Site personnel de Pascal Manuel Heu, consacré à ses publications, au cinéma et à la critique. Page complémentaire : https://www.facebook.com/Mister-Arkadin-1041074065975069/
Actualité des films, avec Jean-Max Méjean (critique à Jeune cinéma et à "iletaitunefoislecinema.com" ; dir. Pasolini), notamment à propos de Sans Filtre, film suédois de Ruben Östlund ayant obtenu la palme d’or au dernier festival de Cannes (mai 2022, dont il a rendu compte au jour le jour), Rifkin's Festival (Woody Allen), La Nuit du 12 (Dominik Moll), Avatar (James Cameron), Simone, le voyage du siècle (Olivier Dahan), Ariaferma (Leonardo Di Constanzo), Ticket to Paradise (Ol Parker), etc.
Robert Le Vigan et Louis-Ferdinand Céline, avec Marc Laudelout (directeur du Bulletin célinien, mensuel sur l’écrivain Louis-Ferdinand Céline édité à Bruxelles qui vient de publier un numéro, le 455, d’octobre 2022, à Le Vigan ; auteur de Céline à hue et à dia, aux éditions de la Nouvelle Librairie), qui était venu parler des rapports entre le Céline et le cinéma au LJC du 15 février 2018.
- Jean-Max Méjean (critique à Jeune cinéma et à "iletaitunefoislecinema.com"), à propos du dernier festival de Cannes (mai 2022), dont il a rendu compte au jour le jour, et du dernier livre qu'il a dirigé, Roman Polanski (Éditions Gremese, 2021).
On se figure parfois que la saturation de l'environnement publicitaire, la profusion d'affiches, de spots, d'encarts dans les journaux, de pastilles de réclame constellant les pages web, etc., rendent ce matraquage inopérant. En bref, qu'à force que notre attention soit sollicitée, au-delà de toute mesure, par des messages à caractère publicitaire, nous finissons par ne plus du tout y être réceptifs, qu'ils glissent sur nous sans nous affecter, si blasés que nous sommes devenus. Peut-être est-ce le cas en ce qui concerne les adultes, dans une certaine mesure. Mais, tout parent en a fait l'expérience, les antennes des enfants sont encore hypersensibles pour repérer illico les messages qui leur sont destinés. Je ne compte plus les fois où mon mioche m'a signalé une affiche de film sur un bus ou sur la devanture d'un bar, qui m'avait complétement échappé alors même qu'elle était entrée dans mon champ de vision de manière aussi intrusive que dans le sien. Ainsi en a-t-il été quand nous nous sommes rendus récemment à la formidable librairie La Table des matières.
Au détour d'une rue, le marmot a sursauté : "Oh, je veux voir ça !"
D'Artagnan et les trois mousquetaires, de quoi raviver mes souvenirs de films de cape et d'épée, de Gene Kelly et Stewart Granger, et me donner envie de les lui faire découvrir. Pourquoi ne pas commencer, afin de ne pas me complaire dans mon profil de rétrograde ne jurant que par la "Dernière séance" et autres programmations d'un autre siècle, par ce film d'animation sorti le 25 août, avec le secret espoir que cette version animée ne sera pour lui qu'un avant-goût des versions de l'âge d'or hollywoodien. N'étant pas disponible pour le voir à Paris, ou dans quelques autres grandes villes, durant la période suivante, je suis reconnaissant à l'agence de communication s'occupant de ce film de m'avoir fourni un autre moyen de le visionner ; privilège dont, en tant que critique, je puis profiter, mais dont je n'ai guère abusé jusqu'à présent (préférant voir les films en salles, si possible au milieu d'un public "normal", et non en compagnie de confrères, lors des projections de presse - dont nous pouvons au passage noter qu'elles sont désormais de plus en plus fréquentées par des cinéphiles alimentant non plus les tribunes de la presse "classique", au demeurant de plus en plus rares et réduites à la portion congrue, mais des sites ou des chaînes Internet).
Comme je l'ai expliqué précédemment à plusieurs reprises sur ce blog, je tâche, sans y parvenir systématiquement, d'y signaler (ou à défaut sur ma page Facebook), toutes les productions ou manifestations (films et livres ; expositions) qu'il m'a été donné l'occasion de voir ou d'acquérir par "service de presse" : ceci ne préjuge pas de mon avis sur le film ou le livre en question ; et si jamais je n'ai ensuite pas le temps d'en parler plus abondamment, cela ne veut pas forcément non plus dire que je ne l'aurai pas apprécié (idem pour le kid !).
Vu un lot d'affiches la semaine dernière (provenant du cinéma de Vanves, dans le 92), dans la librairie du Panthéon, la dernière librairie de cinéma à Paris, ou presque.
Très étonné de n'en avoir quasiment pas trouvé une seule vraiment belle ou originale. Le prix étant modique, j'en ai tout de même pris une, celle d'un Tavernier que j'avais beaucoup aimé (c'est rare !), Laissez-passer (cela ferait un bon titre pour un film sur l'époque actuelle, soit dit en passant) :
Toutes les autres affiches valant vraiment le coup avaient dû être raflées par quelqu'un d'autre. Car, intuitivement, on se dit qu'en règle générale, les distributeurs ont intérêt à particulièrement les soigner. Ainsi en est-il pour le film La Loi de Téhéran, que j'ai la chance de pouvoir voir en avant-première, raison pour laquelle je relaie par courtoisie sa bande-annonce : https://www.youtube.com/watch?v=bYzBf7zo6RI
Ceci ne préjuge pas de mon avis sur le film ; si jamais je n'ai ensuite pas le temps d'en parler plus abondamment, cela ne voudra pas forcément non plus dire que je ne l'aurai pas apprécié.
Actualité des films, avec Richard de Sèze (critique cinématographique à Monde & Vie) et Arthur de Watrigant (critique cinématographique du magazine L’Incorrect)
Ont été évoqués, parmi les films en salles :
- Le Sel des larmes, de Philippe Garrel
- Land of Murders, de Christian Alvart
- Irrésistible, de Jon Stewart
- Les Parfums, de Gregory Magne
- The Light of my Life, de Casey Affleck
- De Gaulle, de Gabriel Le Bomin
- Effacer l’historique, de Gustave Kervern et Benoît Delépine
- The King of Staten Island, de Judd Appatow.
- une nouvelle revue de cinéma, Apaches, dont le n°1 comporte deux dossiers, l’un sur les mac-mahoniens, l’autre sur Fritz Lang ;
- Paris Berry nouvelle vague, récit de Thomas Morales (Éditions La Thébaïde, juin 2020).
Illustration musicale :
- Et pour quelques dollars de plus (Sergio Leone / Ennio Morricone).
J’ai cru que l’abstinence contrainte que nous avons connue allait raviver mon désir de cinéma.
De manière similaire à Ted (Ben Stiller) dans Mary à tout prix, j’avais d’ailleurs anticipé la réouverture des salles (le 22 juin dernier) en demandant un service de presse afin de découvrir à l’avance un film nouveau la semaine précédente. Ainsi ai-je visionné sur petit écran Bluebird, disponible uniquement en vod depuis le 10 juin 2020. Le film avait été choisi quasiment au hasard, seulement au vu de l’affiche, sans me renseigner plus sur son contenu, son réalisateur, sa distribution (au deux sens du terme), dont l’affolante Lola Le Lann, etc.
Puis, le jour J, je me suis précipité voir Vivarium, choisi également sans trop réfléchir parmi les films proposés par le cinéma le plus pratique pour moi.
Le personnage principal du premier est un homme qui vient de sortir de prison et qui tente de refaire sa vie depuis une chambre d’hôtel dont il ne doit pas trop s’éloigner et qu’il doit rejoindre le soir, contrôlé qu’il est via un bracelet électronique. Le second se concentre presque exclusivement sur un couple qui n’arrive pas à s’extraire d’un lotissement aux maisons toutes semblables à celle qu’ils étaient venus visiter dans le cadre de la recherche d’un nouveau logement.
Soit deux films de confinement. « Quelle sacrée coïncidence ! », s’est dit le benêt que je suis.
Réflexion faite, la probabilité de voir au sortir de la période de confinement un, voire plusieurs films présentant des situations de ce type était élevée, leur nombre, quelle que soit l’époque, étant important. Maints journalistes n’ont guère eu de mal à en dresser une liste, loin d’être exhaustive, tel Nicolas Ungemuth dans sa chronique « Nous vivons une époque formidable » (Le Figaro Magazine, 17 avril 2020, p.20, « Restez chez vous ! »). Il y mentionne Le Chat, Fenêtre sur cour, Le Locataire, Le Limier et Shining.
Ai-je repris depuis plus fréquemment qu’avant le chemin des salles ? Que nenni. Au contraire, même. Je n’ai pas non plus redemandé un service de presse pour recevoir un lien permettant de disposer à domicile d’un autre film nouveau. Retour à l’anormale normale, donc, pour le cinéphile et critique que je suis censé être.
Dans le même ordre d’idées, L’Express, qui ne rendait plus du tout compte des films nouveaux dans sa nouvelle maquette, amincie et sortie avant le confinement (exemple de numéro dénué de page Cinéma : le 3580 du 13 février 2020), ne s’est pas remis à en parler régulièrement depuis fin juin. Idem pour Marianne (dont le n°1196 du 14 février 2020 ne comportait pas non plus de page sur les films nouveaux) ? Ce serait à vérifier.
Le cinéma déserterait-il autant les hebdomadaires que ce blog ? Peut-être y déserte-t-il aussi les salles, qu’on y projette ou non des suites d’images numériques.
Le principal invité du "Libre journal du cinéma" du 24 octobre 2019, que j’ai animé sur Radio Courtoisie, était Daniel Rabourdin (cinéaste, réalisateur de La Rébellion cachée), pour son film Promesse. La légende des cimes, en pré-production.
A ensuite été évoqué l’actualité, avec Jean-Max Méjean (critique à Jeune cinéma et à "iletaitunefoislecinema.com").
Il a été question de quelques films sortis en salles récemment à Paris :
- L’Acre parfum des immortelles (Jean-Pierre Thorn)
Le "Libre journal du cinéma" du 3 juillet 2019 a été consacré à l’actualité (films cannois à Paris, films de l’été, exposition « Quand Fellini rêvait de Picasso » à la Cinémathèque française), avec Jean-MaxMéjean (critique de cinéma à la revue Jeune Cinéma et au site Internet "Il était une fois le cinéma") et Arthur de Watrigant (critique de cinéma au mensuel L’Incorrect).
Signature du soir à la librairie du Panthéon le jeudi 4 juillet 2019 du catalogue de l’exposition, ainsi que d’un livre coécrit par Jean-Max Méjean sur Giulietta Masina
et des publications suivante :
- Jeune Cinéma, n°395, été 2019, avec notamment un dossier d’hommage à Freddy Buache
- Cinématique des muses, de Ludovic Maubreuil, Éditions Pierre-Guillaume de Roux, en librairie le 04/07/2019
- Un été chez Max Pécas, de Thomas Morales, Éditions Pierre-Guillaume de Roux, en librairie le 16/07/2019