Mister Arkadin

LJC DU 11 JUIN 2015 : ANCA VISDEI

29 Juin 2015, 21:24pm

Publié par Mister Arkadin

L’invitée du "Libre journal du Cinéma" (LJC) du jeudi 11 juin 2015 (enregistrement [1]), dirigé par Philippe d’Hugues, assisté par Philippe Ariotti, et auquel j’ai participé, était Anca Visdei (actrice, dramaturge, metteur en scène, ancienne critique de cinéma et écrivain), pour son livre Orson Welles (Éditions de Fallois).

A aussi été évoquée l’actualité :

- des films sortis en salles ("Les Terrasses", de Merzak Allouache ; "Loin de la foule déchaînée", de Thomas Vinterberg ; "Contes italiens", de Paolo et Vittorio Taviani ; "Les Jardins du roi" ; "San Andreas", de Brad Peyton ; "Mad Max", de George Miller ; "Comme un avion", de Bruno Podalydès ; "Un pigeon perché philosophait sur l’existence", de Roy Andersson),

- des disparitions (Gian Vittorio Baldi [réalisateur, 30 octobre 1930 – 23 mars 2015] ; Béatrice Pignède [journaliste et documentariste, décédée le 13 avril 2015] ; Jean Castarède [contrôleur d’État au Centre national du cinéma, 6 mars 1934 – 12 mai 2015], Arlette Thomas [actrice, mère de Marc et Pierre Jolivet, 5 novembre 1927 – 13 mai 2015] ; Betsy Palmer [actrice, 1er novembre 1926 – 29 mai 1915] ; Alberto De Martino [réalisateur et scénariste, 2 juin 1929 – 2 juin 1915] ; Richard Johnson [30 juillet 1927 – 6 juin 1915] ; Pierre Brice [acteur, 6 février 1929 – 6 juin 1915] ; Jean Gruault [scénariste et acteur, 3 août 1924 – 9 juin 2015]) [2]

- et des publications ("La Guerre de 1914 inédite", actes du colloque organisé par la Société littéraire et artistique du 7e et par le CAEC (20 septembre 2014), dir. Philippe Prévost, Paris, Centre d’études contemporaines, juin 2015, avec un texte de Philippe d’Hugues, « La Grande Guerre et le cinéma »).

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Notes :

[1] L'émission peut aussi être écoutée sur le site officiel de la station, librement pendant une semaine, dans les archives pour les adhérents, ensuite. Scripts des anciennes émissions (2005-2014).

[2] Rappel d’un site qui permet de se tenir au courant des décès dans les milieux du cinéma : 2015.

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ART-EN-CIEL DISNEY : DIVERSION OU PERVERSION ?

22 Juin 2015, 01:34am

Publié par Mister Arkadin

Les thèses "complotistes" sur l’usage satanique que telle ou telle société secrète ferait des médias de masse, et en particulier du cinéma, m’ont toujours laissé quelque peu dubitatif, sinon pour le moins amusé. Aussi les messages subliminaux dont maints dessins animés, clips et chansons de variété anglo-saxonne regorgeraient ne m’ont-ils guère convaincu que leurs dénonciateurs avaient raison d’y voir plus que des blagues de potaches. J’ai souvenir que Tim Burton raconte s’être défoulé en réalisant son court métrage Vincent, d’après Edgar Allan Po, exaspéré qu’il était d’avoir à dessiner toute la journée durant des petits oiseaux et de doux lapins quand il travaillait pour les ateliers Disney. Des réalisateurs ne peuvent-ils avoir glissé quelques dessins horrifiques, coquins, voire pornographes dans les films de cette firme pour se divertir un peu, plus que par volonté de pervertir la jeunesse ? Faut-il voir dans le phénomène plus qu’un exutoire ? De même dans les messages, pour le coup pas du tout subliminaux, des groupes de hard rock que j’écoutais dans ma jeunesse (Hell ain’t a Bad Place to Be, d’AC/DC étant l’exemple cardinal, où il n’était point besoin d’aller chercher un sous texte ou de passer la bande à l’envers pour y découvrir le sens caché) et qu’il m’arrive encore d’écouter avec plaisir (tiens, pourquoi ne pas s’écouter un petit Whole Lotta Rosie de derrière les fagots ?).

Ceci explique qu’aujourd’hui que j’en aurais besoin, je n’arrive pas à remettre la main sur le livre Illuminati. De l’industrie du Rock à Walt Disney : les arcanes du satanisme (Éditions du Salat, 2012), que son auteur, Laurent Glauzy, croisé au sortir d’un studio de radio, m’avait très aimablement envoyé, bien que je lui eusse dit que le sujet, pour passionnant qu’il était probablement, n’était pas au centre de mes préoccupations présentement. Oserais-je écrire que j’eus l’impression d’être confronté à un aussi gentil que fantaisiste hurluberlu, ce que les titres de ses autres ouvrages paraissaient amplement confirmer (1) – à moins qu’il ne faille faire la part dans cette réaction de la prévention, du refus d’être dupe de théories fumeuses que se doit de manifester tout "esprit fort". Car si, par courtoisie, je m’étais tout de même promis de lire le livre reçu (108 pages, me renseigne Internet, ce n’était pas la mer à boire), force est de constater qu’il a rejoint l’une des nombreuses piles d’ouvrages mis de côté qui jonchent mon appartement, rangés, plutôt moins que plus, parmi les "à consulter plus ou moins prochainement", où le "moins" l’emporte à nouveau de beaucoup sur le "plus".

 

Or, je n’ai pu m’empêcher d’y repenser en voyant le dernier Pixar, dont l’absorption par Disney ne fait désormais plus aucun doute. La mièvrerie du film, ses couleurs aussi laides que criardes, sa saveur de bonbon acidulé mal dosé, le faible marquage sexuel du personnage principal (2), son sentimentalisme dégoulinant, le primat de l’émotionnel comme moteur quasi exclusif des actions humaines renvoient-t-ils uniquement à l’univers Disney ou n’est-il pas d’imprégnation franchement LGBT ? N’avons-nous pas affaire à un film de propagande propre à combler d’aise un Frédéric Martel [1] ?

Si le film vous enchose aussi profondément que moi, prenez votre mal en patience en jouant à un petit jeu : comptez le nombre d’apparition du drapeau arc-en-ciel qu’affectionne tant le mouvement LGBT et que l’on retrouve sur la couverture d'un livre du susdit, Global Gay. Comment la Révolution gay change le monde (3). Les cinq plus évidents : les couleurs des cinq personnages représentant les émotions qui régissent le comportement de Riley ; le polo de la fille à son arrivée à San Francisco (4) ; l’insigne qu’arbore son protecteur imaginaire (Bing Bong) ; la trainée derrière le véhicule de ce dernier ; la licorne Arc-en-ciel.

On l’aura compris au nom de ce dernier personnage, la propagande n’est pour le moins guère subliminale dans ce Vice Versa : l’esthétique et la thématique gays n’y sont pas abordés en douce, mais frontalement. De tout le film suinte cette atmosphère. Aussi ne soyez pas surpris par cette traduction bizarre du titre original, Inside / Out. L’un et l’autre renvoie au même univers.

Les distributeurs français ont choisi une expression chérie par "la communauté" (5) : remember le bar lillois dont les médias ont si abondamment et opportunément relayé l’attaque qu’il subit durant les débats sur le mariage gay.

Quant au titre amerloque, la référence est encore plus explicite. Il n’est que de lire la description qu’Amazon donne du livre Inside / Out. Lesbians Theories, Gay Theories (edited by Diana Fuss, Routledge, Chapman and Hall, Inc., 1991) : « Lesbians and gays have gone from "coming out," to "acting up," to "outing," meanwhile radically redefining society's views on sexuality and gender. The essays in Inside/Out employ a variety of approaches (psychoanalysis, deconstruction, semiotics, and discourse theory) to investigate representations of sex and sexual difference in literature, film, video, music, and photography. Engaging the figures of divas, dykes, vampires and queens, the contributors address issues such as AIDS, pornography, pedagogy, authorship, and activism. Inside/Out shifts the focus from sex to sexual orientation, provoking a reconsideration of the concepts of the sexual and the political. » [2]

"a reconsideration" : comme ces choses-là sont bien dites. Et comme elles sont bien faites par l’oncle Sam dans sa production à destination des chères têtes blondes ! « La technique invasive d'une imagerie façonnant l'esprit d'un vaste public au point de décider de représenter cet esprit lui-même, c'est ici le dernier tour de force et l'ultime tyrannie de l'entreprise Pixar dans sa douce expansion colonisatrice », comme le dit Didier Péron dans son papier de Libération (17 juin 2015, p.27), de façon aussi pertinente qu'imprécise (puisque ladite imagerie n'est décrite que de manière superficielle). [3]

Quoi qu’il en soit, après l’aussi éprouvant À la poursuite de demain (6), cela fait deux de chute, parmi mes cinéastes d’animation préférés, Brad Bird, le réalisateur des excellents Les Indestructibles et Ratatouille, s’étant essayé en vain au film avec acteur réel et Pete Doctor, responsable des formidables Wall-E et Là-haut (7), ayant fini par se laisser engluer dans la gangue disneyenne.

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Notes :

(1) Extraterrestres, les messagers du New Age ou Du mystère : ça vous a-t-y pas des airs de douce dinguerie ?

(2) Défini comme une fille ("She", ai-je entendu, si mes souvenirs sont bons), il porte cela va de soi un prénom aussi bien féminin que masculin, Riley, qui est celui d’un personnage masculin de la série tv Buffy contre les vampires, interprété par Marc Blucas. Il était aussi celui de B.B. King.

En revanche, sa pratique du hockey sur glace, sport assez viril, que j’ai cru identifier comme un indice flagrant de la volonté de masculiniser cette Riley, n’est point probante. Il semble en effet en vogue chez les femmes depuis assez longtemps en Amérique du Nord.

(3) Ce livre a été suivi d’un documentaire au sous-titre plus gnan-gnan, opérant de la sorte un renversement du point de vu présenté, d’offensif à défensif : Global Gay : pour qu’aimer ne soit plus un crime.

(4) Paradoxe d’une production Disney, ménageant la chèvre et le chou (pour tromper son monde ?) : cette ville, parfois considérée comme « la patrie des homos », y est présentée comme d’une infinie tristesse pour l’héroïne, qui souhaite retourner dans le Minnesota de son enfance heureuse, quitte à fuguer, avant de se raviser pour trouver du réconfort dans les bras de papa-maman.

(5) « Vice Versa (1947–1948), subtitled "America's Gayest Magazine", is the earliest known U.S. periodical published especially for lesbians, as well as the earliest extant example of the lesbian and gay press in that country », nous apprend Wikipedia.

(6) L'objet de ce film est encore plus flagrant que celui de Vice Versa : préparer les esprits à la cohabitation robots / humains (thème à la mode - cf. Ex Machina), en rendant plausible une relation sentimentale entre les deux.

(7) Les dix premières minutes de ce film sont les plus belles qui m’aient été données de voir à l’écran sur la vie d’un couple.

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Compléments :

(30 juin 2015)

[1] Suite à la décision de la Cour Suprême d'imposer le mariage gay dans tous les états des USA, celui-ci a diffusé un message "Gay Marriage Victory in the US" pour promouvoir trois articles publiés sur le sujet :

- "A la veille de la Gay Pride, un "Stonewall juridique" ce vendredi 26 juin : la victoire du mariage gay"
- "La victoire gay de Barack Obama"

- "Tour du monde de la question gay en 22 pays friendly et 80 pays homophobes"

[2] Arte a diffusé le samedi 27 juin 2015, à 22h20, le premier volet du documentaire Tellements ! Homosexualité et pop culture. Son titre : "Inside". Le titre du second, qui passera le samedi suivant : "Out".

[3] Jo Biden aurait remercié Hollywood, et en particulier ses dirigeants juifs, pour son action en faveur du marriage gay : news anglo-saxonne ; traduction française.

(14 juillet 2015)

[4] Qui apporte son soutien le plus enthousiasme à la propagande LGBT ?

(14 septembre 2016)

On ne pourra pas dire que l'industrie du spectacle n'a pas un beau projet pour nos chères petites têtes blondes : 

(3 décembre 2016)

Ce projet rejoint celui du cosmopolitisme prôné d'un peu partout, auquel Guy Sorman a donné l'orientation arc-en-ciel à la mode : « L'immigration légale ou non se poursuivra, le métissage intérieur continuera et la nouvelle race américaine, arc-en-ciel, se substituera nécessairement à la résistance des mâles blancs » (Le Monde, 11 novembre 2016 ; cité par Faits & Documents, n°424, 15-30 novembre 2016, p.4).

 

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LJC DU 11 JUIN 2015 : ANCA VISDEI

10 Juin 2015, 00:27am

Publié par Mister Arkadin

L’invitée du "Libre journal du cinéma" (LJC) du jeudi 11 juin 2015, dirigé par Philippe d’Hugues, assisté par Philippe Ariotti, et auquel je participerai sans doute, est Anca Visdei, pour son livre Orson Welles (Éditions de Fallois).

Il sera également question de l’actualité, des films sortis en salles, des livres, rétrospectives et autres manifestations cinématographiques.

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Informations complémentaires :

Horaires de diffusion du LJC, sur Radio Courtoisie : de 12 heures à 13 heures 30 – Rediffusions de 16 heures à 17 heures 30 et la nuit suivante, de 0 heure à 1 heure 30.

Des messages peuvent être adressés à la station en cours d’émission (courtoisie@radiocourtoisie.fr ; 01.46.51.00.85).

Radio Courtoisie en modulation de fréquence (MHz) :
Paris et Ile-de-France, 95,6 | Caen, 100,6 | Chartres, 104,5 | Cherbourg, 87,8 | Le Havre 101,1 | Le Mans, 98,8.

Par satellite :
Sur les bouquets satellite Canalsat (canal 199 pour la mosaïque des radios et canal 641 pour l'accès direct à Radio Courtoisie) et TNTSAT.

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LJC DU 14 MAI 2015 : CHANSONS DU CINÉMA FRANÇAIS

10 Mai 2015, 22:55pm

Publié par Mister Arkadin

Le "Libre journal du cinéma" (LJC) du jeudi 14 mai 2015, dirigé par Philippe Ariotti, assisté par Daniel Desmars, et auquel je ne participerai pas, sera consacré aux chansons dans le cinéma français.

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Informations complémentaires :

Horaires de diffusion du LJC, sur Radio Courtoisie : de 12 heures à 13 heures 30 – Rediffusions de 16 heures à 17 heures 30 et la nuit suivante, de 0 heure à 1 heure 30.

Des messages peuvent être adressés à la station en cours d’émission (courtoisie@radiocourtoisie.fr ; 01.46.51.00.85).

Radio Courtoisie en modulation de fréquence (MHz) :
Paris et Ile-de-France, 95,6 | Caen, 100,6 | Chartres, 104,5 | Cherbourg, 87,8 | Le Havre 101,1 | Le Mans, 98,8.

Par satellite :
Sur les bouquets satellite Canalsat (canal 199 pour la mosaïque des radios et canal 641 pour l'accès direct à Radio Courtoisie) et TNTSAT.

 

 

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OUBLIÉS ET MÉCONNUS DE LA CRITIQUE

5 Mai 2015, 23:55pm

Publié par Mister Arkadin

 

(cliquer sur l'image pour l'agrandir)

Vient de paraître, dans la dernière Lettre du Syndicat français de la critique de cinéma (n°46, mai 2015, p.22-23), un premier inventaire des "oubliés et méconnus" de la critique : Allégret, Blin, Cayatte (et Lamour), Cloche, Daven, Decoin, Diamant-Berger (Henri et Maurice), Carlo-Rim, Spaak et Trenet. 

(André Daven)

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"INROCKS", "PARIS MATCH", "TRANSFUGE" ET AUTRES REVUES, LIVRES, DVD, ETC.

5 Mai 2015, 17:09pm

Publié par Mister Arkadin

Je viens d'actualiser la liste de mes revues, livres et autres objets relatifs au cinéma à vendre ou à échanger, ici (revues de A à I) et (revues de J à Z, livres de cinéma et documents divers).
Plusieurs DVD (Sin City, par exemple), plusieurs numéros des magazines Paris Match (Bardot, Bo Derek, Marilyn), Transfuge (dont le hors série sur les frères Coen) et Sofilm, mais surtout un gros ensemble de numéros des Inrockuptibles, dont voici le détail :

- Suppléments : « Woody Allen. Harry, mes films et moi » (n°135, 1.98), « Anna Karina » (n°242, 9-15.5.2000), « Le cinéma givré de Joel & Ethan Coen de Sang pour sang à The Big Lebowski » (n°148, 4.98), « Kubrick 1928-1999 l’odyssée » (n°191, 3.99) (à vérifier pour les deux derniers)
- n°51 (3-9.4.1996 : Wallace & Gromit ; Valérie Lemercier), 56 (7-14.5.1996 : Moretti ; Paris Texas ; The Cure), 59 (Michael Cimino ; Chris Marker ; Beach Boys ; Christophe ; Marc Riboud), 78 (6-12.11.1996 : « 10 ans, 100 disques, 100 films, 100 livres »), 92 (19-25.2.1997 : U2 ; Kenneth anger ; Gilles Deleuze ; Jacques Roubaud ; Fountains of Wayne), 93 (2.2-4.3.1997 : Desplechin / Bourdieu, « Soyons sages, désobéissons encore et toujours » ; Mars Attacks !), 94 (5-11.3.1997 : Courtney Love ; Michel Rocard face à Pascale Ferran, Dominique A et Robert Guédiguian ; Manuel Poirier ; Nick Cave ; José Bénazéraf ; Jean Échenoz), 100 (16-22.4.1997 : Miossec ; Allen Ginsberg ; Depeche Mode ; Hou Hsiao-hsien ; Takeshi Kitano ; Antonio Tabucchi), 104 (14-20.5.1997 : Eastwood ; Plenel), 112 (9-22.7.1997 : Springsteen ; Scream ; Gregory La Cava), 114 (6-19.8.1997 : « Notre cinéma américain par David Lynch, Clint Eastwood, Jim Jarmusch, John Woo, Abel Ferrara… »), 122 (15-21.10.1997 : Dylan ; « Du Chagrin et la pitié au procès Papon : le regard de Marcel Ophuls » ; Chabrol ; Youssef Chahine ; Manuel Poirier ; Chris Marker), 125 (5-11.11.1997 : Takeshi Kitano ; Houellebecq), 126 (12-18.11.1997 : Alain Resnais, et supplément « Alain Resnais l’art du jeu » ; Denis Robert ; Claude Lanzmann ; Tardi ; Christian Boltanski), 135 (21-27.1.1998 : Elli Medeiros ; Starship Troopers ; Woody Allen ; BD), 160 (29.7-18.8.1998 : « Génération X »), 166 (23-29.9.1998 : spécial Éric Rohmer, autour de Conte d’automne, avec un supplément de 20 pages ; Manoël de Oliveira ; « Palettes », d’Alain Jaubert), 173 (10-17.11.1998 : contre-journalisme, Pierre Carles, Denis Robert ; Noir Désir ; Miossec ; Snake Eyes ; Mary à tout prix), 174 (18-24.11.1998 : « the Beatles, l’album blanc a 30 ans »), 178 (Pierre Bourdieu : joyeux bordel, noël 1998), 200 (26.5-1.6.1999 : « Disques, livres, films : deux cents trésors cachés » ; Dirk Bogarde ; Youssef Chahine ; Bilan Cannes 99), 203 (16-22.6.1999 : Larry Clark et Another Day in Paradise ; Dominique Aury ; John B. Root, Porno Blues), 207 (28.7-17.8.1999 : « Le corps dernier cri »)), 216 (10.1999 : Hitchcock), 224 (Best-of 1999), 242 (9-15.5.2000 : Cannes ; Björk actrice ; supplément Anna Karina), 260 (10-16.10.2000 : Radiohead ; la Cinémathèque en danger ; Louis Skorecki ; réponse de l’art contemporain à ses détracteurs), 261 (17-23.10.2000 : Henri Salvador ; Alain Fleischer), 264 (7-13.11.2000 : In the Mood for Life ; « A quand e procès Chirac ? », avec Arnaud Montebourg ; Bertrand Burgalat), 277 (13-19.2.2001 : spécial Gainsbourg), 279 (27 février-5 mars 2001 : « Serge Daney l’homme cinéma »), 284 (3-9.4.2001 : 50 ans des Cahiers), 287 (spécial 15 ans), 288 (1-7.5.2001 : Big Brother Lescure ; « Les beautés cachées de l’Amérique de l’ombre », entretien avec Philippe Garnier ; Ani Difranco), 298 (10-30.7.2001 : « La grande histoire des musiques de films »), 310 (23-29.10.2001 : émissions littéraires à la télévision ; « Jess Franco, cinéaste porno gore » ; White Stripes ; Kid Loco), 348 (24-31.7.2002 : « Porno : où est le mal ? »), 351 (14-20.8.2002 : « A la recherche des Stones » ; Paulo Branco), 355 (11-17.9.2002 : Manu Chao ; Jean-Philippe Toussaint, Faire l’amour ; Leonor Baldaque, actrice d’Oliveira ; Antiaméricanisme), 364 (13-19.11.2002 : « James Bond encore), 367 (4-10.12.2002 : Barthes ; Marina de Van ; The Roots ; Daniela Rossell), 372 (15.1.2003 : Nick Tosches ; Cosmo Vitelli ; L.I.E. (Long Island Espressway) ; suppl. « Videodanse 2003 »), 378 (26.2-4.3.2003 : Dionysos ; Kubrick ; Eminem), 381 (19-25.3.2003 : Bowie ; Julianne Moore ; Conflit Irak-USA et la gauche ; « Menaces sur le livre »), 406 (10-16.9.2003 : IAM ; Jean Hatzfeld au Rwanda ; Leone, Il était une fois en Amérique), 407 (17-23.9.2003 : Bowie / Iggy ; Bruno Dumont ; Carver ; Johnny Cash), 435 (31.3-6.4.2004 : Derrida ; Pharrell ; Jane Birkin ; Shara), 445 (9.6.2004 : Foucault), 452-454 (28.7-17.8.2004 : « Sexe ? »), 462 (6-12.10.2004 : Jim Carrey ; Tom Waits ; Matt Damon), 466 (3-9.11.2004 : Mondovino ; John Peel ; « 20 ans de X à la télé »), 471 (8-14.12.2004 : « Desplechin rédac chef » ; Bob Dylan ; Hippolyte Girardot ; Noémie Lvosvsky ; Claude Lanzmann ; Ingmar Berman ; Daniel Arrase) ; 486 (23-29.3.2005 : Eastwood ; Naomi Klein ; Benjamin Biolay ; Robert Bresson), 504-505-506 (été 2005 : « Sexe ! qu’est-ce qui vous travaille ? »), 508 (24-30.8.2005 : Dionysos ; Houellebecq ; Peindre ou faire l’amour, des frères Larrieu), 510 (7-13.9.2005 : rentrée rock ; Zidane ; Jim Jarmush ; Philippe Garrel et Nico ; le 11/09 en fiction), 512 (21-27.9.2005 : Franz Ferndinand ; Rize, premier film de David LaChapelle ; Noir Désir ; François Weyergans ; Fracture coloniale), 514 (5-11.10.2005 : Katerine ; Cali ; Jackson ; Russell Banks ; Marina Foïs ; Guy Debord et ses films ; poids des institutions dans l’art contemporain), 516 (19-25.10.2005 : les frères Dardenne, L’Enfant ; Dada ; Louise Attaque), 520 (16-22.11.2005 : Le Petit Lieutenant, de Xavier Beauvois ; Three Times, de Hou Hsiao-hsien, avec Shu Qi ; le chaudron des banlieues), 521 (23-29.11.2005 : Kravetz sur une cité ; Scorsese ; Métal Hurlant), 522 (30.11-6.12.2005 : Melvil Poupaud ; Robbe-Grillet ; Jeff Wall), 526 (21-27.12.2005 : Binoche/Ferrara ; Egoyan ; Droite extrême ; Plenel et Le Monde), 533 (15-21.2.2006 : Johnny Cash ; Terrence Malick ; BHL, l’imposture ; caricatures de Mahomet ; Outreau vu par Depardon), 534 (22-28.2.2006 : « Hollywood vote à gauche » ; Chabrol et Elf ; Émeutes en banlieue ; 50 cent, le film ; JT Leroy), 537 (14-20.3.2006 : « la génération précaire et mai 06 » ; Depardieu ; Steven Bochco, l’inventeur de NYPD Blue et de la série moderne ; John Waters ; Larry Clark ; Nanni Moretti, « ses adieux au politique »), 542 (18-24.4.6 : V for Vendetta ; Le Cauchemar de Darwin ; Arthur Miller sur Marilyn ; Toumani Diabaté ; Madonna ; Yvon Lambert), 544 (2-8.5.2006 : Sofia Coppola ; JLG et les Stones ; Scott Walker), 548 (30.5.2006 : Cannes ; Numérique ; Sonic Youth ; Michael Connelly), 557-558-559 (8.2006 : Sexe 2006), 562 (5-11.9.2006 : Rentrée Cinéma ; Depardieu ; Truman Capote ; Justin Timberlake ; Bob Dylan), 563 (12-18.9.2005 : Rentrée musical ; David Lynch ; Jean-Claude Brisseau ; Rentrée télé), 564 (19-25.9.2006 : Marilyn ; Ardisson ; Taddéi et Wizman, la culture à la télévision ; Bonnie Prince Billy), 569 (24.10.2006 : Woody Allen et Scarlett Johansson ; affaire Villemin ; Clint Eastwood), 585 (13-19.2.2007 : Cinéma français ; Andy Warhol ; Norah Jones ; Joann Sfar et le procès de Charlie ; Second Life ; Dhorasso, footballeur voyeur), 589 (13.3.2007 : Louis Skorecki ; Ségolène Royal, « l’affranchie » ; Iggy Pop et les Stooges ; Luz ; François Ozon), 604 (26.6-2.7.2007 : Persepolis ; Dylan, Rosario Dawson ; Arrêt sur images ; le ministère de l’identité nationale), 609/611 (31.7-20.8.2007 : « Sexe 2007 »), 628 (11-17.12.2007 : « Kechiche rédac chef invité »), 634 (22.1.2008 : les frères Coen ; Crumb), 639 (26.2.2008 : Jack Black ; Thriller ; There will be Blood ; Robbe-Grillet), 652 (27.5-2.6.2008 : « Scarlett Johansson en chanteuse » ; Maradona par Kusturica ; Marcela Iacub ; Augustin Legrand ; Seun Kuti ; Cannes 08), 660 (Batman, le cinéma et l’Amérique aujourd’hui ; Chet Baker), 661/663 (29.7-.18.8.2008 : « Sexe 2008 »), 696 (31.3-6.4.2009 – gardé en tant que monument de conformisme bo-bo : « Non à l’Université bling-bling », Lanzmann, Edie Sedwick, « Les sans-papiers héros de cinéma »), 713-715 (Sexe 2009), 738 (20-26.1.2010 : Rohmer, année rock 2010, Joel & Ethan Coen, Thuram + Cd objectif 2010), 753 (5-11.5.2010 : Stooges, Lost, F.Morel + Cd), 754 (12.5.2010 : Cannes 2010, JLG), 765-767 (27.7-17.8.2010 : « Sexe 2010 »), 813 (29.6-5.7.2011 : Spécial high-tech, avec Michel Gondry ; Elli & Jacno), 830 (26.10-1.11.2011 : « Notre histoire a 25 ans »), 847 (22-28.2.2012 : « Le cinéma français va-t-il si bien ? » ; intermittents du spectacle ; G.Peltier ; Arméniens de Turquie ; J.Rifkin), 865 (27.6-3.7.2012 : « Sale temps pour Hollywood. Enquête sur une industrie en crise » ; Patti Smith ; porte-parole du gouvernement), 869-871 (25.7-13.8.2012 : « Sexe 2012 »), 921-922 (24.7-13.8.2013 : « Sexe 2013 »), 937 (13-19.11.2013 : « Polanski l’interview »), 973-975 (23.7-12.8.2014 : « Sexe 2014 »), 982 (24-30.9.2014 : Saint Laurent par Bonello, spécial Mode ; Oasis ; Plenel sur les musulmans de France)

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UNE SÉANCE EN FRANCE, N'EST-CE PAS TROP POUR UN TEL FILM EN CE 24 AVRIL ?

24 Avril 2015, 00:59am

Publié par Mister Arkadin

Les premiers mois de 2015 pouvaient laisser penser que le centenaire de la tentative de Génocide perpétrée contre les Arméniens ne ferait pas l'objet de beaucoup de programmes sur les chaînes françaises. Au moins en est-il autrement cette semaine.

En revanche, en salles, il n'y a pas pléthore de films sur le sujet et le beau The Cut, passé quasi inaperçu lors de sa sortie le 14 janvier dernier, ne bénéficie que d'une seule séance en ce 24 avril 2015, à Cachan :

Il ne s'est par ailleurs trouvé aucun distributeur pour ressortir le magnifique Ararat d'Atom Egoyan.

Au moins, contrairement à ce que Tony Judt écrivit en ce qui concerne la Seconde Guerre mondiale ("Trop de Shoah tue la Shoah"), pas de risque que trop d'Aghet ne tue l'Aghet.

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Complément (19 juillet 2015) :

Une filmographie sur le sujet a récemment été publiée sur l'excellent site de la revue Jeune Cinéma.

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