ALAIN ROBBE-GRILLET
La mort d’Alain Robbe-Grillet n’a pas provoqué d’émotion particulière chez les cinéphiles, ses films n’étant plus guère prisés, même si Le Monde et Libération leur consacrent chacun un article dans leur page nécrologique. Ne connaissant que très mal son œuvre, je ne saurais me prononcer. Je retiens tout de même trois caractéristiques d’ARG :
- son sens aigu de l’autopromotion, depuis son intronisation comme "pape du nouveau roman", parallèlement à la naissance de certaine Vague également dite "nouvelle" (meilleur moyen de faire mousser les productions d’un clan), jusqu’à sa manière de snober l’Académie française, procédé qui épate toujours les gogos du style Sollers ;
- son talent dans l’invention de formules, la plus célèbre restant assez pertinente : « La pornographie, c’est l’érotisme des autres. » ;
- son goût dans le choix des jeunes comédiennes qu’ils découvraient à l’écran, ma préférence allant à la somptueuse Anicée Alvina.