Site personnel de Pascal Manuel Heu, consacré à ses publications, au cinéma et à la critique. Page complémentaire : https://www.facebook.com/Mister-Arkadin-1041074065975069/
Faisons d'une pierre deux coups dans cette "brève d'archives" en participant à l'"hommage national" rendu au documentariste Claude Lanzmann par la reproduction d'un papier rapportant l'opinion du "nouveau philosophe" André Glucksmann, disparu il y a trois ans :
Les invités du "Libre journal du Cinéma" (LJC) du jeudi 7 juin 2018 [1], que j’ai dirigé (enregistrement), étaient Laurent Chollet (éditeur, écrivain et historien de la cinéphilie) et Bernard Martinand(cofondateur du Nickel Odéon, ancien programmateur de la Cinémathèque française), pour un hommage à Pierre Rissient.
A été évoqué la ressortie en salles de son second et dernier film, Cinq et la peau.
« Elle est devant l’entrée de la boîte. Une merveille. Du genre à vous faire croire que l’on réussira un jour à construire un monde où tout serait luxe, calme et volupté. Une fée celtique. Une petite sœur de Maureen O’Hara. » (p.11)
« Elle s’est garée comme elle a pu, les places sont chères sur le boulevard, et elle se dirige vers la porte comme si elle flottait dans l’air. Deux rombiers, largement imbibés, et pas seulement d’alcool, l’interpellent avec les yeux du loup de Tex Avery, mais sans agressivité. » (p.11)
« Des mouvements sont perceptibles du côté du couloir. Une voix d’homme qui chuchote. Une autre qui lui répond.
- Tu as entendu ?
- Ouais… Comme disait Raimu, y’a des inconnus dans la casbah… » (p.34)
« Pour me fondre dans la masse, j’ai mis ma casquette irlandaise, genre L’Homme tranquille (tu parles…), et Jocelyne porte un foulard qui cache ses cheveux roux. » (p.64)
« Je dis "qui d’autre" avec l’air benêt de Georges Clooney nous vendant son caoua à coup de what else ? Mais je suis inquiet. » (p.65)
« Elle est aérienne. Le maquillage des autres filles est un brin outrancier. Pas le sien. Elle occupe l’espace sans jamais en faire trop. Mais sensuellement. Les clients ne s’y trompent pas qui, si Madame Stella ne veillait au grain, se jetteraient sur elle avec l’appétit du loup de Tex Avery. » (p.71)
« - Couchez-vous, ne bougez plus ! On a la situation sous contrôle !
Tu parles, Charles… Je fais une tentative de médiation avec les "assiégés" :
- Rachid, tu sors tranquillement avec tes gus, les mains en l’air ! Sinon on te fait un remake d’Apocalypse Now !
L’invité du "Libre journal du Cinéma" (LJC) du jeudi 10 mai 2018 [1], que j’ai dirigé (enregistrement), était Jean-Paul Bleys (professeur de français, latin, grec et d’histoire du cinéma), pour sa biographie Claude Autant-Lara (préface de Bertrand Tavernier, Lyon / Paris, Institut Lumière / Actes Sud).
Est intervenu au téléphone en fin d’émission Francis Bergeron (journaliste et écrivain, rédacteur en chef du quotidien Présent), pour le numéro hors-série n°2 (mai-juin 2018) du quotidien Présent (« Ras le bol de Cannes ? Vive le cinéma politiquement incorrect ? »), paru le 3 mai 2018
Les invités du "Libre journal du Cinéma" (LJC) du jeudi 12 avril 2018 [1], que j’ai dirigé (enregistrement), étaient Marie-Noëlle Tranchant (journaliste au Figaro) et Hugues Moreau (archiviste et essayiste), à propos du film de Cheyenne-Marie Carron [2], Jeunesse aux cœurs ardents.
Il a aussi été question :
- d’un pot à l’Institut National d’Histoire de l’Art (Inha, 2 rue Vivienne, Paris, 2e), mercredi 18 avril 2018 (à 18h), en mémoire du critique André Bazin (18 avril 1918 – 11 novembre 1958), à l’occasion de son centenaire et de la parution prochaine de ses œuvres complètes aux éditions Macula ;
- des disparitions d’Isao Takahata (1935-2018), metteur en scène de films d’animation, et de Clément Rosset (1939-2018), philosophe (auteur de Propos sur le cinéma, aux PUF) ;
- des films Ready Player One (de Steven Spielberg), La Prière (de Cédric Kahn) et Mes provinciales (de Jean-Paul Civeyrac) ;
- de la rétrospective Chris Marker à la Cinémathèque française (à partir de mai 2018) ;
- de publications récentes : dossiers Michel Mohrt et Bernard de Fallois de la revue Livr’Arbitres ; dossiers Pierre Tchernia et Valérie Lagrange de la revue Schnock ; Le Dernier des occupants, polar de Thierry Bouclier (Éditions Auda Isarn, collection « Le Lys noir ») ;
- et d’une publication à venir : numéro sur le cinéma du quotidien Présent (dir. Francis Bergeron, hors-série n°2, mai-juin 2018, à paraître le 2 mai 2018).
L’invité du "Libre journal du cinéma" (LJC) du 15 mars 2018 (enregistrement) était Laurent Le Forestier (professeur d’histoire et d’esthétique du cinéma à l’université de Lausanne, et secrétaire d’édition de 1895, la revue de l’ARHRC), pour son livre La Transformation Bazin, dont voici la présentation sur le site des Presses Universitaires de Rennes (avril 2017) :
« Cet ouvrage propose d’étudier les discours sur le cinéma en France entre 1945 et 1949 et, au sein de cet ensemble, d’interroger la relation entre la reconnaissance progressive des écrits baziniens, et leur dimension profondément interdiscursive. Il émet l’hypothèse que cette caractéristique joue un rôle central dans ce phénomène de reconnaissance, en même temps qu’elle constitue un ferment essentiel de la méthode de scientifisation de la pensée sur le cinéma mise en place progressivement par Bazin. »
L’actualité cinématographique a rapidement été abordée en première partie :
L’attention a enfin été attirée sur deux publications risquant de disparaître (suivant de près trois autres titres de la droite dite "nationale", Le Spectacle du monde, La Nouvelle Revue d'Histoire et L'Action Française 2000), au vu de leurs difficultés financières actuelles :
- le quotidien "Présent", qui a publié début mars un remarquable numéro hors série "Céline, Maurras, la nouvelle épuration littéraire", coordonné par Francis Bergeron ;
- l’hebdomadaire "Minute", qui publie fréquemment des articles très documentés sur le cinéma, par exemple « Exhibe bon porc ! » (par Jeanne Smits, le 31 janvier 2018), à propos d’une décision du Conseil d’État (relative au décret du 9 février 2017 sur les « scènes de sexe non simulées » ne devant plus automatiquement entraîner l’interdiction d’un film au moins de 18 ans).
Enfin, il a été question du cinéaste, scénariste et ancien critique Jean-Charles Tacchella lors de la discussion sur la critique des années 1940-1950. Jean-Charles Tacchella les évoque dans ses mémoires, récemment publiés chez Séguier, qui complètent son livre Les Années éblouissantes. Le cinéma qu'on aime 1945-1952, publié avec Roger Thérond en 1988.
Le "Libre journal du cinéma"(LJC) du 15 mars 2018 a été enregistré lors d’un passage à Paris de Laurent Le Forestier (historien du cinéma, secrétaire d’édition de 1895, la revue de l’AFRHC, et professeur en études cinématographiques à l’université de Lausanne).
Laurent Le Forestier nous a présenté son dernier livre, La Transformation Bazin (Presses universitaires de Rennes, avril 2017).
Il nous a annoncé le prochain, en grande partie consacré à Citizen Kane et à sa réception en France.
Il est aussi question lors de cette émission diffusée jeudi prochain d’une petite partie de l’actualité cinématographique, en particulier un film ("L’Apparition", de Xavier Giannoli) et trois disparitions (Idrissa Ouedraogo, cinéaste, Jacques Richard, historien du cinéma, et André S. Labarthe, critique et documentariste).
Informations complémentaires :
Horaires de diffusion du LJC, sur Radio Courtoisie : de 12 heures à 13 heures 30 – Rediffusions la nuit suivante, de 0 heure à 1 heure 30 et le lendemain de 16 heures à 17 heures 30.
Des messages peuvent être adressés à la station au sujet de cette d’émission (courtoisie@radiocourtoisie.fr ; 01.46.51.00.85).
Radio Courtoisie en modulation de fréquence (MHz) : Paris et Ile-de-France, 95,6 | Caen, 100,6 | Chartres, 104,5 | Cherbourg, 87,8 | Le Havre 101,1 | Le Mans, 98,8.