QUAND LE PETIT PARLE...
J'apprends, par la dernière chronique d'Éric Zemmour sur RTL ("Chacun son sacré"), que L'Apôtre fait l'objet de restrictions dans sa diffusion, ordonnées par le ministère de l'Intérieur. Il n'en faut pas plus pour me donner furieusement envie de voir ce film, qui arrivait jusqu'alors très loin dans mes tablettes de films sortis en 2014 à rattraper.
Le plus intéressant, cependant, dans la version vidéo de la chronique sus-mentionnée, est l'attitude du monsieur sur la gauche de l'écran.
On connaît le dicton : "Quand les grands parlent, les petits se taisent et écoutent". En l'occurrence, c'est le minus qui parle d'abondance (on distingue un bout de sa main en bas à droite de la capture d'écran ci-dessous), et le grand sportif qui fixe tout du long ostensiblement le mur d'en face et non le chroniqueur, bras croisés et le plus immobile possible, voulant démontrer que c'est contre son gré qu'il doit subir le discours de quelqu'un dont il ne partage pas les opinions - parce qu'il les juge "criminelles", sans doute. On en déduira, cela va de soi, que le grand fait partie des Tolérants.
Cette "affaire" me rappelle par ailleurs la façon dont Télérama affirme que L'Apôtre serait "nullement innocent..." (entendez "malsain et à déconseiller"), parce qu'il ferait de l'islam « une religion vengeresse et intolérante », alors même qu'un film caricaturalement anti-chrétien trouve parfaitement grâce aux yeux de l'hebdo de Pierre Bergé.