Mister Arkadin

Articles avec #economie du cinema

ÉCRANS DIVERS

12 Mai 2017, 20:08pm

Publié par Mister Arkadin

Paris, capitale de la cinéphilie, est-ce encore vrai ?

En tout cas, je doute qu'il sorte autant de films issus des tierces cinématographiques.

16 nouveaux films sur les écrans parisiens le 10 mai 2017 : 6 exclusivement états-uniens ou français seulement ; un germano-suisse, un portugais, un géorgien, un burkinabé (copro française), un japonais, un palestinien, un méxicain (copro us), un chilien (copro française) ; sans compter qu'un des films américains est réalisé par un metteur en scène haïtien (Raoul Peck).

10 cinématographies nationales à découvrir ; le bémol : souvent sur très peu d'écrans, et très peu de semaine.

 

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LA PRÉFÉRENCE POUR LE NON-DIT

23 Janvier 2013, 00:00am

Publié par Mister Arkadin

« Ni ultralibéral comme Hollywood, ni étatique comme l’était le cinéma soviétique ou nazi, notre système est un modèle d’équilibre entre l’art, le commerce et la régulation de la puissance publique, qui a permis au cinéma français (et à de grands cinéastes internationaux) de prospérer », Serge Kaganski, Les Inrockuptibles, 9 janvier 2013, p.75, « Zizanie ».

« "Le danger de cette tribune, qui part d’une réalité concrète, c’est la confusion qui y est faite sur le rôle des subventions publiques, affirme le cinéaste et producteur Robert Guédiguian (Les Neiges du Kilimandjaro). Lorsque l’on dit que les acteurs sont riches de l’argent public, c’est faux et ça alimente les fantasmes sur un milieu de privilégiés, assis sur les impôts des gens. Il faut rappeler le génie du système vertueux français, qui repose sur l’autofinancement et le fonds de soutien du CNC." », propos reproduits par Romain Blondeau , Les Inrockuptibles, 9 janvier 2013, p.12, « La couleur de l'argent »

J'ai surligné deux passage de ces analyses, ultra conventionnelles, par un critique et un cinéaste "de gauche", dans une gazette "de gauche", pour rappeler un point sur lequel tout le monde, si je ne me trompe, s'est gardé d'attirer l'attention durant la grande polémique qui vient de se dérouler sur le financement du cinéma français. Pourquoi était-il indispensable, pour Kaganski, d'ajouter cette petite parenthèse ? Parce qu'il lui fallait subrepticement tempérer le fait que le système français, si "vertueux", ne repose pas seulement sur "l'autofinancement" et un "fonds de soutien du CNC", mais sur la préférence nationale, tant honnie par les mêmes et par les artistes français, en grand majorité sans-papiéristes et antilepénistes, quand il est question d'appliquer ce principe à d'autres secteurs que "l'exception culturelle" dont ils profitent. En effet, une part des recettes de chaque film, qu'il soit étranger ou français, est prélevée, pour être automatiquement reversée exclusivement aux producteurs de films français. En clair, Men in Black finance Maraval. Comme si, en achetant une paire de Nike, vous contribuiez au financement par Le Coq sportif de ses prochaines productions ou si acheter une Wilson permettait à Babolat de préparer la nouvelle raquette de Nadal (je ne suis pas là de parti pris, puisque je joue avec une Babolat...).

On peut être pour ou contre ce principe, là n'est pas la question, mais camoufler qu'on en bénéficie ou qu'on se réjouit qu'il existe, tout en criant contre quand d'autres le réclament pour d'autres secteurs, est une tartufferie bien dans les manières de ces petits milieux.    


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LABEL ARNARQUE

12 Novembre 2012, 00:02am

Publié par Mister Arkadin

http://www.encyclocine.com/films/en45412.jpgLa sortie, passée il y a quelques mois inaperçue malgré un trio d'actrices "bankables", comme il convient de dire désormais, de Maman, me rappelle que c'est le premier film de sa réalisatrice, Alexandra Leclère, qui me sert de "pense-bête" pour me souvenir de la date d'ouverture d'un multiplexe à quelques encablures de chez moi. Les Sœurs fâchées, sorti le 22 décembre 2004, fut en effet le premier film auquel je fus invité, très peu de temps après l'achat de ma première carte illimitée (le jour même de l'ouverture du cinéma), dans le cadre des projections en avant-première qu'organise UGC pour attribuer son "label des spectateurs".

Or, les huit années suivantes, j'ai été de nouveau invité à des projections de ce type exactement... zéro fois (0). Et ce malgré le renouvellement de mon abonnement, devenu "Duo", et le changement de carte à deux reprises (en raison de l'usure). Peu de chances par conséquent que j'ai disparu des fichiers d'UGC. Se pourrait-il que j'en ai été rayé en ce qui concerne les séances du Label, parce que l'évaluation que j'avais donnée des Sœurs fâchées était très loin d'incliner à lui attribuer cette distinction !? Dès lors, je ne puis que suspecter le bidonnage, les abonnés n'étant conviés à donner leur avis qu'à des films auxquels il a été préalablement décidé d'accorder le coup de pouce publicitaire qu'elle constitue. Et exit les récalcitrants !

http://www.encyclocine.com/films/en31317.jpg

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MAIN BASSE SUR LES ÉCRANS

8 Février 2012, 00:01am

Publié par Mister Arkadin

J'ai signalé plusieurs fois le phénomène de plus en plus courant des sorties confidentielles (par exemple Sur ta joue ennemie, Délire Express et Kidnappés, entre autres), à mettre en parallèle avec les films qui encombrent les salles et qui, par effet de masse, finissent par faire un nombre d'entrées bien plus considérable même s'ils ne recueillent pas une adhésion populaire remarquable (c'est certainement le cas du film qui occupe en ce moment les écrans, de cinéma, mais aussi de télévision, l'équipe faisant bien entendu la tournée des "gros médias").

http://farm8.staticflickr.com/7143/6822806539_2459fae43b_b.jpg

Il y a eu mieux la semaine dernière, avec un film dont la sortie est annoncée pour le 1er février 2012 quasiment partout, par Le Figaro (coupure de presse ci-dessus et ici et ; pas trace du film dans le supplément "Figaroscope" du même jour), par CinéObs, Première, "Cinemovies", "Alterinfo", la bande annonce circulant aussi, par exemple, sur "bandeannoncedefilm.com" et "Libération - Next". Pourtant, autant la fiche de Main basse sur la mémoire, les pièges de la loi Gayssot sur "Allociné" donne le 1er février 2012 comme date de sortie, autant, en se reportant à la page dédiée aux sorties de ce jour-là, le film en est absent. Il ne restait plus qu'à inventer ce genre de sortie, entièrement virtuelle.

http://images.allocine.fr/r_640_600/b_1_d6d6d6/medias/nmedia/18/88/76/29/20004944.jpg

 

 


 

Compléments :

(25 avril 2013) Le nouveau documentaire de Béatrice Pignède, L'Oligarchie et le Sionisme, est annoncé  pour le 22 mai 2013. Au vu de son titre, et plus encore de son affiche (digne de la couverture d'un ouvrage sur le NTM [cela ne signifie pas "Nique ta mère"...] préfacé par Jean-Luc Mélenchon !), je ne parierais pas qu'il sortira effectivement en salles...

De même pour l'autre film de sa boîte de production, Clap 36, annoncé aussi pour le 22 mai...

http://www.clap36.net/kitspresse/13-oligarchie_et_sionisme-oligarchy_and_zionism/francais/oligarchie_et_sionisme(fr)-affiche-800x1132.jpg

(6 mai 2013) Pour certains, la censure n'est jamais assez poussée, l'éradication finale des dissidents toujours promue : tant que certains n'auront pas totalement disparu de la surface de tout média, ils ne pourront pas prétendre être boycottés.

(4 juin 2013) Que des sites d'information puissent informer, voilà qui scandalise à bon droit "Conspiracy Watch", son "signalement" (qui n'a bien sûr rien à voir avec de la délation) étant relayé par un autre site spécialisé dans la Vigilance, quoique plus généraliste, "Rue89", et par l'ancien président de SOS Racisme, Dominique Sopo, qui appelle à un renforcement du « barrage du filtre déontologique ».

http://fr.web.img4.acsta.net/r_640_600/b_1_d6d6d6/pictures/210/016/21001601_2013042515152443.jpg

(12 juin 2013) Clap36 et la réalisatrice Béatrice Pignède ont répondu à leurs censeurs, d'abord par l'humour ("Mais que fait la police de la pensée ?", ensuite de manière plus argumentée ("Riposte aux attaques diffamatoires contre "L'oligarchie et le sionisme"").


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"PLUS FORT QUE MOI..."

7 Décembre 2011, 14:50pm

Publié par Mister Arkadin

Une dame interroge un monsieur, son voisin dans une longue file d'attente devant un cinéma, dans lequel ils sont encore loin d'être entrés :

« A vous aussi on va a dit que c'était bien ?

- Ah non, moi quand je vois une queue, c'est plus fort que moi, il faut que je m'y mette ! »

C'est ainsi que Martin Veyron moque le public dans un dessin servant d'illustration à un article de L'Express sur le succès actuel des films français (« Films conducteurs », par Christophe Carrière, n°3152, 30 novembre 2011, p.136).

Lors de sa première semaine d'exploitation, le film Intouchables, avec le Tintin de Spielberg, a totalisé deux tiers des entrées en salles. Il est probable qu'à lui seul, depuis sa sortie, il "truste" au moins 40 % des entrées en salles. Carrière exceptionnelle, sans doute, phénomène de concentration dû en partie au panurgisme ambiant, assurément, rendu encore plus flagrant par l'offre pléthorique de films distribués à Paris (jusqu'à 19 voici quelques semaines !), dont on en vient à se demander à quoi elle rime par conséquent.

http://images.allocine.fr/r_640_600/b_1_d6d6d6/medias/nmedia/18/86/32/52/19835114.jpgA qui s'adresse par exemple la sortie le 30 novembre du film d'horreur espagnol Kidnappés, précédé d'une bonne réputation (1), dans une seule salle parisienne (le Publicis), uniquement à 22h30 la première semaine, uniquement à 15h30 le jeudi au cours de la seconde ?

Le principe bazinien ("Tous les films naissent libres et égaux") ne relèvent-ils pas, dans ces conditions, de la foutaise ?


Lire aussi sur le même thème : "Exit Express".


Compléments :

(1) 8 décembre 2011 : vérification faite, il aurait été dans l'intérêt des quelques spectateurs parisiens qui se sont déplacés au Publicis qu'on les prive de toute sortie en salles de ce film immonde et qu'il sorte directement en DVD, pour les aficionados du genre de Brazil ou de Mad Movies (2). On lira pour un avis contraire ce qu'il inspire au Monde.

(2) Cette lègère taquinerie a fait sortir de ses gonds un fan de Mad Movies, qui m'adresse une lettre d'insultes et de menaces. L'emploi d'un pseudonyme (Kenji Kawai, bon choix, vu les initiales, pour quelqu'un en pleine régression anale) ne me permet pas d'offrir à ce courageux corbeau son quart d'heure de célébrité. Sa prose de haute tenue mérite cependant de passer à la postérité : « hey sous merde mal baisée : les lecteurs de Mad Movies t'emmerdent. Et ils se feront un plaisir de t'accueillir avec la farine et les oeufs si tu oses te pointer au Champo ! »

(3) (14 décembre 2011) En troisième semaine, Kidnappés ne passe plus que dans une seule salle (Le Mercury), à Nice, quatre fois, dont une seule en VO.

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DOUZE CONTRE UN

6 Juin 2011, 17:12pm

Publié par Mister Arkadin

http://images.allocine.fr/r_760_x/medias/nmedia/18/83/77/97/19720264.jpgD'aucuns déplorent le trop grand nombre de films sortant à Paris, une bonne quinzaine la plupart des mercredis. Treize seulement, si je puis dire, cette semaine. Comment ne pas se réjouir, cependant, de la diversité des cinématographies proposées, puisque, en l'occurence, sont sortis six films français, deux iraniens, un italien, un indien, un argentin, un congolais et... un seul américain ?! Le seul problème est que, en nombre de salles, la tendance s'inverse, les films des tierces cinématographiques étant proposés dans moins de salles, à eux six, que "l'envahisseur américain", à lui tout seul (les films français se défendant mieux grâce au Chat du rabbin et à Monsieur Papa). Et nul besoin d'être prophète pour prédire que X-Men : le commencement fera nettement plus d'entrées que les Gianni et les femmes, Lonely Tunes of Tehran, Maudite pluie !, Medianeras et Quelques kilos de dattes pour un enterrement, Ramata réunis. Peut-être même autant que l'ensemble des douze films ayant pris le risque de sortir le même jour qu'un "blockbuster", dont on ne peut par conséquent dire qu'il subisse quelques concurrence que ce soit.http://megafr.com/wp-content/uploads/2011/04/Lonely-tunes-of-Tehran-Megaupload.gif

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QUELQUES NOTES SUR LA CINÉPHILIE A GENÈVE

4 Février 2010, 00:21am

Publié par Mister Arkadin

Ayant récemment effectué un bref séjour à Genève, et un autre à Lausanne, je prévoyais de présenter un petit panorama de la cinéphilie chez nos voisins romans. Manquant de temps, je dois me contenter de mettre au propre quelques notes :

- les Français qui trouvent le cinéma onéreux par nos contrées se consoleront peut-être en apprenant qu’une place de cinéma dans une petite salle de Genève (exemple de la Scala) peut valoir 18 euros, le tarif réduit étant à 13 euros ;

- un équivalent du "Masque et la Plume" est diffusé sur les ondes de la Radio Suisse Romande, sous le nom de "Zone critique" ;

- un gratuit sur le cinéma est diffusé tous les mois à Genève sous le titre Daily Movies, que l’on peut notamment trouver dans une très riche librairie du cinéma tenue par Philippe Corsain ;

- parmi ses activités culturelles, l’Université de Genève propose un Ciné-Club Universitaire très dynamique, qui présentait par exemple un cycle « Wonder Women » de septembre à décembre dernier ;

http://www.a-c.ch/admin/images/la-banquiere.jpg- last but not least, un cinéma porno fonctionne toujours à Genève et présenterait même la particularité de projeter deux films à la fois dans la même salle, le spectateur pouvant passer de l’un à l’autre en fonction de sa prédilection pour les scènes d’action ou pour les temps morts : peut-être faudrait-il étendre ce système aux salles "classiques" pour que je sois deux fois moins tenté en cours de route de quitter les films que je vais voir !

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STARS EN SOLDE

9 Août 2009, 23:20pm

Publié par Mister Arkadin

J’aurais pu reprendre pour ce billet une partie du titre de dimanche 2 août. Sauf qu’il aura fallu cinq mois pour qu’arrivent « les dernières séances » du film Katyn en France alors que la fin de l’exploitation de certains films dont il va être question aujourd’hui est survenue au bout d’une seule semaine.

Et pourtant : John Malkovich, Tom Hanks, Colin Hanks, Emily Blunt, Matthew Gray Gubler, Griffin Dunne, etc. N’est-ce pas une distribution alléchante ? Cela n’a pas empêché Mister Showman de disparaître des écrans français après n’être passé qu’une unique semaine, à Paris (Publicis, quatre séances par jour, en VO).

Quant à Silver City, film de John Sayles « un peu daté aujourd’hui » (comme l’écrit Le Canard aujourd’hui), puisqu’il a été réalisé en 2004, avec Chris Cooper, Maria Bello, Daryl Hannah, Danny Huston, Thora Birch, Kris Kristofferson, Tim Roth, Richard Dreyfuss (excusez là aussi du peu !), seul le Reflet Médicis l’a programmé (quatre séances la première semaine ; deux la seconde ; une la troisième, demain lundi à 11h30).

Comme quoi, le vedettariat ne prémunit en rien contre le phénomène de « Cinéma rotatif », identifié depuis longtemps, mais qui prend cet été des proportions étonnantes. La presse n’aide guère, il faut bien dire, Le Parisien, France Soir, Le Figaro, La Croix, Le JDD, Les Cahiers, entre autres, n’ayant pas consacré une ligne à ces deux films. (1) Ni à Miss March, sorti le même jour (22 juillet 2009), ce qui est plus compréhensible, sa sortie à la sauvette ne risquant pas de chagriner grand monde (sauf les amateurs de jolies pépées dénudées – j’ai choisi des illustrations presque décentes…). Notons cependant que cette daube us, si elle n’est passée elle aussi qu’une semaine en France, avec une unique séance à Paris (au Publicis, à 17h45, en VF),  a pour sa part intéressé neuf cinémas en province (tous ont choisi la VF…).


Note :

(1) A contrario, dans Valeurs actuelles du 23 juillet 2009, Laurent Dandrieu met en valeur ces deux films. Comme quoi, les critiques les moins conformistes et faisant le mieux leur boulot ne sont pas forcément ceux que l’on croit.

Complément (10 août 2009) : un lecteur me signale que ces films ont presque bénéficié d'un traitement de faveur comparés à Five Minutes of Heaven, film d'Oliver Hirschbiegel avec Liam Neeson, qui n'est passé qu'une semaine au Gaumont - Champs Élysées pour un résultat foudroyant de 344 entrées. Nul doute que les 150.000 entrées d'Invasion avaient quelque peu déçu, pour un Nicole Kidman, après le million du remarquable La Chute.

 

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JUGER CANNES ?

24 Avril 2009, 10:06am

Publié par Mister Arkadin

À la lecture de la sélection du prochain Festival de Cannes, je suis tenté de renvoyer à mes billets de l'année dernière, « Jeunes et vieux habitués » et « Le pouvoir aux acteurs et réalisateurs », sans plus de commentaires.

Le constat établi dans le second est valable de nouveau cette année. Certes, les réalisateurs et acteurs ont toujours été privilégiés sur les techniciens, critiques et autres acteurs du monde cinématographique dans la constitution du Jury. Celui de cette année confirme toutefois que l'on fait désormais appel quasiment exclusivement à eux : quatre actrices (Huppert, Argento, Shu Qi - ce qui me permet de ressortir quelques photos de l'une de mes "glorieuses" -, Wright Penn), trois réalisateurs (Nilge Ceylan, Lee Chang-dong, James Grey) et un scénariste (Hanif Kureishi).

Je ne referai pas le compte cette année des nouveaux « jeunes et vieux habitués ». En revanche, un retour sur l'année dernière confirme que certains choix discutés étaient effectivement discutables (Egoyan, Gondry, Nuri Bilge Ceylan, Charlie Hoffmann), vu la médiocrité des films présentés.


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CINÉMA ET CONCURRENCE - RÉPONSE JURIDIQUE EN REVUE

9 Février 2009, 10:19am

Publié par Mister Arkadin

J’ai évoqué plusieurs fois (une, deux, trois) les conflits entre circuits et salles municipales qui ont défrayé la chronique cinématographique l’année dernière. Une fois encore, c’est dans une revue non spécialisée en cinéma qu’on peut lire une des analyses les plus poussées sur la concurrence dans le domaine cinématographique. C’est à lire dans La Semaine juridique (édition Administrations et collectivités territoriales) du 26 janvier 2009 (p.26-37) : « Salles de cinéma et concurrence. "Les liaisons contentieuses" », par Christel Cournil et Fabrice Reneaud, maître de conférences en droit public. Nul doute que La Gazette du Palais reviendra sur ces problèmes dans son numéro « Droit et cinéma » de mai.

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