Mister Arkadin

PLUSIEURS DES MEILLEURS FILMS DE CES DERNIÈRES ANNÉES, EN CE MOMENT SUR CANAL

13 Février 2008, 11:21am

Publié par Mister Arkadin

undefinedProgramme époustouflant en ce moment sur les chaînes du groupe Canal +. Hier était diffusé sur Canal Apocalypto de Mel Gibson. Ce soir passe Black Book, rediffusé vendredi matin sur Canal + Sport. Vendredi, justement, le festin continue sur Canal Cinéma avec Rescue-Dawn.jpgle chef d’œuvre de Robert Altman, Short Cuts, La Vie des autres prenant le relais en soirée, lui-même suivi d’un Werner Herzog peu connu (Rescue Dawn, avec l’excellent Christian Bale, que je ne connais pas pour ma part). Cela fait un peu trop pour un seul jour ? Surveillez les rediffusions !undefined
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L’ÉDITION CINÉMATOGRAPHIQUE EN FRANCE

11 Février 2008, 00:42am

Publié par Mister Arkadin

Je viens de publier un papier dans lequel, sans aller jusqu’à m’en plaindre, je m’étonne qu’un de mes ouvrages ait été reproduit sur Google Print sans mon consentement et sans même que j’en sois averti. Je me livre, d’une certaine façon, à un exercice un peu similaire en reprenant ci-dessous un article que j’ai fait paraître il y a quelques années dans la revue d’études cinématographiques québécoise CINéMAS (vol. 13, n°1-2, automne 2002, p.219-228). Je le fais sans l’en informer, agissant de la manière qu’elle, puisque, après sa parution en volume (en décembre 2003), elle l’a mis en ligne ici (version pdf). J’avais certes reçu une sorte de demande d’autorisation de publication sur Internet, sous forme de contrat, mais ne l’avais pas retournée, et ne l’ai pas plus fait depuis que j’ai découvert mon article sur le Net.

 

La version qui est reproduite ci-dessous n’est pas exactement la même que celle que l’on trouve dans la revue CINéMAS. Il s’agit de la dernière version sur laquelle nous étions tombés d’accord avec les responsables de la publication, après plusieurs échanges de vue par courriels (fort courtois et productifs). Bizarrement, une autre version a surgi dans la revue, qui comprend quelques réécritures dont je n’ai toujours pas compris la raison. Un seul exemple. J’ai écrit : « Ainsi, le choix fait par CinémAction d'illustrer “ ce numéro un peu particulier ” par “ des fac-similés de [ses] couvertures ” (G.H., p.2) était-il une astucieuse manière de célébrer son centième numéro, qui permet en effet de montrer “ la grande diversité des thèmes qu'a traités ” cette précieuse revue. » La phrase est devenue par la grâce de mon correcteur : « Aussi, le choix fait par CinémAction d’illustrer "ce numéro un peu particulier" par "des fac-similés de [ses] couvertures" (note de Guy Hennebelle, p. 2) était-il une astucieuse manière de célébrer son centième numéro, permettant en effet de montrer "la grande diversité des thèmes qu’a traités" cette précieuse revue ? » Ainsi, un compliment aux éditeurs de ce numéro est-il devenu une réserve sur leur travail !

 

Voici donc ma version de cet article.

 
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Compte rendu d’ouvrage : HOUBEN,Jean-François. Dictionnaire de l'édition de cinéma. Condé-sur-Noireau (Calvados) : Corlet-Télérama, CinémAction, n°100, mai 2001, 235 p.

 
Houben---Dictionnaire-de-l--dition-de-cin-ma.jpg
 

Un ouvrage à caractère bibliographique ne valant que s'il est revu et corrigé périodiquement (ou si, à tout le moins, lui succèdent addenda et erreta), on voudra bien considérer ces quelques remarques moins comme des critiques que comme des suggestions de la part d'un lecteur avide de ce genre de publications, aussi utiles au chercheur qu'au curieux et trop rares à notre goût.

 

Pour qui voulait réaliser un “ Dictionnaire encyclopédique des livres francophones de cinéma ”, pour reprendre la formulation qui figure à l'intérieur du livre, plus conforme à son contenu que son titre, Dictionnaire de l'édition de cinéma, de solides bases existaient déjà. Jean-François Houben y renvoie dans l'avant-propos, page 2 : “ les lecteurs désireux de collationner davantage de références bibliographiques sont invités à se reporter aux ouvrages mentionnés dans la rubrique “ bibliographie ” ”, notamment l'irremplaçable (en tout cas irremplacée, au moins sur un point, comme nous le verrons plus loin) Bibliographie internationale du cinéma et de la télévision (Mitry, 4 tomes pour les publications francophones, 1966-1967). Il s'agissait, dans une certaine mesure, de prendre le relais de l'équipe constituée par Pierre Lherminier pour son Cinéma pleine page. L'Édition cinématographique de langue française. Dossier 1985, ouvrage remarquable qu'il fallait effectivement songer à renouveler.

 

A première vue, l'ambition n'était pas mince. Pourtant, dès la page de titre, le doute s'insinue, qui n'ira que croissant au fil de la lecture. L'entreprise n'est-elle pas quelque peu gâchée par les limites qu'elle s'est assignée ? La tâche n'était-elle pas trop ardue pour un seul homme ? (1) L'élaboration et le suivi éditorial furent-ils satisfaisants ?

 

De la bibliographie d'un ouvrage, on attend qu'elle soit la plus exhaustive et la plus précise possible ; a fortiori, d'un ouvrage bibliographique, se disant qui plus est “ encyclopédique ”, on juge la qualité principalement à l'aune de ces deux critères, d’autant qu’à l’inverse de Cinéma pleine page (Lherminier, 1985), qui présentait à la fois un historique et un état détaillés de l’édition cinématographique, nous sommes ici en présence d’“ un simple catalogue ”, dépourvu de tout commentaire (contrairement à la Bibliographie internationale du cinéma et de la télévision), au risque de réduire l’édition cinématographique à “ une nomenclature de titres ” (Lherminier, p.6).

 

Passons rapidement sur le premier de ces deux critères. Comme la citation de Jean-François Houben l'indique plus haut, l'exhaustivité n'ayant pas été tentée (2) (sans qu'il soit précisé ce qui dispense de chercher à l'atteindre), il est inutile d'entreprendre la recension des lacunes, certes impossibles à éviter dans ce type de travail, quoique l'on puisse trouver que Jean-François Houben s'en disculpe par avance de façon un peu commode en indiquant que, de toute façon, “ les notices bibliographiques de la plupart des ouvrages ici recensés ” peuvent être consultées, “ généralement avec fruit ” (p.2).

 

Cependant, autant ce refus délibéré, et par conséquent assumé, de l'exhaustivité peut à la rigueur se comprendre, autant les choix éditoriaux que nous allons discuter ici, sur lesquels aucune explication n'est donnée, ni par l'auteur, ni par l'éditeur, nous semblent fâcheux. Ils ne peuvent se justifier par le simple souci de ne pas alourdir ce dictionnaire, en premier lieu parce que certains numéros de CinémAction sont plus volumineux que celui-ci (parfois même beaucoup plus puisqu’il comporte 235 pages alors que, par exemple, L’Enseignement du cinéma et de l’audiovisuel dans l’Europe des Douze en comportait 430), en second lieu, et surtout, parce qu'ils portent sur l'objet même de ce dictionnaire : “ les références précises et actualisées au mieux des ouvrages publiés - récemment ou plus anciennement - en langue française ” (c'est nous qui soulignons) “ sur un nombre étendu de sujets qui entretiennent un rapport étroit avec le cinéma ” (p.2). De sorte que ce dictionnaire est pratique, assurément, et l'on pourra s'y référer avec profit, mais, à défaut d'être suffisamment précis (en plus de ne pas être exhaustif), il ne peut prétendre au statut de référence. Et ce n'est pas parce que l'auteur a bien sûr prévenu ce reproche en assumant les limites qu'il s'est données que l'on ne peut le lui reprocher, ainsi qu'à CinémAction, déterminer la part de responsabilité de l'auteur et/ou de l'éditeur n'ayant en fin de compte que peu d'intérêt pour nous. Auteur et éditeur n'ont-ils pas été à la fois trop et pas assez ambitieux ?

 

L'imprécision de ce dictionnaire se manifeste de plusieurs façons, dont nous pouvons donner une idée en choisissant quelques exemples de négligences ou d'approximations dans la présentation et le relevé des références. La plupart ne sont pas imputables à de simples erreurs ou coquilles, que l'auteur et les éditeurs auraient beau jeu de déclarer inévitables vu la masse d'information traitée, ce pour quoi nous pensons inutiles d'en entreprendre le listing (3). Nous avons choisi ces exemples parce qu'ils nous semblent révélateurs de certains choix éditoriaux discutables.

 

Ainsi, au lieu de “ Georges Sadoul, Écrits, Ed. Union Générale d'Editions, 1979 ” (p.72), aurait pu être répertorié l'ouvrage suivant : Georges Sadoul, Écrits / 1 : Chroniques du cinéma français, 1939-1967, choix de textes et notes de Bernard Eisenschitz, Ed. Union Générale d'éditions, coll. “ 10/18 ”, 1979, 413 p.

 
Sadoul---Chroniques-du-cin-ma-fran-ais.JPG
 

Il nous semble inutile de souligner longuement les avantages d'un relevé plus rigoureux des références, cet exemple parlant de lui-même, sinon pour noter que mentionner les collections, précision secondaire certes, aurait tout de même fourni des informations non négligeables. Ainsi, dans le cas du livre de Georges Sadoul, indiquer qu'il a été publié dans la collection “ 10/18 ” aurait rappelé aux lecteurs qu'il s'agissait d'une édition de poche (4). De même, il est dommage que les petites brochures sur des cinéastes constituant la fameuse collection de l'“ Anthologie du cinéma ” (désignation omise), éditées en supplément aux numéros de “ l'Avant-Scène du Cinéma ”, soient présentées comme des livres parus aux “ Ed. L'Avant-Scène Cinéma ”, les recueils publiés en volumes étant quant à eux passés sous silence.

 

Dans le même ordre d'idées, ne pas mentionner les préfaces et avant-propos est regrettable dans bien des cas. Il n'est par exemple pas précisé que la préface signée Charlie Chaplin au recueil des textes sur le cinéma d'Élie Faure, Fonction du cinéma, publié en 1953, a été remplacée par une préface d'Yves Lévy dans la nouvelle édition de 1964 (et non réédition, comme indiqué par Jean-François Houben p.70). Sans même parler de l'intérêt historique et intellectuel de ces deux préfaces, en l'occurrence surtout fonction du nom de leur auteur, cherchez donc à acquérir ces livres et vous vous rendrez vite compte que la différence n'est pas mince (5) !

 

On regrettera également le choix de ne pas faire figurer le lieu d'édition, qui s'avère parfois préjudiciable. Il est certes très utile d'apprendre qu'un ouvrage de 206 pages sur Elio Petri a été publié en 1974 (p.181). Toutefois, apprendre que l'éditeur en est une “ Faculté des lettres et sciences humaines ” ne nous avance pas à grand chose, le territoire français en étant abondamment pourvu (6).

 
Canudo---L-Usine-aux-images.jpg
 

Notons, entre autres curiosités, un autre exemple de confusion entre réédition et édition nouvelle, le distinguo ne s'avérant souvent pas de pure forme. L'Usine aux image aurait été “ réédité ” en 1995 par Séguier et Arte (dont la contribution est omise, p.70). Je ne pense pas que ce serait vanité de la part de Jean-Paul Morel et Giovanni Dotoli d'éprouver un peu d'agacement de ne pas se voir cités vu le remarquable travail qu'ils ont fourni pour proposer une édition entièrement refondue et confondante de méticulosité des écrits de Ricciotto Canudo sur le cinéma (et pour laquelle on peut penser, après coup, qu'ils auraient dû l'intituler différemment). J'imagine en revanche qu'ils doivent être particulièrement heureux de lire qu'ils se sont contentés de reprendre le recueil publié par Fernand Divoire en 1927, très incomplet et qu'ils jugent “ fauti[f] à plus d'un titre ” (Morel et Dotoli, p.21). Sans exiger d'une revue "grand public" (et pourquoi pas d'ailleurs ?) le même degré de rigueur qu'une thèse de l'École nationale des Chartes, on est tout de même en droit d'en attendre un peu plus...

 

A contrario, des préfaciers ou responsables d'édition sont parfois transformés en auteurs de l'ouvrage recensé, par exemple Andrée Tournès, désignée comme l'auteur d'un livre dont le titre serait le suivant : Jean Delmas, Une vie avec le cinéma (p.74). Ou encore Michel Ciment et Louis Séguin, promus auteurs d'un livre sur Roger Tailleur (p.73) alors qu'ils se sont contentés de regrouper des textes de leur ami sous le titre Viv(r)e le cinéma et qu'eux-mêmes se désignent clairement comme “ éditeurs ” (7) (8). Et, là encore, un manque d’harmonisation nuit à la crédibilité de l’ensemble quand des responsables d’un recueil de textes ou d’un reprint dont le travail fut autrement primordial sont omis, un bien flou “ collectif ” étant présenté comme l’auteur (nous pensons en particulier, mais pas seulement, à la réédition en fac-similé de La Revue du cinéma avec des introductions, tables et témoignages établis et réunis par Odette et Alain Virmaux (9)).

 

Il est néanmoins, convenons-en, des points positifs dans ce numéro, en plus du simple mérite d'exister, qui est loin d'être négligeable.

 

Ainsi, le choix fait par CinémAction d'illustrer “ ce numéro un peu particulier ” par “ des fac-similés de [ses] couvertures ” (G.H., p.2) était-il une astucieuse manière de célébrer son centième numéro, qui permet en effet de montrer “ la grande diversité des thèmes qu'a traités ” cette précieuse revue. On notera cependant, puisqu'elles ne sont pas mentionnées par son directeur, Guy Hennebelle, deux exceptions à cette règle (10) : le Dictionnaire de la censure au cinéma (p.58) et Feux croisés sur la critique (p.70) bénéficient du même traitement de faveur alors qu'ils n'ont pas été édités par CinémAction. En quoi ces deux livres (une habile compilation qui peut ainsi passer pour l'ouvrage de référence en la matière ; un recueil d'entretiens qui, de même, peut passer...) méritaient-ils d'être distingués des autres ? Qu'on se rassure, il ne s'agit pas de publicité clandestine, même si la mention “ (Publicité) ”, qui figure page 197 au-dessus de la couverture d'un numéro de L'Avant-scène cinéma et page 141 au-dessus des couvertures de trois numéros de la revue Contre Bande, n'a pas été rajoutée pour l'occasion. Plutôt de contrebande en effet, puisque ce sont les membres des mêmes groupes et équipes qui sont célébrés, ces deux livres ayant pour vertu première d'avoir été écrits par des collaborateurs de CinémAction (Jean-Luc Douin, conseiller à la rédaction, et, accessoirement, journaliste au “ Monde des livres ” ; Jean-François Houben, auteur du dictionnaire dont il est question ici), l’un d’entre eux (Feux croisés sur la critique) ayant en outre été édité par le diffuseur de CinémAction (Le Cerf).

 

Autre choix qui nous semble très judicieux : le classement thématique, par rubriques (à l'intérieur desquelles un classement chronologique a été choisi), qui rend la consultation de ce catalogue très agréable et, à tout le moins, beaucoup plus aisée que celle de la Bibliographie internationale du cinéma et de la télévision (Mitry, 1966-1967). A cette réserve près que, malgré les doublons, il n'était guère possible de ranger trop d'ouvrages dans deux rubriques (et a fortiori plus de deux). Aussi l'auteur a-t-il pris soin d'annoncer d'emblée que “ certains ouvrages ont — régime de faveur exceptionnel — bénéficié d'une double entrée, lorsque leur objet couvrait deux thèmes distincts ” (p.2, c'est nous qui soulignons). L'auteur a donc pris le parti, compréhensible, de ne pas multiplier ce genre de traitement et, de plus, de considérer arbitrairement, mais délibérément, qu'aucun livre ne méritait de bénéficier de plus de deux entrées. Ceci se justifierait sans doute si on lisait ce type d'ouvrage en continu. Or, ce n'est pas le cas. Il s'agit du type même de livre qui se picore selon l'humeur ou qui se consulte selon le(s) besoin(s), rubrique par rubrique, au coup par coup, et si possible à l’aide d’index (un index des auteurs fait en l’occurrence cruellement défaut). Dès lors, les effets pervers du classement thématique et des choix effectués par Jean-François Houben sont parfois criants. Un exemple caricatural (11) : Claude Mauriac apparaît, avec l’Amour du cinéma, comme l'auteur du premier livre portant sur “ le(s) langage(s) cinématographique(s) ” (rubrique “ Esthétique ”, p.87) ! Assez cocasse, ma foi.

 
Mauriac---L-amour-du-cin-ma.jpeg
 

Plusieurs autres choix éditoriaux sont cependant particulièrement appréciables : la prise en compte de publications parues ailleurs qu'en France (essentiellement en Belgique, au Québec et à Alger), d'ouvrages publiés par des Universités et par divers organismes peu connus des cinéphiles (12), la volonté de ne pas se limiter aux livres en mentionnant également des revues. Là encore toutefois, il est à regretter que le suivi rédactionnel et éditorial ne soit pas à la hauteur, la Bibliographie internationale du cinéma et de la télévision (Mitry, 1966-1967) demeurant de ce fait une mine d'informations inégalée en ce qui concerne ce qui s'est publié dans les revues. L'inventaire de Jean-François Houben est en effet très loin d'être complet sur ce point, ce qu'on se gardera de lui reprocher vu l'ampleur de la tâche. Par contre, on relève de nouveau un certain laxisme dans le relevé des références.

 

Le plus perturbant pour le lecteur est l'assimilation des revues à des maisons d'édition. Ainsi, ce n'est qu'un exemple, Philippe Haudiquet n'a-t-il pas publié un livre sur Mark Donskoï aux “ Ed. Image et Son ” en 1964 (p.162) : il a fourni la principale contribution à un dossier sur Donskoï paru en novembre 1964 dans le numéro 178 de la revue Image et Son, numéro qui comportait également un entretien avec Satyajit Ray, un compte rendu du festival de Venise et une section sur les films nouveaux. La confusion s'avère fâcheuse en ce qui concerne les Cahiers du cinéma, rien ne distinguant dans ce dictionnaire les livres publiés par la maison d'édition et les numéros spéciaux de la revue, y compris ceux qui s'insèrent dans la numérotation courante des Cahiers du cinéma, publication périodique (par exemple l'“ Autoportrait(s) ” d'Isabelle Huppert (p.21), “ un numéro conçu et réalisé par une actrice ” (Les Cahiers, Cahiers du cinéma, n°477, mars 1994, p.4)).

 
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On ne s'étonnera donc pas que les références données dans la rubrique “ Revues de cinéma ” (p.197-198) ne le soient pas non plus de façon très satisfaisante. En revanche, les numéros de CinémAction sont un peu plus scrupuleusement référencés (13). Comme quoi...

 

Les solutions aux problèmes posés par ce genre d'inventaire résident probablement dans la mise en place d'une équipe éditoriale aux connaissances plus vastes et dans l'édition électronique. Cette dernière ne constituerait sans doute pas une panacée, elle ne remplacerait d'ailleurs pas forcément l'édition papier, mais en proposerait une version complémentaire, ses références pouvant être à la fois plus complètes, plus rigoureusement établies et plus nombreuses, ce qui permettrait d'atteindre un plus haut degré de précision et de tendre vers l'exhaustivité. De plus, et surtout, cette version alternative pourrait être plus aisément amendée et périodiquement “ actualisée au mieux ”, pour reprendre l'objectif affiché par Jean-François Houben.

 

 

OUVRAGES CITÉS :

 

Canudo, Ricciotto. L'Usine aux images. Préface de Fernand Divoire. Genève : Office central d’édition, 1927.

 

Canudo, Ricciotto. L'Usine aux images. Édition intégrale établie par Jean-Paul Morel (avec la participation de Giovanni Dotoli pour la présentation et les annexes). Paris : Séguier / Arte, 1995.

 

Delmas,Jean. Une vie avec le cinéma : textes publiés dans “ Jeune Cinéma ” (1964-1979). Éléments biographiques, textes inédits, témoignages et documents réunis par Andrée Tournès. Paris : Jeune Cinéma / Jean-Michel Place, 1997.

 

Douin, Jean-Luc. Dictionnaire de la censure au cinéma : images interdites. Paris : Presses universitaires de France, 1998.

 

Faure, Élie. Fonction du cinéma : de la cinéplastique à son destin social, 1921-1921-1937. Préface de Charles Chaplin. Paris : Éditions d’Histoire et d’art / Plon, 1953.

 

Faure, Élie. Fonction du cinéma : de la cinéplastique à son destin social. Introduction de Yves Lévy. Genève : Gonthier, 1964.

 

Houben, Jean-François. Feux croisés sur la critique. Dix-sept entretiens. Préface de Claude Beylie. Paris : Le Cerf, coll. “ Septième Art ”, 1999.

 

Lherminier, Pierre (coordination). Cinéma pleine page. L'Édition cinématographique de langue française. Dossier 1985. Paris : Pierre Lherminier / Flammarion 4 / B.P.I. (Centre Georges-Pompidou), 1985.

 

Martineau, Monique (et al.). L’Enseignement du cinéma et de l’audiovisuel dans l’Europe des Douze, Condé-sur-Noireau (Calvados) : Corlet-Télérama, CinémAction, H.S. n°4, 1991.

 

Mauriac, Claude. L’Amour du cinéma. Paris : Albin Michel, 1954.

 

Mitry, Jean. Bibliographie internationale du cinéma et de la télévision. 1ère partie : France et pays de langue française. Paris : I.D.H.E.C., 1966-1967, 4 tomes.

 

Revue du cinéma (La) : 1928-1931 / 1946-1949. Préfaces de Jean-Paul Le Chanois et Jacques Doniol-Valcroze. Réédition en fac-similé avec des introductions, tables et témoignages établis et réunis par Odette et Alain Virmaux. Paris : Pierre Lherminier, 1979-1980, 5 tomes.

 

Sadoul, Georges. Écrits / 1 : Chroniques du cinéma français, 1939-1967. Choix de textes et notes de Bernard Eisenschitz. Union Générale d'éditions, coll. “ 10/18 ”, 1979.

 

Tailleur (Roger). Vi(v)re le cinéma. Préface de Frédéric Vitoux. Édition établie par Michel Ciment et Louis Séguin. Arles : Actes Sud / Institut-Lumière, 1996.

 

 

NOTES :

 

(1) On peut à cet égard se demander dans quelle mesure les personnes mentionnées en remerciements (en tous petits caractères, en bas de la page 2) ont pris part à ce travail, rien n'indiquant par ailleurs qu'il s'agirait d'un ouvrage collectif.

 

(2) Contrairement à ce que prétend un discours promotionnel tonitruant, tel qu'il figure notamment sur le site Internet de CinémAction (repris tel quel sur le site de l'Association française de recherche en histoire du cinéma) : “ [...] CinémAction s'est avisé qu'il n'avait pas été publié depuis vingt ans [sic] de recension exhaustive de TOUS [sic + pléonasme] les livres qui ont paru, en langue française, où que ce soit, sur le cinéma. ” (ce n'est pas nous qui mettons en majuscules).

 

(3) Toute règle pouvant souffrir ses exceptions, signalons-en deux.

 

Actes Sud n'a, aux dernières nouvelles, toujours pas publié les actes du colloque sur l'histoire de la cinéphilie qui s'est tenu en octobre 1995 à l'Institut Lumière (L'Invention d'une culture, publié en 1997 si l'on en croit Jean-François Houben, p.74).

 

Claude Autant-Lara a publié d'autres volumes de mémoires ou de discours (notamment Le Coq et le rat) et plusieurs de ses livres ont été édités ou réédités (parfois avec des annexes supplémentaires) aux éditions Le Flambeau. De là à penser que CinémAction ait voulu relayer la censure qui menaça souvent les écrits et paroles de Claude Autant-Lara (p.152), il n'y a qu'un pas, que l'on se gardera de franchir, l'ignorance semblant très vraisemblable.

 
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(4) Le souci d’honnêteté nous oblige à signaler que “ 10/18 ” est pourtant l'une des rares collections mentionnées à plusieurs reprises, par exemple page 111… à propos de “ Georges Sadoul, Chroniques du cinéma français, Ed. UGE 10/18, 416 p., 1979 ” ! Il convient hélas de remarquer qu'il ne s'agit pas du seul ouvrage référencé de manière différente selon la rubrique où il se trouve…

 

(5) Peut-être pas étrangère là non plus au nom du préfacier…

 

(6) A moins de connaître un peu la carrière universitaire de l'auteur de cet ouvrage, Jean A. Gili (“ et al. ”), ce qui nous laisse supposer, mais supposer seulement, qu'il s'agit de la Faculté de Nice.

 

(7) Ils signent un “ Avertissement des éditeurs ”, p.25-26.

 

(8) En dissimulant néanmoins au passage admirablement -tirons-leur notre chapeau, “ c'est trop fort ! ”, comme disent certains jeunes gens, “ c'est un peu fort de café ! ”, comme disent certains anciens- le peu de peine qu'il leur en a coûté. “ Tout un appareil de renvois, d'allusions, de références, […] de mentions, voire de réticences ” a été “ reproduit tel quel parce qu'ils faisaient et font encore partie de la vie même de l'écriture ”, “ sans les encombrer de notes et d'" éclaircissements " ”(p.26, c'est moi qui souligne). Et Michel Ciment et Louis Séguin de conclure : “ Au lecteur, si le cœur lui en dit, de se mettre en marche et d'explorer les alentours ”, ce qui est une remarquable façon de s'exonérer du véritable travail d'édition qui aurait pu être accompli. Qu'un tel travail soit fastidieux et peu valorisant, et par conséquent rarement entrepris, de même que l'édition intégrale d'un œuvre (encore que certains -notamment Pierre Lherminier, grâce à sa monumentale édition des écrits de Louis Delluc- lui doivent à juste titre une bonne part de leur réputation), j’en conviens bien volontiers. N'est-il toutefois pas regrettable que le cœur des journalistes, y compris ceux qui enseignent par ailleurs à l'Université (ce qui n'en est que plus déplorable), ne leur en dit pas bien souvent dès lors qu'il s'agit de se mettre en marche (arrière) dans un travail d'érudition, laquelle est forcément jugée encombrante, et par conséquent inutile, quand bien même on prétendrait faire œuvre d'éditeur ou d'historien ?

 

(9) Un volume d’index (des thèmes, noms et titres), également réalisé par Alain et Odette Virmaux, ne put finalement paraître. Alain Virmaux a récemment souhaité qu’une copie du manuscrit soit déposée à la BiFi afin d’être mise à la disposition du public. [La copie de ce manuscrit que j’ai déposée à la BiFi voici quelques années a été égarée].

 

(10) Une autre exception s'explique aisément : il aurait été absurde de reprendre pour la couverture de ce numéro la couverture d'un numéro précédent. L'éditeur s'est rabattu sur une photo tirée du film de Michel Deville La Lectrice, sur laquelle figurent des livres. Ce choix n'est pas mauvais en soi, mais on aurait pu lui préférer une photo tirée d'un film dans lequel apparaît un livre ou une revue sur le cinéma. Car il y en a, à commencer par la célèbre séquence du Mépris où Brigitte Bardot lit dans son bain le Fritz Lang de Luc Moullet.

 
Le-M-pris---le-Lang-de-Moullet.jpg
 

Quant à l'illustration figurant en page 1 (Jean-Louis Barrault dans Les Enfants du paradis), il est difficile de deviner pourquoi elle a été retenue.

 

(11) D’autres rubriques semblent privilégier les ouvrages récents au détriment des plus anciens. L'édition française a-t-elle attendu 1936 et 1948 pour aborder l’“ Enseignement (du et par le cinéma) ” (p.83) et “ Enfance et éducation ” (p.82) ? Contre-exemple : Le Cinéma Scolaire et Educatif, par Eugène Reboul, Paris, Presses Universitaires de France, 1926, 98 p.

 

On peut également trouver un peu dommage de dater de 1979 la première étude régionale (rubrique “ Cinémas français régionaux ”, p.114). Sans même remonter jusqu’à Michel Coissac (étude sur le Limousin au cinéma publiée en 1933), l’Histoire du spectacle cinématographique à Perpignan, de 1896 à 1944 de René Noell (numéro spécial publié par les Cahiers de la Cinémathèque en 1973) aurait pu être mentionnée.

 

Il est de même étonnant que le premier ouvrage sur le festival de Cannes ait paru en 1981 (p.97). De trop nombreuses imprécisions et omissions empêchent de trop se fier à l’information, pourtant intéressante si elle était avérée.

 

(12) Il n'aurait à ce propos pas été superflu de développer les nombreux sigles utilisés. Car autant “ IDHEC ”, “ BIFI ” ou “ ONISEP ”, voire “ UGE ”, ne posent pas trop de problèmes, autant “ AIDF ”, “ CNDP ”, “ CRDP ”, “ INRP ”, “ CQDC ”, “ CERTC ”, “ PULIM ” et autres ne disent pas forcément grand chose à tout le monde.

 

(13) Par exemplele volume dirigé par Joël Magny sur les théories du cinéma (p.72) ou celui de Monique Martineau sur l’enseignement du cinéma et de l’audiovisuel (p.84).

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QU’EST-CE QUE CELA FAIT D’ÊTRE GOOGLE-ISÉ ?

10 Février 2008, 23:33pm

Publié par Mister Arkadin

Ce site n’est encore quasiment pas présent dans Google. Les références données par le Dieu de l’Internet (celui qui est censé tout savoir de ce qui s’y passe), dépendant essentiellement de l’audience des sites, le mien est certainement trop spécifique, trop peu susceptible d’intéresser un public dépassant mes proches et quelques happy few, en plus d’être trop récent, pour figurer jamais en bonne position dans les pages de Google. Tout de même, en tapant mon nom pour vérification dans ce moteur de recherche réputé si puissant, je pensais trouver un lien vers mon site. Que nenni ! Que dalle ! En revanche, surprise, la première référence donnée par Google renvoie à la présence de mon livre "Le Temps" du cinéma sur Google Print – cette fameuse extension de Google sous forme de bibliothèque numérique universelle. Et quand je parle de présence, il ne s’agit pas seulement d’indications bibliographiques ou d’extraits du bouquin, mais de l’intégralité, ou presque, de celui-ci ! (hormis, bizarrement, la couverture, que je reproduis donc en illustration de cet article). 

http://blog.rc.free.fr/blog_divers/cv%20pmh%20-%20le%20temps%20du%20cinema%20emile%20vuillermoz%20pere%20de%20la%20critique%20cinematographique%201910%201930.gifJe ne me souviens plus si mon contrat avec L’Harmattan prévoyait l’éventualité d’une reproduction sur le Net. Je ne me suis pas non plus renseigné auprès de l’éditeur pour savoir s’il était au courant, et d’accord pour que des livres de son catalogue soient repris par Google. J’ose espérer pour lui (quoique lui-même n’ait pas la réputation d’être particulièrement respectueux des droits d’autrui…). En revanche, même si je n’envisage pas du tout de me lancer dans quelque action que ce soit pour demander le retrait de mon bouquin de Google, j’avouerais que cela fait tout de même un choc de découvrir ainsi, presque par hasard, que l’un de mes travaux, un livre qui plus est, a été accaparé par une entreprise commerciale, sans mon consentement (sans même en avoir été nullement averti), et virtuellement jeté en pâture sur les écrans d’ordinateur du monde entier. Alors même que mon site personnel, dont je pourrais apprécier qu’il fût dûment répertorié par Google, est complètement ignoré par Lui, me voici google-isé "à l’insu de mon plein gré" ! Impression étrange, ma foi, dont je n’arrive pas encore à déterminer si elle devrait me révolter (une entreprise commerciale s’appropriant mon travail), me réjouir (Google se chargeant d’assurer l’exposition dudit travail) ou si je devrais m’en foutre, vu que le phénomène est probablement inéluctable (vu aussi que mes droits sur le livre publié par L’Harmattan sont de toute façon très faibles – et de fait inexistants en matière financière). Mais j’invite les lecteurs qui auraient une position plus tranchée sur la question à aller vérifier, s’ils ne l’ont déjà fait, que leurs propres œuvres n’ont pas été scannées et mises à disposition de tout un chacun sur Google Print.

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L’EMPIRE CONTRE-ATTAQUÉ - III

10 Février 2008, 22:41pm

Publié par Mister Arkadin

La page d'auto-promotion de Montreuil, dont nous avons rendu compte ici, a suscité l'ire de Marin Karmitz, qui a porté plainte (lire "SOS Requins", par Didier Péron, Libération, 6 février 2008, p.29 ; texte reproduit ci-dessous). Toute cette affaire prend un tour de plus en plus désagréable. Aussi arrêterons-nous notre feuilleton à III, à moins qu'un  rebondissement significatif survienne, en matière de comptes rendus dans la presse (car les lecteurs l'auront peut-être compris, c'est bien la façon dont on "rend compte" du cinéma - films et ensemble des phénomènes les concernant - qui nous intéresse au premier chef).

Toujours sur la brèche, Marin Karmitz a déposé plainte contre 20 Minutes, l’Humanité et Télérama, qui ont eu la mauvaise idée de relayer une campagne de publicité initiée par la ville de Montreuil qui représentait les groupes MK2 et UGC sous la forme d’un requin s’apprêtant à dévorer un petit poisson rouge, symbolisant le cinéma municipal le Méliès, attaqué par le duopole pour «abus de position dominante». La direction de Télérama a finalement échappé aux poursuites après avoir téléphoné à Karmitz pour présenter de plates excuses. Par ailleurs, une plainte a été déposée par l’assistant de direction du cinéma MK2 Bibliothèque que le maire de Montreuil, le communiste Jean-Pierre Brard, aurait mordu (!!!) au cours d’une manifestation devant la salle le samedi 26 janvier. La ville s’est fendue d’un communiqué où elle minore le carnage («un petit bleu»). Sophie Dacbert, directrice de la rédaction du magazine le Film français, vole au secours des faibles et des opprimés en protestant contre toute cette «violence» dans son édito du 1er février et parle d’une campagne de «dénigrement systématique» anti-UGC-MK2. Protégeons-les !

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CINÉMA ET RADIO : SEMAINE DU 9 FÉVRIER 2008

7 Février 2008, 17:26pm

Publié par Mister Arkadin

De même que j’ai consacré une page aux émissions radiophoniques sur le cinéma de la semaine dernière, voici ce que j’ai noté sur mon agenda pour la semaine à venir :

Samedi 9 février, de 15h00 à 17h00, France Culture : « Ça me dit l’après-midi », par Frédéric Mitterrand, avec le cinéaste et écrivain Pierre Schoendoerffer

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Samedi 9 février, de 22h00 à 22h25 (rediffusion dimanche 10 février à 17h00), RCF : « Dialogue » de Marie-Françoise Tinel avec Michèle Debidour (professeur à l’Institut Catholique de Lyon) sur le livre de cette dernière Le cinéma, invitation à la spiritualité

Mich-le-Debidour.jpg

Dimanche 10 février, de 09h00 à 10h00, Europe 1 : « C’est arrivé demain » (Dominique Souchier), avec l’actrice Alice Taglioni

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Dimanche 10 février, à partir de 19h00, TSF Jazz : « Jazz Fan » (rediffusion le jeudi 14 février à 23h00) avec Alice Taglioni (émission qui avait déjà été annoncée la semaine dernière ; cette fois-ci Télérama et le site de la chaîne annonce la même invitée)
Lundi 11 février, de 07h00 à 09h00, France Culture :
« Les Matins » (Ali Badou), en direct du Festival international du film de Berlin, avec Ulrike Guerot, Angelica Schwall-Dueren et Peter Schöttler

Lundi 11 et vendredi 15 février, de 12h03 à 13h00, France Musique : « À portée de mots » (François Castang), avec les comédiens Alice Taglioni et Tchéky KarioAlice-Taglioni---2.jpg

Lundi 11 février, de 12h00 à 12h30, France Culture : « Tout arrive » (Arnaud Laporte) en direct du Festival international du film de Berlin, pour une table ronde critique (avec Marcus Rothe, Heike Hurst et Antoine Guillot) et un entretien avec Jeanne Moreau, Hippolyte Girardot, Amos Gitaï et Jérôme Clément (pour Plus tard tu comprendras)

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Lundi 11 février, à partir de 15h00, Europe 1 : « Regarde les hommes changer » (Frédéric Taddéï), avec la comédienne Anne Brochet

Anne-Brochet.jpg

Lundi 11 février, de 17h00 à 17h55, France Culture : « Du grain à moudre » (Brice Couturier et Julie Clarini) en direct du Festival international du film de Berlin

Lundi 11 février, de 18h30 à 19h30, France Culture : « Travaux publics » (Jean Lebrun) en direct du Festival international du film de Berlin

Mardi 12 février, de 00h10 à 01h00, France Culture : « MinuitDix » (Laurent Goumarre) en direct du Festival international du film de Berlin

Mardi 12 février, à partir de 17h10, RFI : « Culture Vive » (Pascale Paradou), avec Philippe Ramos et Dominique Blanc, pour le film Capitaine Achab

Mardi 12 février, de 20h10 à 21h00, France Inter : « L’humeur vagabonde » (Kathleen Evin), avec Philippe Ramos et Dominique Blanc, pour le film Capitaine Achab

Mardi 12 février, de 21h00 à 22h00, Radio Classique :

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« On fait le mur ! » (Mitsou Carré), avec Emir Kusturica, à l’occasion de la sortie de Promets-moi

Kusturica---la-guitare.jpg
 

Mardi 12 février, de 23h30 à 00h00, France Culture : « Du jour au lendemain » (Alain Veinstein), avec Jacques Aumont pour son livre L’Œil interminable (La Différence)

Mercredi 13 février, à 20h00, TSF Jazz : « Le 20 heures » (Sébastien Vidal), avec Blutch et Etienne Robial, pour la sortie du film Peur(s) du noir

Jeudi 14 février, 12h03 à 13h00, France Musique : « À portée de mots » (François Castang), avec l’écrivain (et critique de cinéma – à Positif et France Culture notamment) Claire Vassé, pour son roman Le Figurant (Editions Panama), qui évoque le cinéma et est dédié à Jean-Pierre Léaud – Claire Vassé a également été reçue dans l’émission « Interlignes », sur Radio Campus, le 18 janvier

Le-Figurant---Claire-Vass-.jpg
Peurs-du-noir.jpg

Jeudi 14 février, de 17h05 à 18h00, France Inter : « Nonobstant » (Yves Calvi), avec la comédienne Cécile de France

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Rappel : Grille des émissions de radio spécifiquement consacrées au cinéma

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CINÉMA FRANÇAIS DES ANNÉES VINGT

7 Février 2008, 15:08pm

Publié par Mister Arkadin

Cin-ma-des-ann-es-vingt---Orsay.jpgUne très belle rétrospective du cinéma français des années 20, préparée par Mireille Beaulieu, commence demain au Musée d’Orsay.

 
 

Tout serait à voir, parmi cette trentaine de films du cinéma muet, de tous formats et bénéficiant d’un accompagnement musical, des plus classiques au plus rares,.

 

Ne pas manquer en particulier les films de Dimitri Kirsanoff, le 13 mercredi février prochain.

 
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Notes, liens et informations complémentaires :

 

- Une présentation de la rétrospective

 

- L’Œuvre singulière de Dimitri Kirsanoff, de Christophe Trebuil, Paris, L’Harmattan, 2003 (compte rendu).

 
kirsanoff.gif

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ÉROTISME AU CINÉMA : LA COLLECTIONNEUSE VS. LADY CHATTERLAY

7 Février 2008, 12:38pm

Publié par Mister Arkadin

Lady-Chatterlay---Jaeckin.jpgCanal + Cinéma passe en ce moment (par Lady_chatterley_-TV----Russel.jpgexemple vendredi soir) Lady Chatterlay. Ce film a enthousiasmé un trop grand nombre de bons esprits pour que je n’aie quelque honte à avouer mon mauvais goût : je ne l’ai pas trouvé bien supérieur à je ne sais plus trop quelle adaptation du roman de Lawrence (pas celle de Kurt Russel, ni celle de Just Jaeckin avec Sylvia Kristel, quoiqu’elles ne soient sans doute pas pire…), qui passait sur M6 il y a une quinzaine d’années. J’avoue également ne pas être pleinement convaincu par tous ces messieurs chics et distingués (style Jérôme Garcin) qui se pâment d’admiration devant l’érotisme raffiné dont ferait preuve telle ou telle dame cinéaste, que je n’arrive pas à préférer à l’érotisme soft et suranné diffusé à gogo par plusieurs chaînes du câble. En quoi les scènes de batifolage sous la pluie, par exemple, y sont-elles moins tarte ? Lady-Chatterlay---Ferran.gifAutant un bon Tinto Brass bien grivois, avec de belles filles bien en formes, bien poilues, bien girondes et dévergondées ! Tinto-Brass---Paprika.gifAutant un bon vieux porno, franc et massif. À défaut d’avoir vu Young Lady Chatterlay, je propose donc, en hommage au cinéma érotique de Madame Ferran, un texte que j’avais rédigé les 28 et 29 octobre 2003, à l’occasion du passage de La Collectionneuse de Fred Coppula (2001) sur la chaîne Frisson.

Clara Morgane a toujours déclaré n’avoir eu de relations sexuelles qu’avec un seul homme, son propre Jules (Greg Centauro), dYoung-Lady-Chatterlay.jpgans les films X auxquels ils participaient donc systématiquement de concert (ce que je n’ai pas pris la peine de vérifier), et que c’était une condition sine qua non de sa participation à ce genre de production. En revanche, elle ne s’est jamais interdit de tourner une scène de lesbianisme (ce que j’ai pu vérifier), sans que son copain y voie d’inconvénients. Il faut dire qu’en l’occurrence, La Collectionneuse aurait plutôt dû s’intituler « Le Collectionneur », si le titre n’avait été pris pour un film de William Wyler et s’il n’était plus porteur auprès du public d’insister sur les performances de l’actrice. Car la première scène de celle-ci n’intervient qu’au bout d’une demi-heure, alors que son partenaire, qui joue un représentant en aspirateur (le porte-à-porte favorisant les rencontres, schéma classique), s’est déjà tapé deux autres actrices (dont l’une, Melinda Gal, a des faux airs de Nicole Kidman). Il arrive même que Clara se masturbe en regardant son pote se faire sucer par une autre qu’elle ! La réciprocité entre eux n’est donc pas respectée, sauf à l’entendre d’une façon bien particulière. Alors qu’elle ne baise qu’un seul homme, lui, et d’autres femmes, lui la baise, mais aussi plein d’autres femmes. De même, dans les scènes à trois, soit deux femmes s’occupent de lui, soit lui-même ne s’occupe que de la femme et délaisse l’autre homme, l’homosexualité masculine demeurant taboue. Autrement dit : ils baisent l’un avec l’autre, ainsi qu’avec d’autres femmes, seul(e) ou à deux. Il faut toutefois reconnaître que les scènes de sexe entre le couple légitime (à la ville du moins, puisque, dans le film, le copain de Clara Morgane est marié à une autre) sont bien plus convaincantes que les autres. Les entorses au principe énoncé par l’actrice proviennent donc sans doute des exigences des producteurs, persuadés qu’un film où l’on ne verrait que les deux mêmes partenaires tout du long serait lassant. Ce n’est pas sûr après tout. Son Greg étant tout désigné, à quand un Clara Loft ?
Après cette saine dénonciation de l’absence d’égalité entres hommes et femmes dans le porno, venons-en à Fred Coppula, réalisateur de X se caractérisant par son plaisir de la narration et par un humour point trop ridicule, au contraire de la plupart des autres réalisateurs du même genre. Il est assez remarquable que la recherche d’humour ne provienne pas chez lui du recours plus ou moins foireux à la parodie de films classiques ou de situations historiques, mais qu’elle procède directement de tentatives pour renouveler la narration en matière de cinéma pornographique.
Passons rapidement sur le principal procédé employé, qui se révèle assez rapidement improductif. Il consiste à opérer de fréquents arrêts sur image pendant lesquels le spectateur peut entendre en voix off les pensées des personnages. Ils interviennent parfois en plein milieu de scènes de cul, ce qui est à la fois amusant et assez intéressant, puisque cela permet de relier avec l’intrigue ces scènes, qui, d’ordinaire, peuvent se regarder indépendamment du reste et indépendamment les unes des autres. Mais, dans les autres cas, majoritaires, cette façon d’expliciter les opinions et intentions des protagonistes souligne surtout l’incapacité des acteurs à le faire eux-mêmes par leur jeu dans les scènes de comédie (sont appelées « scènes de comédie » dans le cinéma X les scènes où les personnages n’ont pas de relations sexuelles, ou pas encore), ainsi que la volonté du scénariste de retenir l’attention du spectateundefinedur par une petite originalité de forme, plutôt que par l’originalité de son histoire. Ce procédé fait donc plutôt office de béquille pour le réalisateur que de véritable trouvaille.
Il arrive à Fred Coppula d’intégrer à son récit des éléments de réflexibilité et de jeu avec le genre pornographique plus novateurs, tant sur la forme que sur le fond. C’est par exemple le cas d’une scène où un personnage n’arrive pas à bander, au grand dépit de sa partenaire. Sachant que l’impossibilité pour un hardeur de bander est sa hantise, au point qu’il « s’échauffe » avant une scène, ainsi que celle de toute la production (tout retard étant dramatique vu les conditions de tournage d’un X), on mesure l’étonnement, et donc le plaisir du spectateur à voir une verge toute ramollie malgré les caresses d’une femme. Pas d’inquiétude cependant, la situation se redresse dès que Clara décide de lui prêter main forte. J’écris Clara, non parce que je confondrais l’actrice avec le personnage qu’elle interprète, mais parce que Fred Coppula a donné aux personnages du film le prénom des acteurs. Ainsi, Clara Morgane et Greg Centauro, en couple dans la vie de tous les jours, jouent-ils Clara, une croqueuse de mari (la « collectionneuse » du titre), et Greg, l’époux qui se laisse séduire. Ce qui décide définitivement celui-ci à rompre avec l’institution du mariage est la découverte de la sexualité de son épouse, qui a déjà été révélée au spectateur au cours d’une scène en montage alterné. Pour ceux qui n’auraient pas vu le film et qui voudraient profiter de la saveur de sa scène la plus réussie, ce texte s’arrête ici. Pour les autres, qu’ils n’aient pas l’intention ou pas l’occasion de voir le film, ou qu’ils veillent avoir une idée plus précise de l’usage que Fred Coppula fait du montage, suit la description de cette scène.
Ce pauvre bougre de Greg explique à Clara que son épouse Melinda est un modèle de vertu, au point que « l’adultère, elle ne sait même pas que ça existe ». Insertion de quelques images de sa femme en train de batifoler avec deux autres hommes. Retour à Greg : « Le sexe, ça lui passe au-dessus de la tête. » Dans l’instant même qui suit, on voit littéralement une queue se balader au-dessus de la tête de Melinda. Greg : « J’ai mis six mois avant de la dépuceler ». Retour à la scène de sexe : pénétration. « Elle est super coincée, elle est pleine de tabous. » Sodomie. Mine satisfaite de Greg : « Et de toute façon, elle n’a connu qu’un seul homme dans sa vie, et cet homme, c’est moi ». Double pénétration. « Et puis, elle est innocente, elle n’a jamais été souillée. » Torrents de sperme coulant en parallèle sur sa femme, dans le vagin, l’anus et sur les fesses. 

Notes, liens et informations complémentaires :La-Collectionneuse.jpg

- Une critique du DVD de La Collectionneuse

- Dans le n°563 de Positif (janvier 2006, p.57-61), a paru une bonne analyse d’ « une certaine tendance de l’adaptation » en France, Lady Chatterlay participant de ce que Pascal Binétruy appelle « la chute de la maison histoire », c’est-à-dire la relégation de celle-ci « comme simple toile de fond pour l’intrigue », les enjeux historiques et idéologiques du roman de Lawrence ayant été ripolinés – ce qui peut sembler paradoxal, mais pas si surprenant somme toute (voire logique, diront les mauvaises langues), tant Pascal Ferran se veut en pointe de la "Résistance" politique et artistique.undefined

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DEAD MAN'S THEME

6 Février 2008, 22:33pm

Publié par Mister Arkadin

undefinedEst diffusé en ce moment sur TPS Star, par exemple ce jeudi soir à 20h57 (!?!) l'un des quatre ou cinq films les plus sublimes de ces vingt dernières années, Dead Man de Jim Jarmush. Neil Young est le compositeur de son prodigiundefinedeux thème musical, que l'on peut écouter .

(Ajoût du 12 décembre 2008, suite au partenariat Over-blog / Deezer) Désormais directement ci-dessous !




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CINÉMA ET RADIO : SEMAINE DU 2 FÉVRIER 2008 - AJOUT

5 Février 2008, 22:55pm

Publié par Mister Arkadin

Dans mon annonce des émissions sur le cinéma à la radio de cette semaine, j'ai oublié celle-ci, que l'on peut réécouter sur le Net : mardi 5 février, 09h05 à 10h00, France Culture Le-Secret-derri-re-la-porte.jpg- "La Fabrique de l'histoire", "Hollywood, la vallée des divans" (dans une série "La psychanalyse et l'histoire"), par Perrine Kervran et Pascale Rayet.
Par ailleurs, le programme de "2000 ans d'histoire" a changé, l'émission sur "Film et Histoire" ayant été remplacé par une émission sur la Saint-Barthélémy.
---
Informations complémentaires :
- le programme musical de "BO à Gogo"

04:00
Miklos Rozsa
Le poison : thème de l'addiction à l'alcool (Extrait du DVD du film de Billy Wilder "The Los Week-end" - Le poison, 1945)
réf : DVD UNIVERSAL 823 158 0
04:01
Miklos Rozsa
Spellbound Concerto (Concerto tiré par Rózsa de sa B.O. pour le film d'Alfred Hitchcock "Spellbound" - La maison du Docteur Edwardes, 1945 - Enregistré le 19 août 1965 à Londres)
Earl Wild, Piano
London Promenade Orchestra
Charles Gerhardt, direction
réf : IVORY CLASSICS 70801
04:09
Miklos Rozsa
Quand la ville dort : thème principal (Extrait de la B.O. du film de John Huston "The Asphalt Jungle" - Quand la ville dort, 1950)
réf : RHINO R2 72913/DRC1 1622
04:12
Miklos Rozsa
Espions sur la Tamise (ou Le ministère de la peur) : Thème principal (Extrait de la B.O. du film de Fritz Lang "Ministry of Fear" - Espions sur la Tamise, 1944)
réf : DVD CARLOTTA FILMS 748 913
04:13
Miklos Rozsa
Le secret derrière la porte : thème principal (Extrait de la B.O. du film de Fritz Lang "Secret Beyond The Door" - Le secret derrière la porte, 1948)
réf : DVD WILD SIDE VIDEO 301 321-2
04:15
Miklos Rozsa
Les démons de la liberté : thème principal (Extrait de la B.O. du film de Jules Dassin "Brute Force" - Les démons de la liberté, 1947)
réf : DVD WILD SIDE VIDEO 010 100-6
04:17
Miklos Rozsa
Les tueurs : thème principal (Extrait de la B.O. du film de Robert Siodmak "The Killers" - Les tueurs, 1946)
réf : DVD CARLOTTA FILMS GCT 609
04:19
Miklos Rozsa
Pour toi j'ai tué : thème principal (Extrait de la B.O. du film de Robert Siodmak "Criss Cross" - Pour toi j'ai tué, 1949)
réf : DVD CARLOTTA FILMS 748 912
04:21
Miklos Rozsa
La vie passionnée de Vincent Van Gogh, suite pour orchestre (extrait)
Orchestre des Studios de la M.G.M
Miklos Rozsa, direction
réf : TCM / RHINO MOVIE MUSIC R2 75723
04:23
Miklos Rozsa
Ben Hur, suite pour orchestre (extrait) (Extrait de la B.O. du film de William Wyler "Ben-Hur", 1959 - Enregistré en septembre 1998 au Concert Hall de Miskolc)
Orchestre Symphonique de la Hongrie du Nord, Miskolc
László Kovács, direction
réf : VALOIS V 4841
04:32
Miklos Rozsa
Sahara, thème principal (Extrait de la B.O. du film de Zoltan Korda "Sahara", 1943 - Enregistré les 6 et 7 septembre 1973)
National Philharmonic Orchestra
Charles Gerhardt, direction
réf : RCA VICTOR GD80422
04:35
Miklos Rozsa
Ivanhoé, suite pour orchestre (extrait) [Orchestration d'Eugene Zador] (Extrait de la B.O. du film de Richard Thorpe "Ivanhoé", 1952 - Enregistré les 6, 8 décembre 1951 et 21 janvier 1952 aux studios de la M.G.M., Culver City, Californie)
Orchestre des Studios de la M.G.M.
Miklos Rozsa, direction
réf : TCM / RHINO MOVIE MUSIC R2 75723
04:38
Miklos Rozsa
Les chevaliers de la table ronde, suite pour orchestre (Orchestration d'Eugene Zador]
Choeur et Orchestre des Studios de la M.G.M.
Miklos Rozsa, direction
réf : TCM / RHINO MOVIE MUSIC R2 75723
04:50
Erich Wolfgang Korngold
Capitaine Blood : Suite d'orchestre (Extrait de la B.O. du film de Michael Curtiz "Captain Blood", 1935)
Orchestre Symphonique de Londres
André Prévin, direction
réf : DG 471 347-2
05:04
Max Steiner - Adolf Deutsch
Les conquérants, extraits de la B.O. du film (Orchestration originale de Hugo Friedhofer] (Extrait de la B.O. du film de Michael Curtiz "Dodge City" - Les conquérants, 1939)
Orchestre
Max Steiner, direction
réf : ORIGINAL SOUNDTRACKS 221820-207
05:11
Erich Wolfgang Korngold
Les Aventures de Robin des Bois, extraits de la B.O. du film (Extrait de la B.O. du film de Michael Curtiz "The Adventures of Robin Hood", 1938)
Orchestre Symphonique de Moscou
William Stromberg, direction
réf : MARCO POLO 8.225268
05:18
Erich Wolfgang Korngold
L'aigle des mers : Suite d'orchestre (Extrait de la B.O. du film de Michael Curtiz "The Sea Hawk", 1940)
Orchestre Symphonique de Londres
André Prévin, direction
réf : DG 471 347-2
05:31
Franz Waxman
Boulevard du crépuscule : thème principal (Extrait de la B.O. du film de Billy Wilder "Sunset Boulevard" - Boulevard du crépuscule, 1950)
William Holden, Voix
Gloria Swanson, Voix
réf : NOCTURNE BDF1242
05:34
Clarence Gaskill - Jimmy McHugh
Détour : "I Can't Believe You Are In Love With Me" (Extrait de la B.O. du film de Edgar G. Ulmer "Detour", 1945)
Claudia Drake, Chant
réf : NOCTURNE BDF1242
05:35
Ford Dabney - Lew Brown / Cecil Mack
Feux croisés : "Shine" (Extrait de la B.O. du film d'Edward Dmytryk "Crossfire" - Feux croisés, 1947)
George Cooper, Voix
Gloria Grahame, Voix
réf : TCM / RHINO R2 72466
05:36
Frank De Vol
En quatrième vitesse : "I'd Rather Have The Blues Than What I've Got" (Enregistré le 25 mars 1955 - extrait de la B.O. du film de Robert Aldrich "Kiss Me Deadly" - En quatrième vitesse, 1955)
Nat king Cole, Chant
Orchestre
Nelson Riddle, direction
réf : NOCTURNE BDF1242
05:39
Philippe-Gérard
Du rififi chez les hommes : Le rififi (Extrait de la B.O. du film de Jules Dassin "Du rififi chez les hommes", 1955)
Larry Adler, Harmonica
Philippe-Gérard, Piano
réf : NOCTURNE BDF1242
05:42
Adolf Deutsch
Le faucon maltais : thème principal [Orchestration d'Arthur Lange] (Extrait de la B.O. du film de John Huston "The Maltese Falcon" - Le faucon maltais, 1941)
Humphrey Bogart, Voix
Sydney Greenstreet, Voix
Orchestre de la Warner Brothers
Leo F. Forbstein, direction
réf : NOCTURNE BDF1242
05:46
Miklos Rozsa
Assurance sur la mort : thème principal (Orchestration d'Eugene Zador] (Extrait de la B.O. du film de Billy Wilder "Double Indemnity" - Assurance sur la mort, 1944)
Fred MacMurray, Voix
Barbara Stanwyck, Voix
Orchestre de la Paramount
réf : NOCTURNE BDF1242
05:49
Doris Fisher - Allan Roberts
Gilda : Put the Blame on Mame (Extrait de la B.O. du film de King Vidor "Gilda", 1946)
Anita Ellis, Chant
Orchestre
Morris Stoloff, direction
réf : NOCTURNE BDF1242
05:51
Russell - Lee
L'affaire de Trinidad : "I've Been Kissed Before" (Extrait de la B.O. du film de Vincent Sherman "Affair in Trinidad" - L'affaire de Trinidad, 1952)
Jo Ann Greer, Chant
réf : NOCTURNE BDF1242
05:54
Harry Akst - Grant Clarke
Am I Blue? (Extrait de la B.O. du film de Howard Hawks "To Have and Have Not" - Le port de l'angoisse, 1944)
Lauren Bacall, Chant
Hoagy Carmichael, Piano
Hoagy Carmichael, Chant
réf : DVD WARNER BROS 65843
05:57
Franz Waxman
Le port de l'angoisse : Thème principal "Martinique" (Extrait de la B.O. du film de Howard Hawks "To Have and Have Not" - Le port de l'angoisse, 1944)
National Philharmonic Orchestra
Charles Gerhardt, direction
réf : RCA VICTOR GD80422
05:58
Max Steiner
Le grand sommeil : thème principal (Extrait de la B.O. du film de Howard Hawks "The Big Sleep" - Le grand sommeil, 1946)
Humphrey Bogart, Voix
Lauren Bacall, Voix
réf : NOCTURNE BDF1242
06:01
Richard A. Whiting - Johnny Mercer
Les passagers de la nuit : "Too Marvellous For Words" (Extrait de la B.O. du film de Delmer Daves "Dark Passage" - Les passagers de la nuit, 1947)
Jo Stafford, Chant
Orchestre
Paul Weston, direction
réf : NOCTURNE BDF1242
06:04
Roy Webb
Adieu ma jolie : thème principal (Extrait de la B.O. du film de Edward Dmytryk "Murder My Sweet" - Adieu ma jolie, 1944)
Dick Powell, Voix
Orchestre de la RKO
Constantin Bakaleinikoff, direction
réf : TCM / RHINO MOVIE MUSIC R2 72466
06:06
David Raksin
Laura : thème (Enregistré le 18 juillet 1952 - thème de David Raksin pour la B.O. du film d'Otto Preminger "Laura", 1944)
Nat king Cole, Piano
John Collins, Guitare
Charles Harris, Basse
Bunny Shawker, Batterie
réf : NOCTURNE BDF1242
06:09
Walter Schumann
La nuit du chasseur : thème (Extrait de la B.O. du film de Charles Laughton "The Night of the Hunter" - La nuit du chasseur, 1955)
Charles Laughton, narrateur
Robert Mitchum, Voix
réf : BEAR FAMILY RECORDS BCD 16263
06:16
Herman Hupfeld
Casablanca : "As Time Goes By" (Extrait de la B.O. du film de Michael Curtiz "Casablanca", 1947)
Dooley "Sam" Wilson, Chant
Elliot Carpenter, Piano
Ingrid Bergman, Voix
réf : NOCTURNE BDF1242
06:19
Anton Karas
Le troisième homme : thème principal (Extrait de la B.O. du film de Carol Reed "The Third Man" - Le troisième homme, 1949)
Anton Karas, Cithare
Joseph Cotten, Voix
réf : NOCTURNE BDF1242
06:23
Henri Mancini
La soif du mal : "The Boss" (Extrait de la B.O. du film d'Orson Welles "Touch of Evil" - La soif du mal, 1958)
Universal-International Orchestra
Joseph Gershenson, direction
réf : RHINO R2 72913/DRC1 1622

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