008, Radio Classique présente « Les Élections de la musique de film », 60 musiques candidates étant classées par thématique (romance, road-movie, western...) et diffusées à l'antenne deux par deux, en confrontation

 

Voir les commentaires

TOUS POUR OU TOUT CONTRE GUITRY ?

26 Mars 2008, 00:00am

Publié par Mister Arkadin

Dans mon article du 25 janvier sur Alfred Hitchcock, j’ai esquissé le programme d’un travail d’ « anthropologie de l’admiration », en matière de cinéma, qui pourrait être réalisé pour le "maître du suspens", mais également pour des cinéastes comme Guitry ou Pagnol.

Dans le dernier numéro de 1895, la très riche revue de l’association française de recherche en histoire du cinéma (AFRHC), François Albéra, toujours aussi productif et stimulant (à défaut d’être toujours pleinement convaincant), pose quelques jalons de ce travail à propos de Guitry. En s’interrogeant à la manière d’Alain Badiou (« De quoi Sacha Guitry est-il le nom ? »), il examine, à grandes enjambées, la réception critique du cinéaste Guitry, depuis sa réévaluation par les Cahiers dans les années 1950 jusqu’à aujourd’hui. Il ne s’interroge guère que dans le titre à vrai dire, la célébration de Guitry opérée récemment à la Cinémathèque française et dans la presse lui paraissant pouvoir être reliée à la politique menée par Nicolas Sarkozy et à une résurgence de pétainisme, qui est à son avis marquée par la misogynie, la xénophobie, l’antiparlementarisme et le « consentement aux valeurs patriotiques éternelles », dont aurait toujours fait preuve Sacha Guitry, aussi bien dans sa vie que dans son œuvre, théâtrale comme cinématographique.

On pourrait chicaner Albéra ici ou là, notamment sur le reproche fait à Guitry de ne pas clairement condamner les travers de ses personnages (les « épingler », écrit Albéra), qu’il partagerait donc entièrement, de ne pas mettre un écriteau dans quelques plans de son film où il serait par exemple écrit : « Ce n’est pas bien de tenir des propos moqueurs sur les femmes » ; de la même façon qu’il est écrit sur les paquets de cigarettes que « Fumer tue ». Albéra disant cela de façon autrement savante que moi, cela va de soi, laissons lui la parole : « Encore faudrait-il ne pas laisser ce langage se clore sur lui-même, sur sa fonctionnalité que couronne le bon mot, encore faudrait-il laisser "fuir" le sens dans un excès ou une panique qui désignerait la faille de cette bonne conscience sexiste. » Le prologue de Faisons un rêve dénoncé ici par Albéra étant l’une des séquences des films de Guitry qui me plaît le moins, je me garderai de pousser plus loin mes réserves à ce sujet. Je comprends mieux cependant à la lecture de ses arguments comment Sade peut encore effaroucher tant de hautes consciences (tant mieux ! me direz-vous) et être considéré quasiment comme un précurseur des nazis par un Michel Onfray. Sade ne s’est certes guère embarrassé d’avertissement moralisateur dans sa description des vices de son temps, sinon au début de l’histoire de Justine, mais d’une façon bien trop ironique pour trouver grâce aux yeux de nos si sérieux philosophes et historiens.

J’ironise à mon tour, alors même que la lecture de l’article d’Albéra me semble indispensable pour se déprendre un peu de l’atmosphère d’unanimisme qui entoure désormais la personne et les films de Guitry dans les milieux cinéphiles français. Le retournement complet de l’opinion à leur propos a quelque chose de suspect, voire de déplaisant. Elle montre en tout cas à quel point nous sommes dépendants des modes et des mots d’ordre, à quel point le suivisme, la peur de ne pas avoir la bonne opinion prend le pas sur l’affirmation de ses propres goûts, quand ce n’est pas sur la capacité même de chacun d’en avoir en propre. Il était inconcevable dans les années 1930 et 1940 de ne pas voir en Guitry (ainsi qu’en Pagnol) un simple propagateur du « théâtre filmé », des esprits ô combien brillants s’y étant laissés prendre dans une assez large mesure (tel Émile Vuillermoz, pourtant son ami) ; il est désormais, après Truffaut, difficile d’écrire ou d’admettre au sein d’un cénacle cinéphile que les films de Guitry sont loin d’être tous enthousiasmants. Je suis pour ma part résolument contre la peine de mort. Mais cela m’horripile que l’opinion inverse n’ait dorénavant quasiment plus droit à l’expression, alors qu'elle était majoritaire il y a trente ans, et que ses partisans doivent être considérés comme des ennemis du genre humain, les journalistes bien-pensants rappelant opportunément de temps en temps l’avis de tel ou tel à ce sujet pour le pointer du doigt avec dégoût (par exemple Alain Delon). Gageons que, dans une vingtaine d'années, les adversaires de "l'ultime liberté" (comme dit Télérama à propos de l'euthanasie, n°3037, 26 mars 2008, p.7) seront aussi stigmatisés comme de dangereux intégristes que ne le sont aujourd'hui les opposants à l'avortement (1). De même, il semblait quasiment impossible au lancement de l’exposition de la Cinémathèque de ne pas voir en Guitry l’un des plus grands cinéastes français et de ne pas se dire ravi par l’ensemble de sa production.

François Albéra tord un peu trop le bâton dans l’autre sens à mon goût ; je persiste à trouver du génie à certains Guitry, au Roman d’un tricheur surtout, à La Poison, et beaucoup de charme à bien d’autres de ses films, y compris La Malibran, que l’on serait bien inspiré de ressortir au moment où Cecilia Bartoli rend hommage à sa devancière. Reconnaissons cependant à Albéra l’immense mérite d’avoir relancé le débat sur Guitry, de façon vigoureuse (sinon toujours rigoureuse), de façon hardie et pour l’essentiel pertinente.


 

(1) Camille Galic cite dans son éditorial de Rivarol du 28 mars 2008 les propos très clairs à ce sujet du futurologue et conseiller favori des présidents français, de Mitterand à Sarkozy, le sieur Attali. On peut les retrouver ici.

Voir les commentaires

CINÉMA ET RADIO : SEMAINE DU 22 MARS 2008

24 Mars 2008, 09:06am

Publié par Mister Arkadin

Voici la liste des émissions radiophoniques sur le cinéma de la semaine en cours :

Samedi 22 mars 2008, de 10h00 à 11h00, France Culture : « Concordance des temps » (Jean-Noël Jeanneney), sur « Hollywood, le choc des pouvoirs », avec Yannick Dehée (éditeur et directeur de la publication de la revue Le Temps des médias)

Samedi 22 mars 2008, de 15h00 à 17h00, France Culture : « Ça me dit l’après-midi » (Frédéric Mitterrand), avec la cinéaste Chantal Akerman, à l’occasion du Festival international de Films de femmes à Créteil

Dimanche 23 mars, à 12h05, Vivre FM (« radio associative destinée aux personnes handicapées et à tous ceux concernés par le handicap et l’exclusion ») : « Le 6e sens » (Mathieu Simonet), avec Tony Arnoux, attaché de presse du film road-movie au Liban Je veux voir (de Joana Hadjithomas et Khalil Joreige)

Mardi 25 mars, de  9h10 à 9h35, France Inter : "Esprit public" (Vincent Josse), avec le comédien Jean-Louis Trintignant, sur ses souvenirs de cinéma.

Mardi 25 mars, de 17h05 à 18h00, France Inter : « Nonobstant » (Yves Calvi), avec la comédienne Anouk Grinberg

Vendredi 8 mars, de 09h00 à 11h00, Radio Classique : « Musiques de stars » (Olivier Bellamy), avec l’acteur Christian Clavier – Rediffusion le samedi 9 mars à 13h00

 

---

Rattrapage (émissions pouvant encore être écoutées ou récupérées sur le net) :

Lundi 10 mars, de 17h00 à 17h55, France Culture : « Du grain à moudre » (Julie Clarini et Brice Couturier), sur les cinémas d’art et d’essai (« réussissent-ils trop bien ? »), avec Roch-Olivier Maistre (Médiateur du Cinéma, Conseiller-maître à la Cour des comptes), Eric Lagesse (Directeur général de Pyramide), Patrick Brouiller (Président de L'Association Française des Cinémas d'Art et Essai (AFCAE), Exploitant de salles), Jean-Marie Dura (Directeur général d’UGC du réseau France et International), Laurent Creton (Economiste, Professeur université Paris 3 en économie du cinéma)

Mardi 18 mars, de 19h30 à 21h00, Radio Courtoisie : « Libre journal des contribuables » (Benoîte Taffin), avec Guy Milière, pour son livre Michael Moore. Au-delà du miroir (Editions du Rocher) – émission disponible ici


Mardi 18 mars, de 21h30 à 23h00, Radio Courtoisie : « Libre journal des enjeux actuels » (Arnaud Guyau-Jeannin), avec Jean-Marie Le Pen, juriste, éditeur phonographique et homme politique (député français au Parlement européen) évoquant les acteurs qui lui ont témoigné de la sympathie (Mouloudji, Maurice Ronet, Gérard Blain, Alain Delon, Arletty, Brigitte Bardot, Pierre Fresnay) – émission disponible ici

---

Liens et informations complémentaires :

Rappel : Grille des émissions de radio spécifiquement consacrées au cinéma

- Du 21 janvier au 13 avril 2008, Radio Classique présente « Les Élections de la musique de film », 60 musiques candidates étant classées par thématique (romance, road-movie, western...) et diffusées à l'antenne deux par deux, en confrontation.

Voir les commentaires

FLORILÈGE SKORECKI

22 Mars 2008, 00:01am

Publié par Mister Arkadin

 

Il y a un an, Louis Skorecki quittait Libération, où il avait tenu pendant des années la chronique quotidienne « Le Film » de la page « Télévision ». À l’occasion de cette anniversaire, voici un petit florilège de ses fameux aphorismes :Louis-Skorecki.jpg

 

« Avant le cinéma, il y a toujours le cinéma. » (7 octobre 2004).

 

« La nouvelle vague n'a pas produit grand-chose de nouveau. » (8 novembre 2004).

 

« On reconnaît le cinéphile à son sourire idiot. » (9 novembre 2004).

 

« La dernière chronique de Skorecki vaut cent fois le dernier Godard. » (25 novembre 2004).

 

« Aimer Rambo, c'est un signe de distinction. » (29 novembre 2004).

 

« Quand le cinéma précède le cinéma, c’est la preuve qu’il existe encore en tant que "cinéma". » (1er décembre 2004).

 

« Il faut d'abord admirer le jeune Ford (surtout la trilogie Will Rogers) et pas le vieil homme bougon que quelques chefs-d'oeuvre complaisants (L'homme qui tua Liberty Valance, la Prisonnière du désert) ont imposé au monde des bobos et des gogos. » (6 décembre 2004).

 

« C’est un film qui rime avec lui-même. – Tu peux t’expliquer ? – Non. » (10 janvier 2005).

 

« Qu’est-ce qui est le plus important au cinéma ? - Le cinéma. - C’est quoi, le cinéma ? – Ben, c’est le cinéma. » (12 janvier 2005)

 

« Tu crois qu’on les apprend par cœur, tes chroniques ? – On devrait. » (3 mars 2005).

 

« Ah ah ah, Skorecki. C’était le bon temps. Qu’est-ce qu’il devient ? – Il travaille en usine. » (8 juillet 2005).

 

« Je n'aime pas le cinéma. Depuis quand au juste ? Dix ans, vingt ans, je ne sais plus. Je sais comment ça s'est passé mais pas quand. Ce n'est pas tant que les films devenaient mauvais (ils le devenaient), c'est que les spectateurs de cinéma, joyeux festivaliers et crétins à temps plein, devenaient eux aussi de plus en plus mauvais. S'il y a une chose dont je suis sûr, c'est que je ne faisais pas partie de ce monde, et qu'il faisait encore moins partie du mien. J'ai cessé de faire des films, j'ai surtout cessé d'avoir le désir d'en faire. Dans ces conditions, dira-t-on (on me l'a souvent dit), pourquoi continuer à écrire sur le cinéma ? C'est qu'écrire et aimer sont deux choses différentes. Le seul grand théoricien français du cinéma, qui n'est ni André Bazin, ni Serge Daney, mais Jean-Pierre Oudart, ne s'est jamais intéressé qu'à la peinture. Personne n'a jamais moins aimé le cinéma que lui. Ce n'est pas comme s'il avait un jour cessé de l'aimer, il ne l'a jamais aimé. » (27 janvier 2005).

 

« Ils sont combien, à ton avis, les grands cinéastes qui ne sont pas des crapules ? […] Il faut être dur pour faire du cinéma. » (8 mars 2005)

 

« La télévision et le cinéma, c'est pareil. Il n'y a que les crétins pour ne pas s'en rendre compte. » (11 mars 2005)

 

« Plus un film est beau, plus il s'oublie vite. » (11 avril 2005)

 

« - Du téléfilm filmé ? - C'est ça. Aucun relief. Pitoyablement plat. Empesé, amidonné. - C'est souvent bien, ça. - Quand c'est Resnais, oui. - Tu aimes Resnais maintenant ? - I Want To Go Home, surtout. - Mais c'est raté. - C'est ça qui est bien. » (26 avril 2005)

 

« Eastwood, c'est juste un connard d'amateur de jazz. » (28 avril 2005)

 

« Drôle d'objet, aurait-il dit. Une manière de film pédé hétérosexuel, si vous voyez ce que je veux dire. » (sur Falbalas, 2 novembre 2005)

 

« Le cinéma d'aujourd'hui, que vous l'aimiez ou pas, s'appelle télé-réalité. » (12 janvier 2006)

 

« Je n'aime pas le cinéma. » (26, 27 et 30 janvier 2006 ; 8 février 2006)

 

« Le seul grand théoricien français du cinéma, qui n'est ni André Bazin, ni Serge Daney, mais Jean-Pierre Oudart, ne s'est jamais intéressé qu'à la peinture. Personne n'a jamais moins aimé le cinéma que lui. Ce n'est pas comme s'il avait un jour cessé de l'aimer, il ne l'a jamais aimé. » (27 janvier 2006)

 

« Quand les spectateurs deviennent mauvais, le "cinéma" se met entre guillemets. » (8 février 2006)

 

« Sait-on encore, en ces temps de fétichisation de l'image, cette pute qui n'a pas grand-chose à voir avec le cinéma, que c'est la parole qui le fonde, le cinéma ? Sait-on que la télévision, c'est le cinéma parvenu à ses fins, et qu'un Maigret avec Jean Richard vaut un Murnau ? » (13 mars 2006)

 

« Les Cahiers avaient aimé, j'étais interdit d'avis contraire. Dans les endroits chic, on parle de doxa. Je dirais plutôt connerie. Sans guillemets ? Oui. » (27 mars 2006)

 

« John Ford est le cinéma. » (18 avril 2006)

 

« Merci, John Wayne, d'être ce que tu es. » (25 avril 2006)

 

« Embrasser Cary Grant sur le menton, ça doit donner de sérieux frissons. » (26 avril 2006)

 

« la cinéphilie, un truc bête et aventureux qui a viré en abrutissement marchand » (7 juillet 2006)

 

« [le] Patrice Chéreau italien, Franco Zeffirelli » (13 juillet 2006)

 

« Les films sont faits pour être vus et oubliés. » (30 août 2006)

 

« Rendre un idiot intelligent, c'est une définition comme une autre du cinéma. » (31 août 2006)

 

« oublier les films de Duvivier, c'est un crime. » (12 septembre 2006)

 

« J'explore la tombe de Lang et j'y trouve le corps nu de Christophe. Bizarre, non? » (2 octobre 2006)

 

« Les Juifs, ça fait toujours sale. Ils sont toujours en trop. » (24 octobre 2006)

 

« le surestimé Monsieur Klein (1976), qui est d'une démagogie sans nom. » (26 octobre 2006)

 

« Ne pas oublier que le cinéma (celui de Pagnol, de Renoir, de Ford, de Welles) n'est que du théâtre filmé. Et rien d'autre. […] Cinéma et théâtre, c'est pareil. Tout le reste est littérature. » (8 novembre 2006)

 

« Le devenir-Barbie de Brisseau vaut largement le devenir-barbant du cinéma. » (3 janvier 2007)

 

« Brisseau est le dernier critique de cinéma. Il y avait Skorecki, mais il arrête. » (15 février 2007)

 

« Le plus beau Vigo, disait-on, même s'il est signé Christian-Jaque. […] Vigo est un mauvais cinéaste, un cinéaste désuet. » (sur Les Disparus de Saint-Agil, 19 février 2007)

 
 
 
---
 

Notes, liens et informations complémentaires :

 

- Skorecki (Louis), Les violons ont toujours raison. Chroniques cinéma / TV. 1998-1999, PUF, octobre 2000 ; Dialogues avec Daney et autres textes, PUF, mars 2007.

 
- Le blog (musical) de Louis Skorecki.
 

- 17 chroniques de Louis Skorecki, notamment de films d’Hitchcock.

 

- Le journal d’un cinéphile où il est très fréquemment question de Skorecki : http://zohiloff.typepad.com/kuhe_in_halbtrauer/

 

- La version longue d’un entretien avec Skorecki paru dans Les Inrockuptibles.

 

 

Voir les commentaires

L’HOMME QUI VALAIT UN MILLION

21 Mars 2008, 10:32am

Publié par Mister Arkadin

J’ai cité à plusieurs reprises sur "Mister-Arkadin" le site de mon ami Philippe Chiffaut-Moliard et ai repris l’un de mes cinq ou six articles qu’il a accueillis sur "Cine-studies.net" (Érotisme années 1940 ? "Je suis avec toi"). Le site C-S est sur le point d’atteindre une audience que je me garderai bien d’espérer jamais (d’autant que je ne la recherche pas particulièrement), ainsi qu’une réputation amplement méritée. Un million de visiteurs en à peine plus de trois ans, sans tapage publicitaire ni réseaux de copinage, voici un exploit qui mérite d’être salué !

 

Philippe Chiffaut-Moliard est le genre d’homme capable de se démultiplier quasiment à l’infini, entre une carrière d’avocat et une passion pour la musique, entre la lecture régulière d’une bonne cinquantaine de revues et l’écriture de milliers de pages pour un site qu’il tient à bout de bras et quasiment tout seul depuis le début. À peine un dossier sur Hitchcock, période anglaise, est-il lancé que PCM enchaîne avec « le cinéma du sam’di soir (1945-1958) » ou le cinéma bis, qu’il nous invite à (re)-penser. Le lecteur passe joyeusement d’analyses pointues de films contemporains à une « redécouverte des années 30 », de bibliographies thématiques abondantes (dont ma bibliographie francophone sur « Nudité, érotisme et pornographie au cinéma », en cours d’actualisation) à de magnifiques albums de photos, de revues de presse diverses et touffues à la présentation régulièrement des films rares et insolites programmés sur le câble.

 

PCM---Port-du-d-sir.jpgVoilà bien des merveilles dont les cinéphiles du monde entiers se régalent et qu'ils pillent allègrement, peu d’entre eux apportant hélas quelque contribution que ce soit, malgré l’hospitalité de PCM.

Allons-y de notre petit larcin en reproduisant éhontément deux photogrammes du Port du désir, mis en ligne par Philippe Chiffaut-Moliard. Rendez-vous sur Cine-studies.net pour en découvrir bien d’autres !PCM---Port-du-d-sir---2.jpg

Voir les commentaires

STALLONE, LA CRITIQUE ET LE "CINÉMA DES ANNÉES REAGAN/BUSH"

20 Mars 2008, 01:48am

Publié par Mister Arkadin

Contrairement à ce que j’annonçais dans mon article du 4 février, « Stallone et John Rambo », le dernier Stallone n’a pas fait l’objet d’une lecture idéologique aussi marquée que ses films des années 1980, volontiers considérés comme les représentants d’un "cinéma reaganien", revanchard, "sûr de lui et dominateur". John Rambo n’a guère été désigné comme l’équivalent pour les années 2000 (un "cinéma bushien" en quelque sorte), sinon par Antoine de Baecque, selon lequel il s’agirait de « jou[er] du muscle pour faire croire à la puissance américaine reconquise » (L’Histoire, n°328, février 2008, p.23), et par Clara Dupont-Monod (« "Pour Rambo, les choses se résument à une lutte du bien et du mal." On dirait du Bush ! », Marianne). À la dénonciation rituelle de l’anti-communisme primaire n’aura ainsi que marginalement succédé un anti-américanisme non moins réducteur. Selon une tradition bien établie de la critique française, c’est essentiellement la forme qui a retenu l’attention, notamment la radicalité dans la représentation de la violence, soit pour s’en plaindre (« Rambo vire au gore », d’après Marion Sauvion, Le Parisien, 6 février 2008, p.30), soit pour louer « un tel traitement de l’action, loin de toute aseptisation », notamment par le numérique, qui serait plus acceptable pour Hollywood (d'après Jean-François Rauger, Le Monde, 6 février 2008, p.24). Au moins le film n’a-t-il pas été traité par le mépris, ce qui confirme, toutes proportions gardées, que l’évolution de la réception en France de l’œuvre de Stallone ressemble de plus en plus à celle d’Eastwood, du dédain, voire du mépris, à la considération, voire à l’admiration (« Le genre de film qui se bonifie avec le temps », est-il significativement écrit, dans Télérama, pour le passage de Rambo à la télévision dimanche dernier).

Le-Cin-ma-des-ann-es-Reagan.jpgAyant moi-même participé à ce mouvement, par mon article sur « Les défis de Sylvester Stallone » (Jeune cinéma, n°310/311, été 2007, p.94-97), je ne puis que m’en féliciter, d’autant que John Rambo m’a paru un film presque aussi digne d’intérêt que Rocky Balboa, même si je ne saurais vraiment expliciter pourquoi. Mieux encore, j’ai eu le plaisir de découvrir depuis un fort sérieux et universitaire ouvrage collectif arborant Rocky en couverture (Le Cinéma des années Reagan. Un modèle hollywoodien ?, dir. Frédéric Gimello-Mesplomb, Paris, Nouveau Monde Éditions, janvier 2007, 366 p.). Plusieurs études y sont consacrées à Rambo et à Rocky, d’une manière assez proche de la mienne, puisque sont en particulier analysées « la mise en scène de l’action à travers le prisme de la télévision » dans « la série des Rocky » et « la réception française de Rambo II et Rocky IV ». Entres autres aspects très éclairants, Laurent Kasprowicz y décortique l’influence de l’esthétique du clip sur la mise en scène des Rocky (cf. un tableau comparatif des scènes de combats finaux, où la durée moyenne d’un plan diminue progressivement de 3,34 à 1,35 secondes !) et y démontre subtilement que les Rambo ne seraient pas nécessairement les films de propagande vilipendés à l’époque, en tout cas pas des films exempts de toute critique à l’égard de la politique reaganienne. Le livre regorge d’études tout aussi passionnantes et extrêmement documentées (les nombreuses sources et références étant aussi bien françaises qu’anglo-saxonnes, aussi bien livresques qu’issues d’Internet) sur Dirty Harry et le western urbain, sur La Fièvre au corps et le "thriller érotique" ou sur Terminator et « les craintes de l’information de la société », etc. Les esprits forts auraient tort de ricaner en voyant tant de science dépensée à propos de si vils "objets de cinéma". Au moins depuis Kracauer, nul n’est en effet censé ignorer que l’analyse des films à succès d’une époque n’est pas moins légitime que celle de ses chef-d’œuvres les plus consensuels.


Complément : une version remaniée du texte de Laurent Kasprowicz sur les Rocky (« Mise en scène de l'action et mise en abîme du spectateur dans Rocky (1976-2006) ») a paru sur Objectif-cinema.com.

Voir les commentaires

CHRONIQUE BUISSONNIÈRE DES ANNÉES 50

18 Mars 2008, 08:00am

Publié par Mister Arkadin

Philippe-d-Hugues.jpgAujourd’hui sort le nouveau livre de Philippe d’Hugues, mon "patron" et ami du "Libre journal du cinéma". Je reviendrai sans doute plus longuement sur cette Chronique buissonnière des années 50 (Éditions de Fallois, 198 p.) car une très large place y est faite au cinéma. D’ores et déjà, j’indique que l’auteur s’est déjà entretenu de son livre au micro de Radio Courtoisie, avec Hervé Coutau-Bégarie mardi dernier, et qu’il en sera probablement question au cours du prochain "Libre journal du cinéma" (auquel je ne participerai pas), jeudi 20 mars à midi. Il est également l'invité de William Leymergie sur Europe ("Viva quinquas", mercredi 19 mars, de 23h à 23h59).


Informations et liens complémentaires :

Philippe d’Hugues a présenté son ouvrage dans plusieurs émissions de radio :

-          Son propre Libre journal du cinéma, sur Radio courtoisie, le 20 mars : émission pouvant être récupérée ici ;

-          Le Libre journal de Philippe Maxence, sur Radio courtoisie, le 31 mars : émission pouvant être récupérée ici ;

-          Le Libre journal des Historiens, sur Radio courtoisie, le 3 avril : émission pouvant être récupérée ici ;

- Derrière la porte, sur Radio Bandera Nera, le 8 avril : émission pouvant être écoutée et récupérée ici.

- Libre journal d'Henry de Lesquen, sur Radio Courtoisie, le 9 juin : émission pouvant être récupérée ici.

- Libre journal de Jean Sévilla, sur Radio Courtoisie, le 20 juin : émission pouvant être récupérée ici.

- Au fil des pages, sur RCF, le 30 juin : émission pouvant être récupérée ici.

- Livres en poche d'Anne Brassié, sur Radio Courtoisie, le 31 juillet : émission pouvant être récupérée  ici.

 

Voir les commentaires

PALMARÈS 2007

17 Mars 2008, 11:13am

Publié par Mister Arkadin

Listes des meilleurs films sortis en 2007 pour les médias français :
 

Le Monde : Still Life ; Tout est pardonné ; La Graine et le mulet ; Boulevard de la mort / Inland Empire / 4 mois, 3 semaines, 2 jours / Election 2 / Ratatouille / Les Climats

 
Les Inrockuptibles :
 

1. rédacteurs : La Graine et le mulet ; Les Promesses de l’ombre ; Les Chansons d’amour ; Les Amours d’Astrée et de Céladon ; Still Life ; Avant que j’oublie ; Bug ; Paranoid Park ; Boulevard de la mort ; Syndroms of a Century / La nuit nous appartient

2. lecteurs : Paranoid Park ; Les Promesses de l'ombre ; Control ; Inland Empire ; La nuit nous appartient ; Les Chansons d'amour ; Boulevard de la mort ; Persepolis ; Still Life ; Zodiac
 

L’Express (Éric Libiot) : Les Chansons d’amour ; La Graine et le mulet ; Secret Sunshine ; Rue Santa Fe

 
Le Figaro Magazine :
 

1. rédacteurs : La Vie des autres ; La nuit nous appartient ; La Légende de Beowulf ; Les Promesses de l’ombre ; Le Dernier roi d’Écosse ; 4 mois, 3 semaines, 2 jours ; La Môme ; Le Scaphandre et le papillon ; Nocturna, la vie magique ; Ratatouille

 

2. lecteurs : La Vie des autres ; De l’autre côté ; Ratatouilleundefined

 

Jean-Louis Coy (L’Ours) : les films « dont nous nous souviendrons » - Ne touchez pas la hache ; Parnoïd Park ; De l’autre côté ; La nuit nous appartient ; Souffle ; I’m not there ; Nous, les vivants

 
Cahiers du cinéma :
 

1. rédacteurs : Paranoid Park ; Boulevard de la mort / Inland Empire / Still Life ; La France / Zodiac ; Les Amours d’Astrée et de Céladon / Honor de la cavalleria / Avant que j’oublie ; I Don’t Want to Sleep Alone / Ne touchez pas la hache / Syndromes and a Century

 

2. lecteurs : Still Life ; Paranoid Park ; Inland Empire ; Les Promesses de l’ombre ; Syndromes and a Century ; La Graine et le mulet / Lettres d’Iwo Jima ; Les Amours d’Astrée et de Céladon / Ne touchez pas la hache ; Boulevard de la mort / I Don’t Want to Sleep Alone / 4 mois, 3 semaines, 2 jours / Zodiac

 

Magazine Cut : La nuit nous appartient ; Boulevard de la mort ; Persepolis ; La Graine et le mulet / tout est pardonné / L’assassinat Jesse James par le lâche Robert Ford / 4 mois, 3 semaines, 2 jours

 

Positif (Michel Ciment) : Les Amours d’Astrée et de Céladon ; L’assassinat Jesse James par le lâche Robert Ford ; Les Climats ; Les Fontaines de Goya ; La Graine et le mulet ; I’m not There ; Lettres d’Iwo Jima ; La nuit nous appartient ; Les Promesses de l’ombre ; 4 mois, 3 semaines, 2 jours ; Secret Sunshine ; Still Life

 
Première :
 

1. rédacteurs : La Graine et le mulet ; L’Assassinat de Jesse James par le lâche Robert Ford ; 4 mois, 3 jours, 2 jours ; La nuit nous appartient ; Persépolis ; Ratatouille ; American Gangster ; Zodiac ; De l’autre côté ; Sunshine ; L’Avocat de la terreur ; Les Simpson, le film ; Les Climat ; 28 semaines plus tard ; Les Chansons d’amour

 
Studio :
 

1. rédacteurs : La Môme ; La Graine et le mulet ; Le Scaphandre et le papillon ; La Vie des autres ; L’Ennemi intime ; Les Chansons d’amour ; Exilé ; Persepolis ; Les Promesses de l’ombre ; 24 mesures ; Zodiac

 

2. lecteurs : La Vie des autres ; La Môme ; Les Chansons d’amour ; La nuit nous appartient ; Les Promesses de l’ombre ; Zodiac ; Ratatouille ; Persépolis ; Le Scaphandre et le papillon ; De l’autre côté

 

Trois couleurs (MK2) : La nuit nous appartient ; Paranoid Park ; La Graine et le mulet ; Les Promesses de l’ombre ; Persepolis ; Les Chansons d’amour ; 4 mois, 3 semaines, 2 jours ; Still Life ; Boulevard de la mort ; La France

 

Critikat.com : La Graine et le mulet ; 4 mois, 3 semaines, 2 jours ; Boulevard de la mort ; Bug ; Les Climats ; Persepolis ; Inland Empire ; Les Promesses de l’ombre ; Paranoid Park ; Les Témoins

 

Auditeurs du "Masque et la plume" (France Inter) :

 

1. films français : Persépolis ; Les chansons d’amour ; La graine et le mulet ; Les témoins ; Le scaphandre et le papillon ; Le fils de l’épicier ; Faut que ça danse ; L’avocat de la terreur ; Ceux qui restent ; Un secret

 

2. films étrangers : La Vie des autres ; De l’autre côté ; 4 mois, 3 semaines, 2 jours ; Les climats ; La nuit nous appartient ; Les promesses de l’ombre ; Inland Empire ; Control ; Lettres d’Iwo Jima ; Still life

 

Libre journal du cinéma" de Radio Courtoisie (Collaborateurs et amis) :

 

1. Philippe d'Hugues : Les Amours d’Astrée et Céladon ; La Vie des autres ; Mon frère est fils unique ; Miss Potter ; Still Life ; Secret Sunshine ; Le Rêve de Cassandre ; Nous, les vivants ; Roman de gare ; El Camino de San Diego / The Good German [les pires : 99 francs ; Une vieille maîtresse]

 

2. Philippe Ariotti : La Vie des autres ; Le Rêve de Cassandre ; Astrée et Céladon ; Persépolis ; Paranoïd Park ; Hairspray ; Eragon ; Blood Diamond ; Le Voile des Illusions ; Retour en Normandie ; L'Heure zéro

 

3. Alain Paucard : La Vie des autres / Boarding Gate ; London to Brighton / Mon frère est fils unique / Nous, les vivants ; Miss Potter / Entre adultes ; Contre-enquête / Le Mas des alouettes / Roman de gare / L’Heure zéro / Hollywoodland

 

4. Pascal Manuel Heu (meilleurs films et œuvres relatives au cinéma de 2007) :
- Films de fiction sortis en salles (138 films vus) : Apocalypto ; La Vie des autres ; Un baiser, s’il vous plaît ; Nue propriété / Ça rend heureux ; Die Hard 4.0 ; Planète terreur / Boulevard de la mort – Deux films Grindhouse ; 12 : 08, à l’est de Bucarest / 4 mois, 3 semaines et 2 jours ; Les Promesses de l’ombre / La nuit nous appartient ; Les Témoins
- Documentaires : Volem rien foutre al païs ; Sicko
- Reprise : L’Eventail de Lady Wintermere
- TV : La Prise de l’Elysée
- DVD : Coffret Atom Egoyan [plus mauvais : Indigènes]
- Coups de cœur : Rocky Balboa ; Je t’aime… moi non plus
- Meilleure bande-annonce : Paranoid Park
- Meilleur roman sur le cinéma : Un roman russe (Emmanuel Carrère) [plus mauvais : Baisers de cinéma (Eric Fottorino)]
- Hors concours : Federer / Nalbandian, en huitième de finale à Bercy
- Regrets (films ratés qui auraient pu figurer dans cette liste) : Les Amours d’Astrée et de Céladon ; Secret Sunshine ; L’Assassinat de Jesse James par le lâche Robert Ford ;
Honor de la cavalleria

 

5. Anne Brassié : La Môme ; Le Mariage de Tuya ; Le Dernier voyage du juge Feng ; Les Amours d'Astrée et Céladon ; La Vie des autres ; Dialogue avec mon jardinier ; Le Rêve de Cassandre ; My Blueberry Nights ; 99 frs

 

6. Marie-Noëlle Tranchant : Lettres d’Iwo Jima ; La Vie des autres ; Les Amours d’Astrée et de Céladon ; 4 mois, 3 semaines, 2 jours ; Ratatouille ; Le Mariage de Tuya ; Le Dernier roi d’Ecosse ; Les Trois brigands ; La Môme ; Le Fils de l’épicier + Actrices ; La Graine et le mulet ; Il était une fois ; El Camino de San Diego

 

7. Bernard Cohn : Nous, les vivants ; La Vie des autres ; Irina Palm ; Délice Paloma ; Rue Santa Fe ; 7h58, ce samedi là ; Ne touchez pas la hache ; L’Avocat de la terreur ; Belle toujours ; La Graine et le mulet ; 4 mois, 3 semaines, 2 jours

 

8. Laurent Dandrieu : La Vengeance dans la peau ; Secret Sunshine ; Mon frère est fils unique ; Golden Door ; Le Fils de l’épicier ; 4 mois, 3 semaines, 2 jours ; Persepolis ; La Vie des autres ; Raison d’État ; La nuit nous appartient

 

9. Nicolas D’Etiennes d’Orves : Les Promesses de l’ombre ; Lumières silencieuses ; La Part animale ; XXY ; La Chambre des morts ; Dark Horse ; Tête d’or ; Le Chaos ; Belle toujours ; Syndromes and Century

 

10. Arnaud Guyot-Jeanin : Les Amours d’Astrée et Céladon ; la Vie des autres ; Mon frère est fils unique ; Volem rien foutre al pais ; le Renard et l’enfant ; Danse avec lui ; Anna M.

 

11. Jean-Ollé Laprune : American Gangster ; L’Avocat de la terreur ; De l’autre côté ; Le Deuxième souffle ; I’m not There ; La nuit nous appartient ; Le Rêve de Cassandre ; Le Scaphandre et le papillon ; Un secret ; La Vie des autres

 

12. Vincent Pinel : La Vie des autres ; Les Climats ; Still Life ; 4 mois, 3 semaines, 2 jours ; Persépolis ; Irma Palm ; Les Amours d’Astrée et de Céladon ; L’Avocat de la terreur ; Jesus Camp ; Ne touchez pas la hache ; We Feed the World ; Le Fils de l’épicier ; Le Scaphandre et le papillon ; Le Rêve de Cassandreundefined

13. Jean Tulard : La Vie des autres ; Lettres d’Iwo Jima ; L’Assassinat de Jesse James par le lâche Robert Ford ; L’Illusionniste ; Ne touchez pas la hache ; Ratatouille ; Spider-Man III ; Apocalypto

14. synthèse (14 membres de l’équipe du LJC ou amis ; environ 90 films sur 546 films sortis en 2007) : La Vie des autres (13 citations) ; Les Amours d’Astrée et de Céladon / Le Rêve de Cassandre / 4 mois, 3 semaines, 2 jours (6) ; La nuit nous appartient / Mon frère est fils unique / Apocalypto / Le Fils de l’épicier (4) ; Nous, les vivants / L’Avocat de la terreur / Persépolis / Ne touchez pas la hache / Secret Sunshine (3) + environ 70 films cités une ou deux fois

Voir les commentaires

CINÉMA ET RADIO : SEMAINE DU 15 MARS 2008

13 Mars 2008, 11:30am

Publié par Mister Arkadin

Voici la liste des émissions radiophoniques sur le cinéma de la semaine à venir :

Samedi 15 mars, de 10h10 à 12h00, France Inter : « Eclectik » (Rebecca Manzoni), avec Josiane Balasko, pour le festival de Films de femmes de Créteil

Samedi 15 mars, de 11h00 à 12h00, Europe 1 : « Rencontre » (Isabelle Morizet), avec l’actrice Kristin Scott-Thomas, pour le film Il y a longtemps que je t’aime

Il-y-a-longtemps-que-je-t-aime.jpg

Samedi 15 mars, à 12h30, RTL : « Le journal inattendu » (Laurence Ferrari), avec Philippe Claudel et Elsa Zylberstein pour leur film Il y a longtemps que je t’aime

Samedi 15 mars, à 17h00, Europe 1 : « Quand j’étais petit » (Nathalie Saint-Cricq), avec Alexandre et Pierre Brasseur

Dimanche 16 mars, à partir de 19h00, TSF Jazz : « Jazz Fan » (Laure Albernhe ; rediffusion le jeudi 20 mars à 23h00) avec l’acteur Clovis Cornillac pour le film Le Nouveau protocole (Thomas Vincent)

undefined

Nuit du dimanche 16 mars au lundi 17, de 4h00 à 7h00, France Musique (« Vivace ») : « BO à gogo ! », avec des musiques des films de Powell et Pressburger, un entretien avec Bertrand Tavernier et les Aventures de Robin des bois

Lundi 17 mars, de 11h05 à 12h30, France Inter : « Le fou du roi » (Stéphane Bern), avec les acteurs Clovis Cornillac et Marie-Josée Croze pour le film Le Nouveau protocole (Thomas Vincent)

Mardi 18 mars, de 14h30 à 16h00, RTL : « La tête dans les étoiles » (Laurent Boyer), avec le réalisateur Jean-Jacques Beineix, pour la sortie de Diva en DVD

undefined

Mercredi 19 mars, à 17h10, RFI : « Culture vive », avec Philippe Claudel pour son film Il y a longtemps que je t’aime

Mercredi 19 mars, de 20h10 à 21h00, France Inter : « L’humeur vagabonde » (Kathleen Evin), avec Philippe Claudel pour son film Il y a longtemps que je t’aime

Vendredi 21 mars, de 9h10 à 9h35, France Inter : « Esprit critique » (Vincent Josse), en direct de l’Odéon, sur le Festival de Cannes et la politisation du cinéma (par Eva Bettan, dans le cadre d’une journée spéciale « Mai 68 a 40 ans en mars »)

---

Liens et informations complémentaires :

Rappel : Grille des émissions de radio spécifiquement consacrées au cinéma

- Du 21 janvier au 13 avril 2008, Radio Classique présente « Les Élections de la musique de film », 60 musiques candidates étant classées par thématique (romance, road-movie, western...) et diffusées à l'antenne deux par deux, en confrontation

Voir les commentaires

1 2 > >>