MEL GIBSON, CINÉASTE ENGAGÉ
Revue de presse : « 4O Jours de Moussa Dagh : Nouvelles intimidations turques », Les Nouvelles d’Arménie Magazine, n°137, janvier 2008, p.15 (http://www.armenews.com/article.php3?id_article=36519)
(voir également : http://www.gamkonline.com/detail.php?r=0&id=6243&l=fr)
Comme à la belle époque des années 1970 et des marches de protestation contre la guerre du Vietnam, maints journaux et revues cinématographiques ont célébré ces derniers mois le retour des cinéastes et acteurs américains "engagés". Combien de dossiers sur le si vertueux Clooney, ses critiques des positions de l’Amérique, au Proche Orient ou en Afrique ? Presque autant, mais en émettant plus de réserves, sur les combats de Michael Moore. Dans la majorité des cas, c’est l’engagement contre la politique de Georges W. Bush qui attire toute l’attention des médias français. Le souci écologique a également plutôt les faveurs de la presse française, que ce soit pour Une vérité qui dérange d’Al Gore ou pour l’ancien Barbare Arnold Schwarzenegger.
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- J’ai publié en 2005 une analyse du film ayant le premier contribué à établir la réputation d’acteur engagé de George Clooney : « Les Rois du désert : peut-on rire de la guerre en Irak ? », Le Cinéma et la guerre (dir. Hervé Coutau-Bégarie / Philippe d'Hugues, Paris, Commission Française d’Histoire Militaire / Institut de Stratégie Comparée / Economica, p.177-184).
- J'ai déjà évoqué le projet "Musa Dagh" de Stallone dans une analyse de son dernier Rocky Balboa : "Les défis de Sylvester Stallone", Jeune cinéma, n°310/311, été 2007, p.94-97 ; article repris ici.