LE POPULAIRE DOIT-IL ÊTRE CHEAP ?
Je me réjouis de toute parution d'un dossier spécial sur le cinéma, dans quelque périodique que ce soit. Tout m'est bon, de Témoigner (« revue pluridisciplinaire de la Fondation Auschwitz », dont le n°103, d'avril-juin 2009, parle des « Crimes et génocides nazis à l'écran ») à Flash Infos Magazine (« Journal gentil et intelligent » de la mouvance Bouchet / Soral, dont le n°18 du 16 juillet 2009 s'interroge : « France, qu'as-tu fait de ton cinéma populaire ? »). Pas de meilleur moyen, et plus agréable, de prendre conscience et de se tenir au courant de la diversité des manières de rendre compte du cinéma. Je recense donc pieusement ce type de publications (environ 2.000 numéros référencés jusqu'à maintenant) et ne désespère pas d'en publier un inventaire en bonne et due forme un de ces jours.
Par contre, il est une chose qui m'agace au plus haut point, c'est la hideur de certaines couvertures. Comment est-il possible de parvenir à éditer un périodique à la devanture aussi peu engageante que celle de Flash (ci-contre) ? Et encore celle-ci est-elle plutôt moins pire que les précédentes ! Mon inventaire serait illustré par une sélection de revues, qui pourrait fournir un merveilleux kaléidoscope. Mais, assurément, je ne retiendrai pas le tandem Gabin / De France. Va pour un blog ; pas pour un livre !