Mister Arkadin

MA NUIT CHEZ CANAL

23 Novembre 2008, 00:05am

Publié par Mister Arkadin

Je ne dédaigne pas de parler de pornographie de temps en temps. Le titre de ce billet ne renvoie toutefois pas au « porno du mois » de Canal, mais aux horaires de diffusion des Amours d'Astrée et de Céladon (1) : 1h45 la nuit prochaine sur Canal +, puis le 27 à 3h30, le 2 décembre à 3h55 ; sur Canal + Cinéma à 2h40, 2h25, 1h45 et 0h00 ; sur Canal + Décalé à 1h05 et 4h50. C'est effectivement "en décalé" qu'il faut vivre désormais pour voir les films récents des meilleurs réalisateurs français de la fin du siècle dernier, ceux-ci, comme je l'avais déjà remarqué à propos de Bertrand Tavernier, étant confinés au « passage technique ».


(1) Cela ferait un beau titre pour un porno ! Olivier Smolders ne rêvait-il pas d'un porno réalisé par Robert Bresson ? Alors pourquoi pas par Éric Rohmer ?

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OBAMA, QUE D'ABSURDITÉS ON DIT EN TON NOM

22 Novembre 2008, 00:02am

Publié par Mister Arkadin

Combien d'âneries auront-elles été proférées au sujet de l'accession de Mister Obama à la Présidence des USA ? Y a-t-il un journal français, un médiacrate, un intellocrate ou une starlette infatuée qui n'ait dit ou écrit qu'il serait temps qu'en France il y ait enfin des Noirs ici ou là ? Ce n'est pas le lieu de les relever au niveau politique, quoiqu'il y aurait beaucoup à dire (cela rejoint un peu ce que j'ai écrit dans « Georges Frêche, Lilian Thuram et Alou Diarra, même combat : une équipe de France de football doit-elle être "aux couleurs de la France" ? »). En ce qui concerne le cinéma, ou plus exactement l'audiovisuel, cela aura été l'occasion de ressortir divers plans ou études sur la "diversité" devant désormais prévaloir sur les écrans. Cela aura aussi permis au courrier de Télérama de faire une nouvelle fois la preuve de sa prééminence en matière de bien-pensance auto-satisfaite : « Obama président. Peut-être verra-t-on enfin des Noirs dans les films de Woody Allen. Peut-être... » (19 novembre 2008, p.7) (1). Il est admirable de voir à quel point l'assurance de bien penser prémunit contre toute curiosité, contre toute vérification, contre tout scrupule dans ce que l'on énonce. Passons sur le fait que Woody Allen fait partie de ces artistes qui s'inspirent prioritairement de leur propre expérience et qu'il n'a jamais caché qu'il vivait dans un petit milieu d'artistes juifs new-yorkais. Et notons, pour en finir avec ce billet déjà trop long vu la bêtise de son prétexte, que c'est dans le formidable Mélinda et Mélinda (en ce moment adapté au théâtre, soit dit en passant, comme je le note dans « Cinéastes et cinéma sur scène »), que j'ai découvert, en amant de la succulente et trop rare Radha Mitchell, le très bon Chiwetel Ejiofor, comédien revu ensuite avec plaisir dans la remarquable série britannique Trust (passée postérieurement sur le câble français, bien que sa réalisation soit antérieure à Mélinda), dans She Hate Me et Inside Man (beaucoup de Noirs décidément dans la plupart des films de Spike Lee, s'rait pas imp'tipeu communautariste cui-là ?), ainsi que dans American Gangster.

 


(1) Pour être honnête, précisons que le courrier de Télérama est ce jour là assez équilibré, deux lecteurs cédant à l'Obamania, deux autres la moquant ou la mettant en perspective (le parcours de Gaston Monnerville étant opportunément rappelé, en oubliant cependant que, non seulement il était président du Sénat quand Martin Luther King fut assassiné, mais qu'il fut à deux doigts d'assumer la Présidence de la République - par intérim, certes, mais tout de même, cela relativise les discours amnésiques et culpabilisateurs d'aujourd'hui).

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CINÉMA ET RADIO : SEMAINE DU 22 NOVEMBRE 2008

20 Novembre 2008, 10:39am

Publié par Mister Arkadin

Rattrapage :

« Minuit-Dix » (Aude Lavigne ; « Le Magazine nocturne éveillé sur les pratiques contemporaines »), France Culture, samedi 15 et mercredi 19 novembre 2008, de 00h10 à 01h00 : Claude Ventura, pour l'édition en DVD de "Cinéma Cinémas" ; Didier Costet (producteur), pour le film Serbis

« Cosmopolitaine » (Paula Jacques), France Inter, dimanche 16 novembre 2008, de 14h05 à 16h00 : Anna Novion, pour son film Les Grandes personnes

« Captives de la Cinémathèque française », France Culture (« Chemins de la création »), « Le ciné-club de Jean Douchet » (Cinémathèque française), mercredi 19 novembre 2008 : « Showgirls, de Paul Verhoeven » (17 novembre 2008)

« Esprit critique » (Vincent Josse), France Inter, mercredi 19 novembre 2008, de 9h10 à 9h35 : Musée haut, musée bas, film de Jean-Michel Ribes

« Nonobstant » (Yves Calvi), France Inter, jeudi 20 novembre 2008, de 17h05 à 18h00 : Karin Viard (comédienne)

« Coup de projecteur », TSF Jazz, vendredi 21 novembre 2008, à 8h30, 11h30 et 16h30 : Jacques Rozier (cinéaste), pour la sortie d'un coffret DVD



Émissions radiophoniques sur le cinéma de la semaine à venir :

« Regarde les hommes changer » (Frédéric Taddéï), Europe 1, samedi 22 novembre 2008, de 11h00 à 12h00 : Bertrand Tavernier (cinéaste et historien du cinéma, directeur de l'Institut Lumière de Lyon)

« 42ème rue » (Laurent Valière), France Musique, dimanche 23 novembre 2008, de 12h00 à 13h00 : Betty Comden et Adoph Green, scénaristes et auteurs des paroles de chansons pour des comédiens musicales

« Cosmopolitaine » (Paula Jacques), France Inter, dimanche 23 novembre 2008, de 14h05 à 16h00 : Anne Martininetti et François Rivière, pour leur livre La Sauce était presque parfaite (Cahiers du Cinéma)

« Easy tempo » (Laurent Valéro et Thierry Jousse), France Musique, dimanche 23 novembre 2008, de 23h00 à 24h00 : « Génération Morricone (4) »

« Le fou du roi » (Stéphane Bern), France Inter, lundi 24 novembre 2008, de 11h05 à 12h30 : Marina Foïs et Lorant Deutsch (acteurs)

« Tout arrive » (Arnaud Laporte, « Le magazine de l'actualité culturelle »), France Culture, lundi 24 novembre 2008, de 12h53 à 13h30 : Juliette Binoche (actrice et danseuse), pour la rétrospective qui lui est consacrée à la Cinémathèque française

« Le fou du roi » (Stéphane Bern), France Inter, mardi 25 novembre 2008, de 11h05 à 12h30 : Karin Viard et Stephano Acorsi (comédiens)

« La tête dans les étoiles » (Laurent Boyer), RTL, mardi 25 novembre 2008, de 14h30 à 16h00 : Marina Foïs et Lorant Deutsch (acteurs)

« Parole et Musique » (C. de Castellane), Radio Notre-Dame, mardi 25 novembre 2008, à 16h00 : « Les classiques à l'écran », avec Estelle Boulanger

« L'humeur vagabonde » (Kathleen Evin), France Inter, mardi 25 novembre 2008, de 20h10 à 21h00 : Steve McQueen (cinéaste), pour son film Hunger

« Médiagora » (Claude Carrez), RCF, vendredi 28 novembre 2008, de 21h00 à 21h55 - Rediffusion le dimanche à 3h00 : Dernier maquis, film de Rabah Ameur-Zaimeche



Rediffusions :

« De la nuit » (G.M.Duprez, 1975), « Nuits » de France Culture, nuit du samedi 22 au dimanche 23 novembre 2008, de 3h00 à 4h35 : « Lola Montès »

« Mardis du cinéma » (Pascale Lismonde, 1993), « Nuits » de France Culture, nuit du samedi 22 au dimanche 23 novembre 2008, de 4h35 à 6h00 : Michel Simon (comédien)



Compléments et rappels :

- Grille des émissions de radio spécifiquement consacrées au cinéma (la grille de la saison 2008-2009 est en cours de préparation)

- Liste des émissions récentes de France Info sur le cinéma

- Liste des invités des émissions de radio d'information sur le site "Zapping du paf".



Avec la collaboration de Desata, auquel je renouvelle tous mes remerciements.

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DE LA MÉMOIRE AU "FILM-TRACT"

18 Novembre 2008, 23:42pm

Publié par Mister Arkadin

De la même façon que maints comiques perdent de leur alacrité et de leur capacité à mettre en mouvement nos zygomatiques quand ils se mettent en tête de délivrer des messages, certains documentaristes perdent de leur justesse lorsque l'intention de démontrer l'emporte, dans leur travail, sur celle de montrer.

Le parcours de Yamina Benguigui est à cet égard caractéristique. Après Mémoires d'immigrés, recueil de témoignages remarquable sur l'itinéraire et la condition des immigrés en France, elle a entrepris de démontrer que la société et l'État français seraient responsables, sinon coupables, de leur relégation et de leur discrimination. Il est certes louable de chercher des explications aux phénomènes que l'on décrit. Encore faut-il qu'elles ne finissent pas par primer sur la description et qu'elles ne peinent à convaincre à force d'être assénées du haut de certitudes pré-établies. Ce fut déjà en partie le cas du Plafond de verre, sur les obstacles rencontrés à l'embauche par les minorités que le sabir à la mode exige d'appeler "visibles". C'est plus manifeste encore dans 9/3 mémoire d'un territoire, comme le dénonce Annie Fourcaut, professeur d'histoire contemporaine en Sorbonne, dans « L'honneur perdu du 9-3 » (L'Histoire, n°336, novembre 2008, p.37) : « La réalisatrice avait un objectif : démontrer que le territoire de la Seine-Saint-Denis avait été l'objet, depuis deux cents ans, d'une ségrégation programmée. Tous les chercheurs qu'elle a interrogés (dont je suis) et qui n'allaient pas dans ce sens ont été impitoyablement censurés. Résultat : une histoire mythifiée, la confusion entretenue entre histoire et mémoire et une série de contrevérités. [...] Ecrasement des temporalités, décontextualisation des décisions, diabolisation des acteurs, sélection des images et des témoignages : de ce point de vue, ce film est exemplaire. Pourquoi une telle falsification délibérée qui conduit à la victimisation du 93 ? »

Peut-être Yamina Benguigui a-t-elle répondu à cette attaque, que l'on peut elle aussi suspecter d'être partisane. Cependant, l'intense battage médiatique autour de son film, qui lui a valu les honneurs d'une tournée étourdissante dans toutes les rédactions (de journaux, de tv et de radio), au moment de sa diffusion fin septembre sur Canal +, comme seul un BHL en bénéficie à la sortie de chacune de ses productions et dont même un Michael Moore, pour son 9/11 primé à Cannes (suivez du regard la proximité des titres), ou un Al Gore, pour cette Vérité qui dérange qui lui a valu le Nobel de la paix, seraient en droit d'être jaloux, m'incite à penser que les objections d'Annie Fourcaut doivent être en grande partie justifiées.


Lien complémentaire : "Un usage falsifié de l'histoire".

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CINÉMA ET RADIO : SEMAINE DU 15 NOVEMBRE 2008

14 Novembre 2008, 09:52am

Publié par Mister Arkadin

Rattrapage (merci Desata !) :

« Coup de projecteur », TSF Jazz, 5 et vendredi 14 novembre 2008, à 8h30, 11h30 et 16h30 : Les Bureaux de dieu (film de Claire Simon) ; « Jean-Michel Ribes derrière la caméra », à l'occasion de la sortie de son film Musée haut, musée bas

« Au fil de l'histoire » (Patrick Liegibel avec Stéphanie Duncan), France Inter, vendredi 14 novembre 2008, de 13h30 à 14h00 : « Pagnol et le cinéma de la parole par Robert Pouderou » - Rattrapage : « Louise Brooks, l'insoumise d'Hollywood » (par Véra Feyder), le 13 avril 2008

Conférences de la Bibliothèque Publique d'Information (BPI), vendredi 14 novembre 2008, de 19h00 à 21h00 (plusieurs rediffusions), cycle "Histoire du cinéma sous influence documentaire" (Jean-Louis Comolli) : « Classe de lutte, Groupe Medvedkine de Besançon ; À pas lentes, collectif Cinélutte ; Histoire du Japon racontée par une hôtesse de bar, de Shohei Imamura, 1970 »


Émissions radiophoniques sur le cinéma de la semaine à venir :

« Captives de la Cinémathèque française », France Culture (« Chemins de la création »), « Dennis Hopper et le nouvel Hollywood » (1, 2 et 3/6), 23 et 30 octobre, 6 et 15novembre 2008 : « Comment le film a inventé le rock (et réciproquement) », par François Bon, « Easy Rider et les routes paradoxales du Nouvel Hollywood », par Jean-Baptiste Thoret, « Hollywood, années 70 ou l'art du kaléidoscope », par Christian Viviani, « America at large », par Matthieu Orléan, 25 octobre, 1er, 8 et 13 novembre 2008
« Regarde les hommes changer » (Frédéric Taddéï), Europe 1, samedi 22 novembre 2008, de 11h00 à 12h00 : Michel Blanc (comédien), à l'affiche dans le film Musée haut, Musée bas de Jean-Michel Ribes

« Le grand studio » (Anthony Martin), RTL, samedi 15 novembre 2008, de 15h00 à 16h00 : Michel Blanc, Muriel Robin, Gérard Jugnot, Pierre Arditi et Dominique Pinon (acteurs), pour le film Musée haut, Musée bas de Jean-Michel Ribes

« Festival international Musique et Cinéma », Radio Classique, samedi 15 novembre 2008, à 20h00 : « Centenaire de la musique de film », en direct d'Auxerre (Orchestre Colonne, direction Laurent Petitgirard)

« Les Belles captives cinématographiques », France Culture (« Chemins de la création »), dimanche 16 novembre 2008 : « Métier de cinéma : à la rencontre du cinéaste Jacques Doillon » (Cinémathèque de Toulouse, 11 septembre 2008)

« Easy tempo » (Laurent Valéro et Thierry Jousse), France Musique, dimanche 16 novembre 2008, de 23h00 à 24h00 : « Génération Morricone (3) »

« Esprit critique » (Vincent Josse), France Inter, lundi 20 novembre 2008 : Rosalie Varda, à l'occasion de la sortie en DVD de l'intégrale des films de son père adoptif, Jacques Demy

« Le fou du roi » (Stéphane Bern), France Inter, lundi 17, mardi 18 et jeudi 20 novembre 2008, de 11h05 à 12h30 : Michel Blanc (acteur) ; Daniel Prevost, Patrick Chesnais et Marianne Faithfull (acteurs) ; Edouard Baer (acteur et cinéaste)

« Café crimes » (Jacques Pradel), Europe 1, mardi 18 novembre 2008, de 14h00 à 15h00 : « Justice à l'écran », avec Yves Boisset (cinéaste) et Jean-Jacques Bernard (critique ; délégué général du festival), à l'occasion du festival « Justice à l'écran en Isère »

« L'invité classique » (Olivier Bellamy), Radio classique, mercredi 19 novembre 2008, à 18h30 : Fabrice Lucchini (comédien)

« Sur les docks, l'heure du documentaire » (Pierre Chevalier), France Culture, mercredi 19 novembre 2008, de 16h00 à 17h00 : « Les grandes écoles (3/5) : "Nos années Femis" » (Delphine Saltel et Nathalie Battus), avec Thibaut Emin (élève diplômé de la Femis en 2008), Bojina Panayotova (élève diplômée de la Femis en 2008), Christophe Blanc (réalisateur et intervenant à la FEMIS), Fred Messa (ingénieur du son et intervenant à la Femis), Abdelrahmane Sissako (cinéaste et président du jury du concours d'entrée à la Femis 2008), Isabelle Pragier (productrice de cinéma pour la société Gloria Films, membre du jury Femis 2008 et ancienne élève de la Femis)

« L'invité classique » (Olivier Bellamy), Radio classique, mercredi 19 novembre 2008, à 18h30 : François Morel (humoriste et acteur)


« Bruno & Camille Guillon », Virgin Radio, mercredi 19 novembre 2008, de 17h00 à 19h00 : « La Libre antenne de Vincent Cassel »

« À portée de mots » (François Castang), France Musique, jeudi 20 et vendredi 21 novembre 2008, de 12h07 à 13h00 : Léa Seydoux (actrice) ; Lorant Deutsch (acteur)

« La tête dans les étoiles » (Laurent Boyer), RTL, vendredi 21 novembre 2008, de 14h30 à 16h00 : François Forestier, auteur du livre JFK & Marilyn

Conférences de la Bibliothèque Publique d'Information (BPI), vendredi 21 novembre 2008, de 19h00 à 21h00 (plusieurs rediffusions), cycle "Histoire du cinéma sous influence documentaire" (Jean-Louis Comolli) : « Disneyland, mon vieux pays natal, d'Arnaud des Pallières, 2000 ; Scènes de chasse au sanglier, de Claudio Pazienza, 2007 ; Close up, d'Abbas Kiarostami, 1990 »


Rediffusions :

« Mardis du cinéma » (Pascale Lismonde, 10 juillet 1990), « Nuits » de France Culture, nuit du samedi 15 au dimanche 16 novembre 2008, de 2h00 à 3h35 : Anna Magnani

« Mardis du cinéma » (Noël Simsolo, 3 septembre 1991), « Nuits » de France Culture, nuit du dimanche 16 au lundi 17 novembre 2008, de 2h00 à 3h35 : L'Age d'or


Compléments et rappels :

- Grille des émissions de radio spécifiquement consacrées au cinéma (la grille de la saison 2008-2009 est en cours de préparation)

- Liste des émissions récentes de France Info sur le cinéma

- Liste des invités des émissions de radio d'information sur le site "Zapping du paf". On y apprend par exemple qu' « à l'occasion du Centenaire des Musiques de Film, France Bleu fête cet anniversaire et proposera sur son antenne, du 13 au 17 novembre, trois jours d'opérations spéciales et différents rendez-vous communs aux 41 antennes du réseau »

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"PARFOIS MÊME…"

12 Novembre 2008, 21:29pm

Publié par Mister Arkadin

« Le cinéma revit sur le petit écran », nous informe aujourd'hui Le Parisien en page 36, onze mois après avoir dressé un « Bilan TV de l'année 2007 » qui pointait la défaveur, apparemment inexorable, des films de cinéma  à la télévision (j'en ai rendu compte dans « Tops et flops des chaînes TV - Où sont passés les films ? »).

Les audiences télévisées des films passés en première partie de soirée sur les chaînes hertziennes auraient nettement progressé ces derniers mois. Bonne nouvelle, n'est-il pas ? Attendez donc que je vous donne la liste des films qui sont responsables de ce regain ! Les Bronzés, amis pour la vie, Camping, Les 4 fantastiques, Prête-moi ta main et La Légende de Zorro. Soit, à mon humble avis, deux films de plage ni faits ni à faire, un blockbuster médiocre, une comédie française passable et une rescusée hollywoodienne d'une platitude absolue. Bref, l'engouement pour ce genre de programmes me laisse dubitatif. D'aucuns me trouveront bien naïf de m'étonner de la médiocrité des films qui obtiennent le plus de succès. Sans doute. Mais je n'arrive pas à me résoudre à trouver normal que le "grand public" plébiscite des "divertissements" qui me hérissent le poil. Il y a là un mystère que je n'arrive pas à m'expliquer. De même que je n'arrive pas à m'expliquer que cela puisse paraître normal. Cela me rappelle une sentence ahurissante que j'avais lue voici quelques années dans Télérama, qui rapportait, dans un reportage sur la chaîne M6, les propos d'un des dirigeants de celle-ci : « Nous obtenons de plus en plus de bonnes audiences, parfois même avec des programmes de qualité. » (!?!)

En tout état de cause, que les journalistes des médias populaires, les professionnels et le CNC ne se réjouissent pas trop vite à l'annonce de  ces résultats apparemment bons pour le cinéma. Car le nombre de films bénéficiant d'un passage en première partie de soirée continue de décroître. La sélection est donc draconienne et ne semble dépendre que du "potentiel" des films, comme disent les "professionnels de la profession". Une « agence média » réussit même à nous prédire, au million près probablement, le nombre très important de spectateurs qui se masseront pour regarder un Harry Potter début décembre. On en viendrait à souhaiter cette "mort du cinéma" que quelques prophètes diagnostiquent ou pronostiquent depuis longtemps déjà !

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TOUJOURS "JEUNE CINÉMA"

10 Novembre 2008, 00:04am

Publié par Mister Arkadin

J'avais regretté, à la parution de l'avant-dernier numéro de Jeune Cinéma, la faible présence des deux rédacteurs que je lis en priorité. Me voici comblé avec le numéro de cet automne, le 319/320 (qui compte 148 pages, dont aucune n'est superflue). Si Vincent Dupré s'est abstenu de commenter les sorties récentes, c'est pour nous offrir un panorama très complet et pertinent des reprises de l'été. Quant à Alain Virmaux, il nous gâte, avec pas moins de quatre comptes rendus d'ouvrages, genre dont il est probablement le meilleur spécialiste en France en matière d'études cinématographiques. Il fait une nouvelle fois la preuve de son art d'apporter des éclairages inédits sur des livres déjà très commentés (par exemple le dernier Michel Chion sur la langue parlée dans le cinéma français) et surtout de dénicher des publications aussi peu diffusées qu'indispensables, en l'occurrence un numéro sur le cinéma du Bulletin des Amis de Jean Prévost, sur lequel je reviendrai.

J'ai moi aussi contribué plus que d'ordinaire à ce numéro, avec un compte rendu sur les Symptômes du cinéma français (paru au préalable sur "Objectif-cinema") et une critique des films Le Premier jour du reste de ta vie et Comme les autres. Leur relecture m'a été pénible : comment ai-je pu commettre, puis laisser passer deux aussi énormes fautes d'accord ! Passe encore que ce blog soit truffé de coquilles, c'est la loi du genre, pour des billets publiés aussi vite qu'écrits. Mais, pour une publication sur papier, dans une revue du niveau de JC, c'est impardonnable ! Nul besoin en revanche de pardonner quoi que ce soit au rédacteur en chef de la revue, le suractif Lucien Logette, qui n'est aucunement responsable de mes bourdes et qui a trop à faire, tenant à bout de bras cette revue, pour pouvoir pallier toutes les défaillances de ses contributeurs. Heureusement, ces derniers sont plus vigilants que moi et, parmi eux, m'ont semblé particulièrement inspirés le prolifique René Prédal, qui revient avec bonheur sur trop fameux rapport Ferran, Jean-Max Méjean, qui me donne envie de ne pas manquer Killer of Sheep et Un conte d'été polonais, et Anne Laurent, qui répond à notre regret de ne pas voir sa signature plus souvent en signant deux textes. Deux longues contributions également de Bernard Chardère, dont je retiens surtout la nécrologie des trois grands cinéphiles que furent Francis Lacassin, Jacques Demeure et Philippe Esnault, avec une mention pour ce dernier, dans la mesure où je n'avais pas moi-même signalé sa disparition, quoique j'admire son œuvre, notamment au sujet d'André Antoine. Voici qui est fait, grâce à ce numéro de JC qui recèle d'autres pépites, que je vous laisse découvrir.

 

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TAÏWAN AU MIROIR DE SON CINÉMA

9 Novembre 2008, 18:23pm

Publié par Mister Arkadin

J'aurais pu publier le présent billet dans la section "Qui suis-je ?", puisque j'ai déjà signalé que j'avais envisagé de faire mon service militaire à Taïwan par amour pour son cinéma. J'ai aussi déjà écrit, ici, que l'on ne pouvait avoir une vision un peu complète de ce qui se publie sur le cinéma en se contentant des revues spécialisées. Élise Domenach, spécialiste de philosophie du cinéma et membre du comité de rédaction de Positif, n'aurait pu y publier l'article sur « Taïwan au miroir de son cinéma », qui a paru dans le  dossier sur Taïwan du numéro 119 de la revue Politique internationale (printemps 2008, p.395-414). Une synthèse remarquable, trop longue pour paraître dans une revue de cinéma, même aussi sérieuse que Positif, qui risque hélas de passer inaperçue vu l'absence de "veille" sur ce qui se publie "ailleurs" dans le petit milieu des études cinématographiques.

P.S. : Élise Domenach aurait pu publier son article dans une autre revue,  Esprit, à laquelle elle collabore régulièrement (elle fut par exemple l'organisatrice du débat entre Cavell et Desplechin que j'ai mentionné dans mes "lectures d'été").

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Y A-T-IL ENCORE DU CINÉMA DANS LA SALLE ?

8 Novembre 2008, 00:02am

Publié par Mister Arkadin

« Le monde de l'opéra s'interroge sur la diffusion de l'art lyrique au cinéma », titrait mercredi Le Monde à propos de la projection dans une trentaine de salles de Paris et de Province d'opéras du Met (Metropolitan Opera de New York). L'initiative de CielEcran ne pourrait-elle pas susciter une autre interrogation : « le monde du cinéma ne devrait-il pas s'interroger sur la diffusion au cinéma... du cinéma ?! »

Divers phénomènes de transfert, pas entièrement nouveaux, prennent en effet des proportions inédites. D'un côté les cinéastes se déplacent sur scène (des exemples ici), sont exposés ou sont requis pour la cérémonie des Jeux Olympiques (Zhang Yimou à Pékin cette année), d'un autre des opéras sont projetés sur les écrans de cinéma et les films eux-mêmes sont phagocytés par les personnages habituellement principalement connus par la presse ou la télévision (Piaf, Sagan, Mesrine, Coluche, en attendant Coco Chanel, Romy Schneider, etc.), quand ce ne sont pas les personnages de bandes dessinées, et par les starlettes du petit écran (j'ai déjà évoqué le cas d'une Miss Météo, suivie bientôt par une Miss Potiche de M6, Virgnie Efira). Je ne saurais dire si les spectacles gagnent à passer de la scène à l'écran et les cinéastes du film à la scène. Nul doute en revanche que le cinéma ne sorte perdant de ce prolongement de la peopolisation de l'espace public français par d'autres moyens.


PS : Un lecteur me signale que, durant l'Euro de football, les matchs de l'équipe de France pouvaient être vus au Gaumont Parnasse sur écran géant. Rappelons aussi qu'un film entier a été consacré au seul Zidane, filmé tout du long d'un match par une myriade de caméras.



« Le monde de l'opéra s'interroge sur la diffusion de l'art lyrique au cinéma », Le Monde daté du 6 novembre 2008 :

Alors que le Metropolitan Opera de New York (Met) lance sa deuxième saison de diffusions en direct d'opéras par satellite et en haute définition dans des salles de cinéma françaises (et dans le monde entier, dont les Etats-Unis, avec trois cents écrans), la question de la diffusion au plus grand nombre des spectacles lyriques est au coeur du débat, d'autant qu'à ce jour aucune maison d'opéra française ne s'est jointe à cette initiative.

Après avoir programmé, en ballon d'essai et avec grand succès, La Fille du régiment, de Donizetti, avec Natalie Dessay, le 6 avril (Le Monde du 5 avril), et Salomé, de Richard Strauss, le 11 octobre, la société privée CielEcran transmettra les neuf autres spectacles proposés par le Met dans trente salles de cinéma équipées d'écrans numériques à Paris et en région, chaque mois jusqu'au 9 mai 2009. Ainsi, le 8 novembre, à 19 heures, sera projeté Doctor Atomic, de John Adams (salles et tarifs consultables sur www.cielecran.com).

L'initiative de Peter Gelb, le directeur du Met, a suscité des réactions diverses de la part de directeurs d'institutions lyriques et musicales en Europe, qui les ont confiées au Monde. Tous s'accordent pour dire que l'opéra coûte cher et ne concerne, en dépit d'une politique tarifaire particulièrement étudiée, qu'une petite partie de la population.

Nicolas Joël, directeur de l'Opéra de Paris à partir de la saison 2009-2010, reconnaît : "Tout le monde paie des impôts pour cette grande maison d'opéra. Il serait donc normal de pouvoir diffuser les productions de l'Opéra de Paris de manière qu'un maximum de personnes puisse les voir. C'est un aspect des choses auquel je vais m'atteler très sérieusement."

Gérard Mortier, qui signe cette saison sa dernière programmation à l'Opéra de Paris avant de prendre la direction du New York City Opera, la maison directement concurrente mais moins dotée et moins réputée que le Met, a réagi vivement à cette opération. "Peter Gelb a certes réussi un coup de publicité extraordinaire. J'y crois, dès lors que cela touche des villes où il n'y a pas de maison d'opéra. Mais le plus important, selon moi, c'est le travail en amont, l'éducation des jeunes, tel celui que je fais à l'Opéra de Paris. Mais c'est moins visible, moins démagogique..."

Le directeur de la Scala de Milan, Stéphane Lissner, accueille certes avec bienveillance ce nouveau moyen de diffusion : "Si cela permet de découvrir l'opéra en payant moins cher et de bénéficier de spectacles impossibles à voir pour des raisons géographiques, alors l'opéra au cinéma, pourquoi pas ?" Mais il prévient : "Le danger est que ces spectacles soient formatés non plus pour la scène mais pour l'écran, ce qui serait une grave erreur."

Il n'en demeure pas moins que, pour Nicolas Joël, "aucune transmission, si sophistiquée soit-elle techniquement, n'est capable de restituer l'émotion du spectacle vivant. Mais je ne crois pas que cela soit démagogique." Des réticences auxquelles s'ajoutent celles de Gérard Mortier concernant les conditions de filmage, selon lui peu satisfaisantes. "Mais le plus grave pour moi est l'aspect sociologique : les gens vont déjà dans les salles de cinéma et ce n'est pas cela qui les fera venir dans les opéras. On éloigne encore plus ceux qui pensent que l'opéra, c'est pour les autres, que c'est trop cher..."

Selon les premières estimations, il semblerait que beaucoup de ceux qui fréquentent ces séances lyriques au cinéma soient des lyricomanes. Serge Dorny, le directeur de l'Opéra de Lyon, a pu constater que "la grande majorité des personnes qui vont voir de l'opéra dans les salles lyonnaises sont des habitués, voire des abonnés de l'Opéra de Lyon, dont la moyenne d'âge est supérieure à celle qui fréquente mon établissement."

L'une des raisons de la prudence des institutions françaises face à ce nouveau moyen de diffusion s'explique par son coût : chaque soirée du Met coûte 1 million de dollars (783 000 euros), financée par des donations privées. Un investissement trop important pour les maisons d'opéra européennes.

"MARKETING"

Selon Stéphane Lissner, "le modèle de financement privé du Met par des sponsors, ses visées artistiques moins conservatrices que par le passé et le fait de vouloir casser une image trop élitiste, tout cela a obligé son directeur, Peter Gelb, à raisonner en termes de marketing, ce qui n'est pas notre cas en Europe. On n'a pas besoin de faire du copié-collé."

Gérard Mortier enfonce le clou, arguant du fait que Peter Gelb aurait, de surcroît, exigé de CielEcran une exclusivité pour le Met, "tandis que France Musique, qui assure la technique du son, utilise de l'argent public français au profit du Met, donc au détriment de l'Opéra de Paris". En fait, rectifie Marc Welinski, directeur de CielEcran, "le son, comme l'image, est diffusé par satellite, et non relayé par France Musique. Notre partenariat n'est que promotionnel. Par ailleurs, cette exclusivité demandée par Peter Gelb au début de l'opération n'est plus d'actualité".

En attendant, M. Mortier a confirmé au Monde que l'Opéra de Paris venait de conclure un partenariat de diffusion d'archives avec l'Institut national de l'audiovisuel (INA). Il s'est aussi associé aux sites Internet www.medici.tv et france2.fr pour l'opération de diffusion en direct et en accès gratuit, le 4 novembre, de La Petite Renarde rusée, de Janacek. Enfin, annonce M. Mortier, "une transmission sur écran géant sera assurée en plein air pour le vingtième anniversaire de l'ouverture de l'Opéra-Bastille. Cela coûte cher mais j'y crois."

Renaud Machart et Marie-Aude Roux


La Scala de Milan à l'Auditorium du Louvre

La fameuse soirée d'ouverture du 7 décembre à la Scala de Milan - un Don Carlo de Verdi dirigé par Daniel Barenboïm et mis en scène par Stéphane Braunschweig -, en direct et en haute définition, c'est ce que nous propose l'Auditorium du Louvre, à Paris, pour inaugurer sa nouvelle série de musique filmée consacrée aux grandes maisons d'opéra (www.louvre.fr). Du 7 décembre 2008 au 28 juin 2009, l'institution milanaise sera à l'honneur avec 12 projections choisies parmi les productions des trente dernières années captées par la RAI. Pour l'ère Lissner, la sulfureuse Traviata de Liliana Cavani, le Tristan de Barenboïm-Chéreau. Quant aux mythiques archives, elles alterneront les fameuses mises en scène de Giorgio Strehler (Don Giovanni, Falstaff et Macbeth) avec les versions historicistes de Franco Zeffirelli - La Bohème et Otello sous la géniale direction de Carlos Kleiber. Les voix sont naturellement à l'avenant : Caballé, Freni, Domingo, Pavarotti, Alagna, Ghiaurov...

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CINÉMA ET RADIO : SEMAINE DU 8 NOVEMBRE 2008

7 Novembre 2008, 00:02am

Publié par Mister Arkadin

Rattrapage (merci à Desata pour les compléments de cette semaine, ainsi que pour tous ceux des semaines écoulées !) :

« Captives de la Cinémathèque française », France Culture (« Chemins de la création »), « Le ciné-club de Jean Douchet » (Cinémathèque française), 12, 20 et 27 octobre, 5 novembre 2008 : The Second Civil War (Joe Dante), The Pledge (Sean Penn), Collateral (Michael Mann), The Blackout (Abel Ferrara) (20, 22 et 29 octobre, 3 novembre 2008)

« Médiagora » (Claude Carrez), RCF, vendredi 17 et 31 octobre 2008, de 21h00 à 21h55 - Rediffusion le dimanche à 3h00 : Raymond Depardon (cinéaste), pour son film Terre des paysans ; « Cinéma et spiritualité. Hommage à Henri Agel, pédagogue du cinéma, décédé le 1er juillet 2008 »

Conférences de la Bibliothèque Publique d'Information (BPI), vendredis 17, 24 et 31 octobre, 7 novembre 2008, cycle "Histoire du cinéma sous influence documentaire" (Jean-Louis Comolli) : Linda Lê ; Norman Manea ; Assia Djebar ; Terre sans pain de Luis Buñuel et Let There Be Light de John Huston

« Coup de projecteur », TSF Jazz, mardi 21, mercredi 22, vendredi 24, mardi 29 et jeudi 31 octobre 2008, à 8h30, 11h30 et 16h30 : « Mesrine au cinéma » ; « Denis Hopper fêté par la Cinémathèque française » ; « Richard Fleischer par Bertrand Tavernier » ; « Exposition Jacques Prévert » ; « Les Marx Brothers en DVD »

« Les Matins jazz » (Laure Albernhe), TSF, mercredi 22 et mardi 28 octobre 2008, de 6h00 à 9h00 : Jean-Michel Frodon (critique de cinéma, directeur des Cahiers du cinéma) ; Maria de Medeiros (actrice et réalisatrice)

« Captives de la Cinémathèque française », France Culture (« Chemins de la création »), « Dennis Hopper et le nouvel Hollywood » (1, 2 et 3/6), 23 et 30 octobre, 6 novembre 2008 : « Comment le film a inventé le rock (et réciproquement) », par François Bon, « Easy Rider et les routes paradoxales du Nouvel Hollywood », par Jean-Baptiste Thoret, « Hollywood, années 70 ou l'art du kaléidoscope », par Christian Viviani, 25 octobre, 1er et 8 novembre 2008

« Les Belles captives cinématographiques », France Culture (« Chemins de la création »), dimanche 2 novembre 2008 : « Métier de cinéma : à la rencontre de la cinéaste Angeliki Antoniou » (Cinémathèque de Toulouse, 11 septembre 2008)

« Jazz Fan » (Laure Albernhe), TSF Jazz, dimanche 26 octobre 2008, à partir de 19h00 : Philippe Collin (critique de cinéma et cinéaste)

« Esprit critique » (Vincent Josse), France Inter, mardi 4 novembre 2008, de 9h10 à 9h35 : « Les enfants du paradis à l'Opéra Garnier et l'exposition Jacques Prévert, Paris la belle à l'Hôtel de Ville de Paris », avec N.T. Binh (critique de cinéma, commission de l'exposition Prévert)

« Culture vive » (Pascal Paradou), RFI, mercredi 5 novembre 2008, à 17h10 : Claire Simon (cinéaste), pour son film Les Bureaux de Dieu

« Minuit-Dix » (Aude Lavigne ; « Le Magazine nocturne éveillé sur les pratiques contemporaines »), France Culture, vendredi 7 novembre 2008, de 00h10 à 01h00 : Pascal-Alex Vincent, pour le film Donne-moi la main (sortie le 14 janvier 2009), présenté en clôture du Festival du Film Gay et Lesbien

« Le 20 heures » (Sébastien Vidal), TSF, vendredi 7 novembre 2008, à 20h00 : Soirée spéciale (par Thierry Lebon) à l'occasion de la sortie du DVD de l'intégrale des films de Jacques Demy, avec Michel Legrand, Jacques Perrin, Mag Bodard (productrice), Mathieu Demy (son fils), Rosalie Varda (fille de Jacques Demy et Agnès Varda), Stéphane Lerouge (spécialiste de musique de films), Mathilda May, Camille Taboulay (auteur d'un livre sur Jacques Demy) - émission illustrée par des versions jazz des thèmes les plus célèbres des films de Jacques Demy (Bill Evans, Stéphane Grappelli, Sergio Mendès...)


Émissions radiophoniques sur le cinéma de la semaine à venir :

« Cosmopolitaine » (Paula Jacques), France Inter, dimanche 9 novembre 2008, de 14h05 à 16h00 : Jerzy Skolimowski (cinéaste), pour la sortie de son film Quatre nuits avec Anna

« Greniers de la mémoire » (Karine Le Bail et Philippe Tétart), France Musique, dimanche 9 novembre 2008, de 17h00 à 18h00 : « Ennio Morricone fête ses 80 ans » (Regards d'Italie, VI)

« Le Cabaret de France Musique » (Antoine Hervé et Jean-François Zygel), France Musique, de 18h00 à 19h00 : « Hommage à Ennio Morricone »

Radio Vivace, nuit du dimanche 9 au lundi 10 novembre 2008, de 4h00 à 6h00 : « Buon compleanno Maestro ! », hommage à Ennio Morricone, qui fêtera ses 80 ans le 10 novembre 2008

« Easy tempo » (Laurent Valéro et Thierry Jousse), France Musique, dimanche 9 novembre 2008, de 23h00 à 24h00 : « Génération Morricone (2) »

« Les Lundis du Duc » (Sébastien Vidal), TSF jazz, lundi 10 novembre 2008, de 18h00 à 19h00 : spéciale "Cinéma, Cinémas" (à l'occasion de la sortie d'un coffret DVD), avec Claude Ventura (réalisateur)

« Tout arrive » (Arnaud Laporte, « Le magazine de l'actualité culturelle »), France Culture, mardi 11 novembre 2008, à 12h00 : Laurent Véray (historien du cinéma), pour son livre La Grande Guerre au cinéma (Ramsay)

« À portée de mots » (François Castang), France Musique, mardi 11 novembre 2008, de 12h07 à 13h00 : Jean-Pierre Castaldi (acteur)

« Nonobstant » (Yves Calvi), France Inter, mardi 11 novembre 2008, de 17h05 à 18h00 : Pierre Jolivet (cinéaste), pour son film La Très très grande entreprise

« Minuit-Dix » (Aude Lavigne ; « Le Magazine nocturne éveillé sur les pratiques contemporaines »), France Culture, mardi 11, jeudi 13 et samedi 15 novembre 2008, de 00h10 à 01h00 : Bernard Génin (critique de cinéma), pour le centième anniversaire de l'animation française et le livre/DVD Emile Cohl, inventeur du dessin animé (Editions Omniscience), Agnès Godard (chef opératrice), pour le film Home ; A.J. Schnack et Michael Azerrad, pour le film Kurt Cobain : About a son ; "Cinéma, Cinémas", avec Claude Ventura (réalisateur)

« Visages » (Thierry Lyonnet), RCF, mercredi 12 novembre 2008, à 17h04 à 17h29 - Rediffusion le mercredi à 23h00, le jeudi à 3h00, le samedi à 10h03 et le dimanche à 19h30 : Jean-Claude Carrière (écrivain, scénariste et réalisateur)

« 2000 ans d'histoire » (Patrice Gélinet), France Inter, jeudi 13 novembre 2008, de 13h30 à 14h00 : « Les séquelles de la Grande Guerre », avec Jean-Jacques Becker et Bruno Cabanes (historiens), en direct du Festival international du Film d'Histoire de Pessac

« Nonobstant » (Yves Calvi), France Inter, jeudi 13 novembre 2008, de 17h05 à 18h00 : Rachida Brakni (actrice)

« Tout arrive » (Arnaud Laporte, « Le magazine de l'actualité culturelle »), France Culture, vendredi 14 novembre 2008, de 12h53 à 13h30 : Robert Guédiguian (cinéaste), Ariane Ascaride, Jean-Pierre Darroussin et Gérard Meylan (acteurs), pour la sortie du coffret DVD "Tous les films de Robert Guédiguian"

« Les nouveaux chemins de la connaissance » (Raphaël Enthoven), vendredi 14 novembre 2008, de 17h00 à 17h50 : « L'histoire du théâtre et du cinéma » (dans le cadre d'une série intitulée « L'Inachevé »), avec Brigitte Gauthier

« Médiagora » (Claude Carrez), RCF, vendredi 14 novembre 2008, de 21h00 à 21h55 - Rediffusion le dimanche à 3h00 : Catherine Frot et Alain Dussolier (comédiens), pour le film de Pascal Thomas Le crime est notre affaire

« Par ouï dire » (Pascal Tison), RTBF, vendredi 14 novembre 2008, 22h00 à 23h00 : « Ces lieux nous parlent », sur le tournage, en Bulgarie, du film Home 


Rediffusions :

« Mardis du cinéma » (Marion Thiba, 17 avril 1990), « Nuits » de France Culture, nuit du dimanche 2 au lundi 3 novembre 2008, de 3h00 à 4h35 : Raymond Depardon

« Mardis du cinéma » (Michel Cazenave, 12 février 1991), « Nuits » de France Culture, nuit du lundi 3 au mardi 4 novembre 2008, de 2h00 à 3h35 : Rita Hayworth

« Et Versailles vous est conté. Sacha Guitry » (Pierre Lhoste, 9 novembre 1953), « Nuits » de France Culture, nuit du lundi 3 au mardi 4 novembre 2008, de 5h45 à 6h00


Compléments et rappels :

- Grille des émissions de radio spécifiquement consacrées au cinéma (la grille de la saison 2008-2009 est en cours de préparation)

- Liste des émissions récentes de France Info sur le cinéma.

- Liste des invités des émissions de radio d'information sur le site "Zapping du paf". On y apprend par exemple qu' « à l'occasion du Centenaire des Musiques de Film, France Bleu fête cet anniversaire proposera sur son antenne du 13 au 17 novembre, trois jours d'opérations spéciales et différents rendez-vous communs aux 41 antennes du réseau ». 

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