Mister Arkadin

TOUJOURS "JEUNE CINÉMA"

10 Novembre 2008, 00:04am

Publié par Mister Arkadin

J'avais regretté, à la parution de l'avant-dernier numéro de Jeune Cinéma, la faible présence des deux rédacteurs que je lis en priorité. Me voici comblé avec le numéro de cet automne, le 319/320 (qui compte 148 pages, dont aucune n'est superflue). Si Vincent Dupré s'est abstenu de commenter les sorties récentes, c'est pour nous offrir un panorama très complet et pertinent des reprises de l'été. Quant à Alain Virmaux, il nous gâte, avec pas moins de quatre comptes rendus d'ouvrages, genre dont il est probablement le meilleur spécialiste en France en matière d'études cinématographiques. Il fait une nouvelle fois la preuve de son art d'apporter des éclairages inédits sur des livres déjà très commentés (par exemple le dernier Michel Chion sur la langue parlée dans le cinéma français) et surtout de dénicher des publications aussi peu diffusées qu'indispensables, en l'occurrence un numéro sur le cinéma du Bulletin des Amis de Jean Prévost, sur lequel je reviendrai.

J'ai moi aussi contribué plus que d'ordinaire à ce numéro, avec un compte rendu sur les Symptômes du cinéma français (paru au préalable sur "Objectif-cinema") et une critique des films Le Premier jour du reste de ta vie et Comme les autres. Leur relecture m'a été pénible : comment ai-je pu commettre, puis laisser passer deux aussi énormes fautes d'accord ! Passe encore que ce blog soit truffé de coquilles, c'est la loi du genre, pour des billets publiés aussi vite qu'écrits. Mais, pour une publication sur papier, dans une revue du niveau de JC, c'est impardonnable ! Nul besoin en revanche de pardonner quoi que ce soit au rédacteur en chef de la revue, le suractif Lucien Logette, qui n'est aucunement responsable de mes bourdes et qui a trop à faire, tenant à bout de bras cette revue, pour pouvoir pallier toutes les défaillances de ses contributeurs. Heureusement, ces derniers sont plus vigilants que moi et, parmi eux, m'ont semblé particulièrement inspirés le prolifique René Prédal, qui revient avec bonheur sur trop fameux rapport Ferran, Jean-Max Méjean, qui me donne envie de ne pas manquer Killer of Sheep et Un conte d'été polonais, et Anne Laurent, qui répond à notre regret de ne pas voir sa signature plus souvent en signant deux textes. Deux longues contributions également de Bernard Chardère, dont je retiens surtout la nécrologie des trois grands cinéphiles que furent Francis Lacassin, Jacques Demeure et Philippe Esnault, avec une mention pour ce dernier, dans la mesure où je n'avais pas moi-même signalé sa disparition, quoique j'admire son œuvre, notamment au sujet d'André Antoine. Voici qui est fait, grâce à ce numéro de JC qui recèle d'autres pépites, que je vous laisse découvrir.