MOUSSINAC, "LA VICTOIRE", LE BOLCHÉVISME ET L'AEAR
Avec quelques semaines de retard sur le cinquantième anniversaire de la disparition de Léon Moussinac, journaliste et écrivain, pionnier de la critique cinématographique et intellectuel communiste, il n'est que temps de signaler que celle-ci a donné lieu à des publications d'importance.
Pas la peine d'attirer l'attention sur les plus "grosses", que tout cinéphile aura aisément repérées. Mentionnons plutôt le très riche opuscule du chercheur et éditeur Jean-Paul Morel Léon Moussinac à la tête de la "section Cinéma" de l’A.E.A.R. : écartelé entre le militant et le critique (Paris, Éditions Ex Nihilo, 4ème trimestre 2014, 56 p.). On y appréciera, entre autres, la reproduction d'une publication tombée dans l'oubli, les Feuillets du cinéma.
(Jean-Paul Morel)
J'apporte ma modeste contribution à cet hommage en reproduisant deux documents supplémentaires :
- un amusant compte rendu d'une soirée au Vieux-Colombier (Paris-Soir, 7 janvier 1932, p.2), où l'on voit que Léon Moussinac était aussi courtois qu'un Michel Onfray (pour prendre un exemple tiré de l'actualité)
- une critique parue dans le quotidien de Gustave Hervé, La Victoire (25 avril 1921, p.2), qui peut paraître surprenante vu que ce fut l'occasion de voir le nom de Moussinac, bientôt critique de Clarté et de L'Humanité, associé au slogan choc "Le bolchévisme intoxique la classe ouvrière"
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