Mister Arkadin

Articles avec #erotisme et cinema

LAURA EN AFFICHES (1)

16 Novembre 2014, 00:19am

Publié par Mister Arkadin

Le dossier d'un récent numéro de Positif était consacré à l'affiche de cinéma.

J'y apporte ci-dessous ma contribution en reproduisant les quelques affiches des films de Laura Gemser, afin de célébrer le quarantième anniversaire de son premier film (L'Amour libre), en 1974 (une bien belle année, ma foi) :

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Nota : des versions "uncut" (i.e. "hard") des films érotiques de cette actrice circulent ; à y regarder de près, il semblerait qu'elle n'ait pas tourné de scènes porno, toutes faisant appel à des doublures (du moins est-ce l'hypothèse que l'on peut faire aux angles de vue systématiquement choisis).


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SEXE ET BB

6 Février 2012, 00:01am

Publié par Mister Arkadin

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Dans son dernier ouvrage sur « les pornocrates », dans lequel il propose une « histoire du ciné X français par celles et ceux qui l’ont fait » (1), Jacques Zimmer revient sur les accusations de pornographe qui entachèrent la réputation du producteur Bernard Natan (page 37). À propos de ce qu’il qualifie d’ « "affaire" vague et insignifiante de 1911 » ayant tout de même suscité une rumeur persistante, Zimmer, après avoir posé une bonne question (« pour ce qui me concerne : "et alors ?" ») (2), de manière incidente (entre parenthèses seulement), il écrit que « [sa] première mention semble être celle de Maurice Bardèche et Robert Brasillach » (dans leur Histoire du cinéma de 1935). Zimmer a plus clairement laissé entendre sur France Culture (émission « Mauvais genres » du 29 octobre 2011) qu’il était logique que ce soit des journalistes d’extrême-droite qui ait colporté cette campagne de presse calomnieuse, dont la dimension antisémite ne serait pas absente (3).

Or, en se reportant à la source principale de Zimmer sur le sujet, le livre d’André Rossel-Kirschen (4), on remarque assez vite qu’autant Bardèche et Brasillach y sont mentionnés plusieurs fois parmi les nombreux historiens du cinéma qui ont accrédité l’idée que Bernard Natan aurait été un producteur véreux, ils ne sont jamais cités parmi les dénonciateurs du Natan pornographe, y compris pendant l’Occupation. S’ils ne sont certainement pas les principaux propagateurs de cette réputation, ils n’en sont assurément pas les inventeurs, puisqu’elle avait fait l’objet de nombreux échos dans la presse corporative (Le Courrier cinématographique en particulier), mais aussi de la presse générale, la presse financière en ayant fait ses choux gras dès le début des années 1930 (notamment l’hebdomadaire de Marthe Hanau Forces et Le Flambeau financier en janvier 1931).

Plus surprenant encore, les pages que consacrent Bardèche et Brasillach aux films égrillards des débuts du cinéma ne sont pas dénués d’indulgence, voire de nostalgie (je reproduis volontairement l’édition de 1943, celle que l’on aurait pu pensé la plus susceptible de stigmatiser l’immoralité et le juif Natan) :

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Notes :

(1) Histoires du cinéma X - Par celles et ceux qui l'ont conçu, produit, interprété ou commenté, Paris, Nouveau Monde Éditions, 1er septembre 2011, 448 p.

(2) Je me suis en effet toujours demandé pourquoi les biographes et descendants de Bernard Natan dénonçaient avec tant de virulence la rumeur selon laquelle celui-ci aurait joué dans des films pornographiques (qu’il aurait tout mis en œuvre pour faire disparaître une fois devenu un notable respectable et puissant dans les années 1930, la circulation de ces films alimentant les opérations de chantage dont il aurait été victime). Autant on peut comprendre qu’ils veulent tordre le coup à la réputation de margoulin de Bernard Natan, à des fins de réhabilitation, autant je comprends mal pourquoi sa réputation de pornographe les mets si mal à l’aise, comme si la seconde rendait probable la première : par un de ces renversements dont l’Histoire est coutumière, la seconde ne le rendrait-il pas dorénavant sympathique ?

(3) Il est ironique que Zimmer, a contrario, prétende que personne ne contesterait que ce fut à juste titre que Natan fut condamné pour escroquerie. Notons d’ailleurs que la presse d’extrême-gauche propage encore cette idée, comme le faisait Michel Boujut, parlant de « juif roumain » et « escroc notoire » dans Charlie-Hebdo (7 décembre 1994).

(4) Pathé Nathé la véritable histoire. Contribution à l’avènement du cinéma parlant en France, Les Indépendants du 1er siècle / Pilote 24 Éditions, 2004, 302 p.

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LE PORNO, GENRE CINÉMATOGRAPHIQUE PAR EXCELLENCE

25 Octobre 2010, 23:05pm

Publié par Mister Arkadin

La communication « L’indistinction comme distinction, la qualification comme disqualification : le porno, genre cinématographique par excellence », que j’avais prononcée au colloque « Obscénité, pornographie et censure. Les mises en scène de la sexualité et leur (dis)qualification (XIXe-XXe siècles » (Université libre de Belgique [ULB], Centre de droit comparé et d’histoire du droit, plateforme « Normes, genre et sexualités », 18-19 avril 2008), a été publiée en mai 2010 au sein des actes dans la digithèque de l’ULB (éd. Régine Beauthier / Jean-Matthieu Méon / Barbara Truffin, Bruxelles, Editions de l'Université de Bruxelles, p.143-154).

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SOUS TOUTES LES COUTURES

23 Septembre 2010, 23:01pm

Publié par Mister Arkadin

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Durant le dernier festival de Cannes, Michaël Cohen a tenté, par exemple dans une pleine page de pub parue dans Le Parisien (si mes souvenirs sont bons), de faire mousser son premier essai cinématographique, Ça commence par la fin, en le prétendant pourvu d’une aura de scandale, puisque sa folle audace, sa représentation sulfureuse de la sexualité auraient effarouché le comité de sélection des films français. Quoi de mieux qu’une rumeur de censure pour s’assurer un succès ? En vain. D’abord parce que le film n’a, semble-t-il, guère attiré de public. Ensuite parce que Lucien Logette a fait justice de cette affabulation.

Pour autant, avoir filmé sa copine Emmanuelle Béart sous toutes ses coutures (si j’ose dire) lui vaut l’honneur d’un billet sur « les couples les plus glam de l'histoire du cinéma ». Pourquoi pas ? Mais n’aurait-il pas été plus pertinent de publier une autre liste, celle des actrices ayant été montrées nues par leur réalisateur de compagnon. L’indispensable érudit Jean-Pierre Bouyxou, pour qui « montrer le corps d’une actrice est – ou devrait toujours être – un acte d’amour », a esquissé cette liste dans l’admirable Une encyclopédie du nu au cinéma (article « Pour le nu », p.306), de Pagnol-Bouvier et Christian-Jaque-Carol à Polanski-Seigner et Mocky-Grandt. Emmanuelle-Seigner-dans-Frantic.jpgFunaro-par-Youn.jpg

Dès que j’aurai le temps, je la reproduirai sans vergogne ici en l’accompagnant des illustrations idoines et de compléments, de Brisseau-Hérédia et Lévy-Dombasle jusqu’à Guédiguian-Ascaride, en passant par Cohen-Béart, donc, et, plus récemment, par Youn-Funaro.

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Martina Gusman Carancho (2010)

Martina Gusman dans Carancho (2010)


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COCO CHANEL CONVERTI AU PORNO CHIC

16 Septembre 2009, 23:05pm

Publié par Mister Arkadin

    Le Big Blog sur la censure au cinéma (et plus généralement dans l’audiovisuel) publie quelques photos des campagnes de pub de Coco Chanel qui pourraient être ajoutées à mon billet sur l’occultation de la nudité au cinéma. La charmante actrice britannique Keira Knightley, pour se camoufler les tétons, y arbore en effet de « maudites bretelles », procédé que j’avais également relevé, avec d’autres subterfuges (des draps, du sparadrap, la chevelure, la tête d’un compagnon, la main d’un fumeur, un magazine, des billets de banque, un pan de mur, une table, un éventail, un coussin, une coupe et du champagne, de la nourriture, une feuille de vigne, des pétales de rose et la traditionnelle mousse du bain).

Albert Montagne, en plus de poser une question aussi pertinente que peu galante  (sont-ce bien les vrais nibards de la donzelle ?), parle d’"érotisme soft" à ce propos. Je dirais pour ma part que Chanel fait toujours dans le chic, mais en suivant la mode du "porno chic" qui s’est répandue dans les milieux publicitaires.

Je me demande même si l’inspiration des réalisateurs engagés par Chanel ne provient pas directement d’un film olé-olé n’ayant de chic que le titre, Notorious (assurément plaisant pour les hitchcocko-bergmaniens que nous sommes).

 

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Au moins, à propos des photos ci-contre ou ci-dessous (extrait vidéo ici), Albert ne devrait pas se demander si les appâts de Naturi Naughton ne seraient pas, malgré le prénom de la Miss, retouchés ou refaits !

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Compléments : 


Un site inventoriant les plagiats dans la pub : "Jo La Pompe"

 

(14 avril 2011) : le dernier clip de Rihanna

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(7 mai 2011) : Missy Warner dans "Bikini Carwash Company" (1992)

 

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(21 septembre 2011) : Jasmine Waltz dans "Femmes Fatales" (saison I, épisode 13)

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(5 août 2012)

 

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(6 décembre 2013) Nabilla Benattia

 

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Carmen Electra

 

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Sex Ed (2014)

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LE CINÉMA DE PLAYBOY

7 Avril 2009, 23:08pm

Publié par Mister Arkadin

J'apprends, grâce à un article publié par "non fiction" (« Le quotidien des livres et des idées »), que le « Le magazine aux longues oreilles », i.e. Playboy, vient de mettre en ligne une partie de ses archives. Cinquante-trois numéros peuvent être visualisés de façon assez pratique.

C'est bien sûr l'occasion d'aller y retrouver certaines des nombreuses actrices qui ont posé pour le petit lapin (1). La mieux servie dans la sélection de numéros effectuée pour l'instant est Bo Derek, ce qui permet de patienter, sans combler les attentes !

 

Plus précieux encore, en ce qui concerne l'érotisme au cinéma, l'édition américaine de Playboy publia pendant plusieurs années (surtout dans les années 1970, si mes souvenirs sont bons) un récapitulatif annuel intitulé « Sex in Cinema ».

La mise en ligne de numéros dans leur intégralité est aussi l'occasion de vérifier que Playboy, de même que d'autres publications « de cul » (comme Lui, qui publia par exemple des articles de Truffaut, si mes souvenirs sont bons), présente bien d'autres attraits que ses photos de femmes en petite tenue (ou sans tenue du tout), les fameuses playmates. À noter tout particulièrement dans les numéros mis à disposition pour l'instant un long article de Federico Fellini sur son Satirycon (numéro de mai 1970).

Enfin, comme tant d'autres publications, l'édition française de Playboy a publié quelques numéros et dossiers spéciaux sur le cinéma :

« Sublime Marilyn », n°52, février 1997, p.28-87.

« Hollywood sur Sexe : les stars de Playboy [Brande Roderick, Pamela Anderson, Victoria Silvstedt, Angie Everhart, Karen McDougal, Nikki Ziering, Cara Michelle, Jaime Bergman, Carmen Electra, Jenny McCarthy, Natalia Sokolova, Renee Tenison] allument le cinéma », n°46, mai 2004, p.36-45.

« Playboy ❤ Ludivine » (« Ludivine Sagnier par Marcus Mam ; « Close to Ludivine », par Christophe Honoré ; « Profession joueuse », par Frédéric Beigbeder), nvl.série, n°86, janvier 2008, p.32-47 (en couverture : « we love LuDIVINE SAGNIER »).


Playboy : « Cannes Confidentiel avec Isild Le Besco », n°90, mai 2008.

 


Note :

(1) Wikipédia donne la liste suivante, qui est loin d'être exhaustive :

Marilyn Monroe (Décembre 1953)

Jayne Mansfield (Février 1955)

Mara Corday (Octobre 1958)

Ursula Andress (Juin 1965)

Carol Lynley (Mars 1965)

Linda Evans (Juillet 1971)

Kim Basinger (Février1983)

Suzanne Somers (Février 1980 et décembre 1984)

Janet Jones (Mars 1987)

Pamela Anderson (1989, 1990, 1991, 1992, 1993, 1994, 1996, 1997, 1998, 1999, 2001, 2004, 2006 et 2007)

Shannen Doherty (Mars 1994 et décembre 2003)

Drew Barrymore (Janvier 1995)

Farrah Fawcett (Décembre 1995 et juillet 1997)

Cindy Crawford (Juillet 1988 et octobre 1998)

Claudia Christian (Octobre 1999)

Shari Belafonte (Septembre 2000)

Brooke Burke (Mai 2001 et novembre 2004)

Gena Lee Nolin (Décembre 2001)

Daryl Hannah (Novembre 2003)

Denise Richards (Décembre 2004)

Carmen Electra (1996, Décembre 2000 et avril 2003)

Angelica Bridges (Novembre 2001)

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DISTINCTION PÉNALE DU PORNO

30 Août 2008, 23:03pm

Publié par Mister Arkadin

Albert Montagne, sur son très précieux "Big Blog", composé de notes de lectures et de notes sur l’ « actualité censoriale » en matière de cinéma, a récemment repris le thème de la distinction, dont j’avais écrit à quel point il me semble pertinent pour traiter du cinéma pornographique (« Distinction du porno »). Albert Montagne prend le contre-pied de mon article pour rappeler qu’à la fin des années 1970, une distinction pénale entre un « bon porno, genre licite » et un « mauvais porno, genre illicite » avait été établie, notamment au moment où L’Essayeuse, film de Serge Korber, fit l’objet des poursuites qui aboutirent à sa destruction. Je ne crois pas que la rigoureuse démonstration d’Albert Montagne invalide mon propre raisonnement, nos deux points de vue ayant des angles d’attaque différents et donc complémentaires (l’analyse juridique dans un cas, l’analyse des phénomènes de réception et de qualification dans l’autre).

Le point qui a le plus attiré mon attention est le caractère « doublement X » d’un film comme Baise-moi, à la fois pornographique et violent. Je ne puis m’empêcher de me demander si sa violence, bien sûr légitime (puisque s’exerçant sur des mâles fautifs, de la part de femmes qui ont été maltraitées), n’était pas absolument nécessaire pour que de nombreuses personnalités du cinéma s’indignent de son classement X. Nul doute que, si le film n’avait été que pornographique, il n’aurait pas suscité autant de soutien, puis un changement dans le système de classification des films (l’interdiction au moins de 18 ans, mais sans "ixage", faisant son apparition). Là encore, le porno "pur" se distingue !


Note : Albert Montagne justifie l’absence d’iconographie dans son article par l’interdiction qui pèserait sur un film X comme L’Essayeuse. Je reproduis pour ma part ci-contre une photo parue dans l’admirable Images interdites d’Yves Frémion et Bernard Joubert (Syros Alternatives, Paris, 1989, p.58).

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