Mister Arkadin

INTERNET ET LA CRITIQUE...

6 Juillet 2008, 04:06am

Publié par Mister Arkadin

Internet et la critique... et les livres. Les propos de Pierre Assouline, lors d'une soirée publique organisée le 31 mars dernier par le CNL, me paraissent non seulement extrêmement instructifs et pertinents, ce pour quoi j'en conseille l'audition (se rendre sur le site du Centre national du livre par le lien, ci-dessus), mais susceptibles de s'appliquer à d'autres domaines culturels, en particulier le cinéma, tout en éclairant le fonctionnement de l'édition, papier et sur Internet (notamment les blogs, y compris celui-ci).

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TRANSPARENCE – II. COMBINAISON ET CHEMISE DE NUIT

5 Juillet 2008, 05:57am

Publié par Mister Arkadin

TOUS LES PRÉTEXTES SONT BONS…

…AU CINÉMA…

…POUR DÉSHABILLER LES FEMMES !

 

 

Deuxième galerie de photos sur le thème de la transparence, après le voile.

 

TRANSPARENCE – II. COMBINAISON ET CHEMISE DE NUIT

 


Aida Yespica dans Natale in Grociera


 

 

Brigitte Lahaie dans Henry et June et dans N’oublie pas ton père au vestiaire

 

 


 

Charlize Theron

 

 

Cybill Shepherd dans The Last Picture Show

 

 

Demi Moore dans About Last Night

 

 

Edwige Fenech dans The Case of the Bloody Iris

 

 

Elisabeth Bourguine dans Cours privé

 

 

Emmanuelle Seigner

 

 

Erinn Bartlet dans 100 Women

 

 

Heather Graham dans Killing Me Softy

 

 

Julia Brendler dans Moondance

 

 

Kari Wurher dans Sex Attraction

 

 

Laurence Masliah dans Oh Woe is Me

 

 

Leslie Easterbrook dans Private Resort

 

 

Mena Suvari dans Edmond

 

 

Patrizia Bilardo dans L'Ingenua

 

 

Sharon Hughes dans Chained Heat

 

Sophie Quinton

 

 

Sissi Spacek dans Prime Cut (merci à Laurent pour la photo)

Sissy-Spacek-dans-Prime-Cut.jpg



L’amorce de la prochaine galerie, les débardeurs et chemisiers : Angelina Jolie dans Hackers


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CINÉMA ET RADIO : SEMAINE DU 5 JUILLET 2008

4 Juillet 2008, 11:30am

Publié par Mister Arkadin

Rattrapage :

« C’est pas croyable » (José Artur et Stéphane Bern), France Inter, mercredi 2 et vendredi 4 juillet 2008, à 7h51 : rencontre avec François Poirier (acteur) et son secrétariat

« Une vie, une œuvre », France Culture, jeudi 3 juillet 2008, - rediffusion samedi 5 juillet 2008, de 6h00 à 7h00 : Clive Staples Lewis, auteur des Chroniques de Narnia, dont une adaptation est sortie en salle récemment (Le Monde de Narnia)

« Les Matins » (Ali Baddou), France Culture : Louis Leterrier (cinéaste), pour la sortie de L'Incroyable Hulk


Voici la liste des nombreuses émissions radiophoniques sur le cinéma de la semaine à venir :

« Concordance des temps » (Jean-Noël Jeanneney), France Culture, samedi 5 juillet 2008, de 10h00 à 11h00 : « Les docudramas et fictions du réel », avec Isabelle Veyrat-Masson (directrice du Laboratoire « Communication et politique »), auteur de Télévision et histoire, la confusion des genres : Docudramas, docufictions et fictions du réel (De Boeck, 2008)

« Tous les Mickeys du monde » (Laurent Valière), France Inter, tous les samedis de l’été, de 12h05 à 13h00 – le 5 juillet 2008 : Kirikou, avec Marc Bonny, Awa Sène Sarr, Michel Ocelot, Didier Brunner, Eric Serre, Anne-Lise Koehler

« Mauvais genres » (François Angellier, « Venez armé, l'endroit est désert »), France Culture, samedi 5 juillet 2008, de 14h15 à 15h00 : « La nouvelle vague du cinéma japonais, avec Jean-Baptiste Thoret

« Jeux d’archives » (Antoine Perraud), France Culture, samedi 10 mai 2008, de 19h00 à 19h45 : Nelly Kaplan (cinéaste et écrivain)

« Mauvais genres » (François Angellier, « Venez armé, l'endroit est désert »), France Culture, nuit du samedi 5 au dimanche 6 juillet 2008, de 1h00 à 6h00 : « Nuit spéciale "Mauvais genres" », animée par Jean-Baptiste Thoret, avec Serge Brussolo, François Guérif, Jean-Pierre Dionet, Jean-Teddy Filippe, Yvonne Monlaur, Coralie Trin-Thi, Jean-Pierre Mocky

« Dis, tu mets quoi dans ta valise ? » (Laurent Segui), France Inter, samedi 5 juillet 2008, de 10h15 à 11h00 : Bernadette Laffont (actrice)

« Dis, tu mets quoi dans ta valise ? » (Laurent Segui), France Inter, dimanche 6 juillet 2008, de 10h15 à 11h00 : Mylène Demongeot (actrice)

« C’est pas croyable » (José Artur et Stéphane Bern), France Inter, lundi 7 juillet 2008, à 7h51 : rencontre avec Noël Noël (acteur)

« Musiques de stars » (Olivier Bellamy), Radio Classique, lundi 7 juillet 2008, de 17h00 à 19h00 - Rediffusion : Fabrice Lucchini (acteur)

« Du jour au lendemain » (Alain Veinstein), France Culture, lundi 7 juillet 2008, de 23h30 à 00h00 : Hubert Damisch, pour Ciné fil (Seuil)

« Regarde les hommes changer » (Frédéric Taddéï), lundi 7 juillet 2008, de 15h00 à 16h00, Europe 1 : Francis Huster (comédien)

« Les mardis littéraires » (Pascale Casanova), France Culture, mardi 8 juillet 2008, de 10h00 à 11h00 : « Bestiaire et cinéma », à propos des livres Les zozios de Jacques Demarcq (Nous, coll. « Now »), Le versant de la joie. Fred Astaire, jambes, action de Pascale Bouhénic (Éditions Champ Vallon) et Beau voir. Bestiaire de Sébastien Smirou (POL – coll. Poésie) ; avec Jacques Demarcq, Pascal Bouhénic, Sébastien Smirou et Xavier Person (critique aux « Mardis littéraires »)

« Libre journal de Jean Darnel », Radio Courtoisie, mardi 8 juillet 2008, à 10h45 (rediffusion à 14h et 6h00 le lendemain) : hommage à Jean Desailly, comédien

« Libre journal des enjeux actuels » (Arnaud Guyot-Jeannin), Radio Courtoisie, mardi 8 juillet 2008, de 21h30 à 23h00 (rediffusion le jeudi 9, à la même heure) : « Le cinéma français est-il en train de mourir ? », avec Nelly Kaplan (cinéaste et écrivain) et Bruno Larebière (rédacteur en chef du mensueil Le Choc du mois, qui publie un dossier sur le cinéma français dans son prochain numéro) - émission pouvant être récupérée ici.

« Musiques de stars » (Olivier Bellamy), Radio Classique, mardi 8 juillet 2008, de 17h00 à 19h00 - Rediffusion : Marie-Anne Chazel (actrice)

« C’est pas croyable » (José Artur et Stéphane Bern), France Inter, mardi 8 juillet 2008, à 7h51 : « Qui était François Périer ? »

« Le beau monde », France Inter, mardi 8 juillet 2008, à 20h10 à 21h00 : Aki Kaurismaki (cinéaste), pour la rétrospective qui lui est consacré par le Festival Paris-Cinéma

« Carte blanche à… », FIP, mardi 8 juillet 2008, à 21h00 : Emma de Caunes (actrice), pour le film Le Bruit des gens autour (Diastème)

« C’est pas croyable » (José Artur et Stéphane Bern), mercredi 9 juillet 2008, à 7h51, France Inter : Rencontre avec Lauren bacall et Vivien Leigh

« Jazz Fan » (Laure Albernhe), mercredi 9 juillet 2008, à partir de 19h00, TSF Jazz – « L’été de TSF », rediffusion : Pascal Thomas (cinéaste)

« Sur les docks, l’heure du documentaire » (Pierre Chevalier), jeudi 10 juillet 2008, de 16h00 à 17h00, France Culture – Rediffusion (20 septembre 2007) : « Tanger : du cinéma à la Cinémathèque », dans le cadre de la série « Gibraltar et son détroit »

« Musiques de stars » (Olivier Bellamy), jeudi 10 juillet 2008, de 17h00 à 19h00, Radio Classique - Rediffusion : Arielle Dombasle (actrice)

« Les jeudis de Lise » (L.Gutmann), Judaïques FM, jeudi 10 juillet 2008, à 10h30 : Cyril Gelblat, pour son film Les Murs porteurs

« C’est pas croyable » (José Artur et Stéphane Bern), France Inter, vendredi 11 juillet 2008, à 7h51 : admiration de José Artur pour Gérard Philippe (acteur)

« Rencontre » (J.C. Douhéret), vendredi 11 juillet 2008, à 13h30 (rediffusion à 20h00), RCF : la petite-fille de Raimu

« Une touche d’été » (F. Degeorges), vendredi 11 juillet 2008, à 23h00, France Musique : « La 13e note. Détournements et musiques de film »


Rediffusions, dans le cadre des « Nuits » de France Culture :

« Mardis du cinéma » (Francesca Piolot, 31 janvier 1989), nuit du samedi 5 au dimanche 6 juillet 2008, de 3h40 à 6h00, France Culture (« Nuits ») : « L’adolescence au cinéma »

« Le cinéma des cinéastes » (Claude-Jean Philippe, 19 juin 1977), nuit du lundi 7 au mardi 8 juillet 2008, de 1h00 à 1h50 : Le Camion (Marguerite Duras)


Rappel : Grille des émissions de radio spécifiquement consacrées au cinéma

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MARTYRS DÉCLASSIFIÉS

3 Juillet 2008, 10:34am

Publié par Mister Arkadin

Ouf ! L'honneur de la commission de classification des films est sauf et Philippe Rouyer pourra continuer de prétendre que, si elle redevenait une commission de censure, il la quitterait illico. Par 14 voix contre 12, elle vient de revenir, à la demande du ministre  de la culture Christine Albanel (1), sur sa décision d'interdire au moins de 18 ans le film Martyrs. Moyennant un avertissement, le film va pouvoir être vu par tout public à partir de 16 ans. Gageons que le service après-vente sera gaillardement assuré par la critique et souhaitons à ces Martyrs un franc succès. Voilà en tout cas une mesure qui renforce la "distinction du porno", qui demeure bel et bien le "mauvais genre" par excellence du cinéma.

(1) Cette demande de ré-examen par le pouvoir et l'obéissance de la commission, dont les avis sont certes consultatifs, mais d'ordinaire suivis par le ministre, choqueront-t-ils tous les bons esprits qui s'insurgent contre la main-mise sur les médias de la dictature sarkosyste (et notamment contre sa volonté de pouvoir nommer le Président de France Télévision, en ne se contentant plus de le faire par l'intermédiaire du CSA) ?

Complément : une série de propos sur la classification de ce film, enregistrés le 13 juin 2008 et montés dans un "documentaire" intitulé "Martyrs contre la censure", peut etre regardée sur le site du réalisateur Frédéric Ambroisine.

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D'UNE INFLUENCE INATTENDUE DU CINÉMA

2 Juillet 2008, 15:12pm

Publié par Mister Arkadin

L'une des questions les plus récurrentes des débats sur le cinéma depuis ses origines est celle de son influence, à tel point que l'on pourrait aisément construire tout un essai à partir de la façon dont cette question a été appréhendée au cours de son histoire. Elle prend un tour inattendue à l'occasion d'une mystérieuse épidémie de grossesses dans un lycée du Masschussets. Une enquête parue dans Libération aujourd'hui rapporte les récriminations d'un certain "centre national de prévention des grossesses adolescentes" contre Juno. Ce ravissant petit film aurait contribué à leur "glamourisation". Montrer une jeune fille qui préfère placer son enfant dans une famille adoptive plutôt que d'avorter aurait suscité des vocations de parents parmi les lycéennes américaines. Je me souviens avoir noté à la sortie du film  en France qu'il passait aux yeux de critiques vigilants pour une propagande sournoise et réactionnaire des milieux pro-vie. Qui sait ? Peut-être ces lycéennes américaines avaient-elles tout simplement lu des rapports médicaux préconisant les grossesses précoces comme meilleur moyen de se prémunir contre le cancer du sein (cf. Écrits de Paris, n°709, mai 2008) ?

Baby boom au lycée

A Gloucester, l’année scolaire se clôt sur une énigme : 18 lycéennes se sont retrouvées enceintes. Effet «Juno» ou ennui ? Les ados se sont-elles concertées ? Le port de pêche américain garde son secret.

Envoyée spéciale à Gloucester MARIA PIA MASCARO

Libération, mercredi 2 juillet 2008

 

Une tempête vient de s’abattre sur Gloucester, ville de pêcheurs du Massachusetts à 60 kilomètres au nord de Boston. Il y a dix jours, un article du magazine Time a révélé l’existence d’un «pacte» entre plusieurs adolescentes du lycée de la ville : elles auraient décidé d’être enceintes au même moment et d’élever leurs enfants ensemble.

Au cours de l’année scolaire écoulée, dix-huit jeunes filles de moins de 17 ans sont tombées enceintes et plusieurs d’entre elles ont déjà accouché. Or, ces dernières années, il n’y avait pas plus de trois grossesses par an au lycée.Six fois moins. Il s’est bien passé quelque chose, mais quoi ? Personne n’est d’accord sur la réponse à apporter.

Ce week-end, la ville célébrait la fête de San Pietro, le saint patron des pêcheurs, honoré par les centaines de familles descendantes d’immigrés siciliens et portugais. Une partie de la foule est rassemblée sur la plage pour une compétition de natation et les adolescents se pressent par grappes autour des attractions foraines. Les conversations portent évidemment sur l’«affaire». «Il y en a trois qui ont couché avec le même mec, un sans-abri de 24 ans», affirme, sûre d’elle, Christina Johnsen, 15 ans. Elle dit connaître plusieurs des filles enceintes. «Le pire c’est qu’elles en sont fières. Elles veulent juste un jouet.»

Oubli de pilule

Du haut de ses 12 ans, alors qu’elle en paraît 16, Britney Burke a son explication : «C’est mortel d’ennui ici», dit-elle, en pointant du regard le crooner gominé, fagoté dans un costard démodé au liséré argenté qui s’agite sur une scène vide ornée de drapeaux aux couleurs transalpines. Britney secoue la tête. Son amie Tasha Marshall, 13 ans, dit aussi connaître une des filles enceintes, Kyle. «Elle a payé un mec de 29 ans pour qu’il la mette en cloque. Elle l’a fait pour être cool», lâche-t-elle, méprisante.

Si tout le monde en ville a son avis sur la question, chacun semble aussi s’être donné le mot pour protéger l’identité des jeunes filles. Quelques-unes ont pourtant fini par parler publiquement. Lindsey Oliver, 17 ans, a, par exemple, signé un contrat exclusif avec la chaîne ABC. «Il n’y a pas eu de pacte [entre nous]», a-t-elle assuré. Pour elle, qui prenait la pilule, c’était un accident. Son copain, Andrew Psalidas, était à ses côtés pendant l’émission Good morning America. Brianne Mackey, 17 ans, qui a donné naissance à une petite fille le 7 juin, s’est confiée au journal local, le Gloucester Times, et s’en tient à la version de Lindsey : il n’y a pas eu de pacte, c’est un accident de contraception. Elle vit désormais entre le domicile des parents de son petit ami, Michael Mittchell, et celui de ses parents, en périphérie, à l’orée d’un bois. Sa mère Kim fait barrage. «Nous avons déjà parlé au journal local, c’est une vieille histoire», lance-t-elle de son porche. Elle demande quand même si nous serions prêts à payer pour parler à sa fille. Devant la réponse négative, elle précise, pour clore la conversation, que «de toute façon, Brianne et le bébé dorment».

En ville, les autorités aimeraient pouvoir passer à autre chose, mais rien n’y fait. «Il y a trop de questions en suspens,Gloucester Times.En mars, lors d’une réunion de la commission scolaire, la responsable de la crèche du lycée s’inquiétait du manque de places pour l’année 2008-2009. Il y avait déjà dix grossesses recensées et la crèche ne compte que sept places.» «Dix grossesses, chez des gamines de 16 ans !» s’était étonné le directeur du journal, Raymond Lamont. estime le

Fin mai, les langues se sont déliées, lorsque le pédiatre et l’infirmière de l’établissement ont démissionné avec fracas. Brian Orr et Kim Daly dénoncent alors la politique du lycée qui refuse de distribuer des contraceptifs et des préservatifs aux jeunes sans le consentement de leurs parents. «Nous avons eu deux grossesses, puis dix, puis quinze, il fallait mettre un terme à ça», explique le docteur Brian Orr au Gloucester Times.

Blocus médiatique

C’est alors que Time a eu vent de l’histoire. Dans les colonnes du prestigieux hebdomadaire, le directeur du lycée, Joseph Sullivan, évoque alors la possibilité d’un «pacte» entre les jeunes filles. Il affirme que plusieurs grossesses sont intentionnelles. Certaines adolescentes sont venues passer des tests de grossesse à plusieurs reprises et elles semblaient ravies lorsqu’elles recevaient des résultats positifs. A l’inverse, plusieurs ont paru déçues face à des résultats négatifs.

La maire de la ville, Carolyn Kirk, rejette l’idée du pacte, tout en admettant que ni elle, ni aucun membre de la commission scolaire n’ont parlé aux filles ou à leurs parents. Le directeur de l’école est curieusement absent du point de presse. «Sa mémoire est embrouillée», justifie l’élue. Dans la foulée, Brian Orr, le pédiatre démissionnaire, et Sue Todd, la directrice de la crèche scolaire, nient avoir eu vent d’un arrangement entre les jeunes filles. Christopher Farmer, le directeur du département des écoles, revient sur ses premiers propos, et hasarde que le pacte a pu être conclu après coup : «Une fois enceintes, elles ont décidé de se soutenir mutuellement.»

Pour tenter de calmer le jeu, la maire impose un blocus médiatique, mais le mal est fait. «Nous sommes passés de la ville des pêcheurs à la capitale des grossesses adolescentes», ironise le journaliste Raymond Lamont. Gloucester, fière d’être le plus vieux port des Etats-Unis, fondé en 1623, se vantait jusqu’ici d’avoir servi de décor au film Capitaine courageux de Victor Fleming et, plus récemment, En pleine tempête, de Wolfgang Petersen, avec George Clooney. L’absence de déclarations officielles n’a fait qu’enflammer la rumeur. Après avoir été sommé de se taire par le maire, le directeur du lycée a reconfirmé, par un communiqué, sa version des faits. Il tient ses informations de l’infirmière scolaire, écrit-il, et de plusieurs conversations avec des élèves et des enseignants. Et toc pour «sa mémoire embrouillée» !

De son côté, Astrid af Klinteberg, ancienne conseillère municipale, en campagne pour un siège à l’assemblée législative de l’Etat du Massachusetts, dénonce les restrictions budgétaires. Elle critique en particulier le programme «No child left behind» de l’administration Bush, qui coupe les fonds des écoles publiques lorsque celles-ci n’atteignent pas un certain quota de réussite aux tests d’anglais et de maths. «Les écoles concentrent leurs ressources sur la préparation des examens et taillent dans le reste. Cela fait cinq ans que le lycée ne dispense plus d’éducation sexuelle digne de ce nom. Sans compter qu’ils insistent trop sur l’abstinence», pointe-t-elle. Astrid af Klinteberg réclame la distribution de contraceptifs, même contre l’avis des parents. Les autorités scolaires s’y opposent par peur de se mettre à dos une population, certes démocrate, mais majoritairement catholique et conservatrice sur les questions morales.

Pour le directeur du lycée, il s’agit d’un faux débat puisque les jeunes filles voulaient être enceintes. Certains parents ont, par ailleurs, été prompts à critiquer l’existence d’une crèche dans le lycée, qui inciterait les adolescentes à avoir des enfants. Des garderies gratuites assez répandues aux Etats-Unis. «Nous n’allons pas en plus punir ces jeunes mères en les privant d’une éducation qui les aidera ensuite à élever leurs enfants», enrage l’élu local Jason Grow, prêt à manifester si la crèche est menacée. Astrid af Klinteberg propose quand même de l’installer hors les murs scolaires, pour la rendre moins «visible».

 

Films, séries et célébrités

D’autres mettent en cause les médias et Hollywood en particulier. Le Centre national de prévention des grossesses adolescentes regrette ainsi la banalisation de ces grossesses, voire leur «glamourisation». Il cite le film Juno, consacré aux tribulations d’une lycéenne de 16 ans qui décide de mener sa grossesse à terme et place finalement son enfant dans une famille adoptive. Carol Weston, chroniqueuse au magazine pour ados GL, dit avoir reçu un important courrier d’adolescentes souhaitant être enceintes après avoir vu Juno.

Le Centre national de prévention estime que la presse people et les magazines pour ados ont tort d’encenser les célébrités enceintes, à l’instar de Jamie Lynn Spears, la sœur de Britney Spears, star d’une émission télévisée pour enfants, qui vient d’accoucher, à 17 ans. La chaîne ABC vient, elle, de lancer une nouvelle série sur un groupe de lycéens, dont l’une des héroïnes est enceinte.

Le filon a l’air de marcher, mais aucune étude ne corrobore le lien entre cette exposition médiatique et l’augmentation des grossesses adolescentes. Les experts notent seulement qu’après quinze ans de baisse ininterrompue, de 1991 à 2005, leur nombre a augmenté de 3 % à l’échelle du pays, en 2006. Chez les jeunes filles de 15 à 19 ans, le nombre de grossesses était de 72 pour 1 000 en 2004, contre 117 pour 1 000 en 1990, selon l’Institut Guttmacher de New York. Seulement 10 à 15 % de ces grossesses seraient désirées. Et deux fois plus d’adolescentes tombent enceintes dans la population noire et hispanique, que chez les Blancs (1).

S’i l est vrai que les grossesses adolescentes touchent davantage les milieux défavorisés, «à Gloucester, nuanceAstrid af Klinteberg, il y a aussi des filles issues de milieux aisés, dont les deux parents sont à la maison». Pour Bill, architecte, le coupable, c’est l’économie. «Quand les parents doivent trimer avec deux ou trois emplois pour finir leur mois, comment voulez-vous qu’ils soient présents pour leurs enfants ?»

(1) Ces chiffres tiennent compte des grossesses menées à terme ou interrompues par un avortement ou une fausse-couche.

http://www.liberation.fr/transversales/grandsangles/336218.FR.php

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LJC DU 10 JUILLET 2008

30 Juin 2008, 20:09pm

Publié par Mister Arkadin


Vacances à venir obligent, a été enregistré ce matin le "Libre journal du cinéma" qui sera diffusé le jeudi 10 juillet à midi. Sous la conduite de Philippe d'Hugues et en compagnie de Philippe Ariotti, il a été question de l' actualité des disparitions (José Baldizzone, Joseph Pevney, Jean Desailly, Roger Icart, Cyd Charisse, Jean Delannoy), des distinctions (élection de Jean-Loup Dabadie à l'Académie française), des films sortis en salles (Les Citronniers ; Affaire de famille ; A Swedish Love Story ; Valse avec Bachir ; Phénomènes ; Maradona par Kusturica ; Le Monde de Narnia. 2. Prince Caspian ; La Soledad ; Au bout de la nuit ; Katyn), de la Cinémathèque française ("Graziella") et des publications ("Luchino Visconti" ; "Cinéma et attraction. Pour une nouvelle histoire du cinéma").
Comme d'habitude, malgré
le talent d'animateur de Philippe d'Hugues et tous ses efforts pour que chacun puisse dire le maximum de choses dans le peu de temps imparti (1 heure 25 toutes les quatre semaines pour parler de toute l'actualité du cinéma, et parfois de son histoire), je regrette de n'avoir pas eu le temps d'annoncer la reprise de La Fiancée de Frankenstein par les cinémas Actions, la série d'émissions sur le cinéma d'animation que propose France Inter tout l'été, ce qui aurait été bienvenu à propos de Valse avec Bachir (le seul film que je conseillerais quasiment sans réserve en ce moment), d'évoquer le centenaire de Tex Avery, de conseiller l'intégrale Kaurismaki en DVD, de dire un mot du recueil cinépoétique d'Eric Moreau, de commenter  le rapport du club des 15 (dirigé par la cinéaste Pascal Ferran), Le milieu n'est plus un pont mais une faille, et le formidable essai de Renaud Camus (1), La Grande déculturation (reprise de l'éditorial n°45 de son site "L'In-nocence"), qui donne des clés de compréhension des difficultés du cinéma français à rencontrer son public bien aussi pertinentes que les considérations presque exclusivement économiques du "rapport Ferran".
Peut-être aurai-je la possibilité de revenir sur ces sujets lors du prochain LJC, le 7 août prochain, que j'aurai l'honneur de diriger en l'absence de Philippe d'Hugues.

Note et lien complémentaire :
(1) Renaud Camus était l'un des deux invités d'Alain Finkielkraut le 14 juin dernier (France Culture, "Répliques" ; émission pouvant être récupérée ici).
- Script de l'émission sur le blog de Radio Courtoisie

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QUESTIONNAIRE À LA CON

29 Juin 2008, 08:28am

Publié par Mister Arkadin

Au gré du nettoyage de mon disque dur, je retrouve d’anciens textes ou documents laissés à l’abandon. Voici par exemple mes réponses à un questionnaire qui m’avait été transmis par Jean-Pierre Bouyxou en janvier 2006 (sous le titre « Questionnaire à la con »).


1- Prénom : Manuel

2- Pseudo : surtout pas Manu

3- Age : 34 ans

4- Célibataire ou déjà pris : épris

5- Signe astrologique : Verseau

6- J'aime : Olu Baby, le café turc, les controverses, Sade, Mister Arkadin, Arcachon, les langues étrangères, le concombre, le multiplexe près de chez moi, le vélo, La Rivière de Tsaï Ming-Liang, la presse et son histoire, discuter, Connors, Becker, Krajicek, Costa et Nalbandian, celui de gauche et celui de droite, avoir des voisins agréables, Medavoy, Andie et Johnny, etc., etc. Il y aurait trop de choses à écrire, je n’ai écrit que ce qui m’est venu en premier à l’esprit.

7- Si tu pouvais rencontrer une personne de ton choix, morte ou vivante : Donatien Alphonse François.

8- Occupation préférée a la fin de la semaine : Me lamenter sur le temps que j’ai encore perdu tout du long de la semaine écoulée.

9- Animal préféré : Les chats.

10- Activité favorite quand vous n'êtes qu'entre filles / garçons : Je suis trop rarement entre filles et garçons pour répondre.

11- Ton style de musique préféré : Trop éclectique pour répondre (de Henry Purcell à David Bowie, en passant par Bernard Hermann et Mrs. Dynamite)

12- Ta radio préférée : France Culture, malgré le travail de sape de la direction depuis quelques années.

13- Ta chanson préférée : We are the Dead, de Bowie.

14- Chanteurs et chanteuses préférés : Bowie, Dylan, Lennon ; Fréhel, Brassens, Brel.

15- Chaîne télé préférée : TCM (quand j’ai répondu pour la première fois à ce questionnaire, ne m’étant pas réabonné aux chaînes de cinéma depuis longtemps) ; Arte (malgré tout, un peu comme F.Cul.).

16- Ta pub preferée : Regarde trop peu les pubs.

17- Ton magazine préféré : faute de mieux, celui qui m’est le plus utile, Télérama, parce que c’est le seul qui donne à la fois les programmes télé, radio et cinéma.

18- Ton livre préféré : La Philosophie dans le boudoir

19- Ton jeu de société favori : N’y joue pas.

20- Plage preferee ou passer tes vacances : Ne le dirai pas pour éviter qu’elle soit trop encombrée...

21- Ton menu préféré : Chocolat au lait, avec assortiment de confitures.

22-Parfum de crème glacée : Vanille.

23-Boissons préférées : Eau Volvic ; Café turc.

24- Ta couleur préférée : Noir et Blanc.

25- Quel est ton chiffre préféré : 3.

26- Ta citation préférée : « Chaque homme porte la forme entière de l’humaine condition » (Montaigne).

27- As-tu un sérieux penchant pour quelqu'un : Oui.

28- Quelle personne symbolise ton idéal féminin / masculin : la personne précédente pour l’idéal féminin / Springsteen.

29- A ton avis qui peut secrètement t'aimer : c’est un secret.

30- Meilleurs copains, copines : s’ils étaient les « meilleurs », ce seraient des amis ; et les amis ne sont pas des « copains ».

33- La personne la plus dingue que tu connaisses : Philippe Chiffaut-Moliard.

34- Tes deux copain/copine qui formeraient le meilleur couple : mon frère et la sœur de mon ancienne voisine.

35- Le sentiment le plus nul qui existe : la volonté de faire honte.

36- Le sentiment le plus beau qui existe : la volonté d’épargner la honte (je plagie en 34 et 35 « Le Gai savoir » de FN).

37- La personne dont tu te sens le plus proche: La personne de la question 27 ; surtout pas moi.

38- Si tu étais un animal : un chat.

39- Si tu pouvais vivre à une autre époque : l’Occupation, pour savoir comment je m’y serais comporté, n’ayant pas la prétention de savoir si j’aurais été "du bon côté".

40- Nombre de fois ou tu te regardes dans une glace dans la journée : au moins deux, quand je mets et quand je retire mes lentilles.

41- A quoi penses-tu avant de t'endormir : à la personne de la question 28.

42- Chose que tu emmènerais avant tout sur une île déserte : assez de prothèses pour y voir clair.

43- Ta chambre prend feu, que sauves-tu en premier : Dans ma chambre, rien, sauf la personne de la question 28 s’y trouve ; à défaut, mes lunettes, si elles s’y trouvent et que je n’ai pas mes lentilles sur les yeux.

44- Ton verre est a moitie plein ou a moitie vide : Comme je le remplis rarement au-delà de la moitié, il est à moitié plein.

45- Pourquoi l'amour est triste : l’est-il ?

46- En terme de charme, sur 10, quelle note te donnerais-tu : je note les films, pas les personnes.

47- Physiquement : idem.

48- A ton avis, que pensent les autres de toi lorsqu'ils te voient pour la première fois : Bizarre.

49- Ta principale qualité : lucide sur moi-même, même si je sais bien que cette réponse tend à montrer le contraire.

49bis- Ton principal défaut : ne trop bien voir tous mes défauts.

50- Est-ce que tu dis du mal des autres : pas tout le temps, de pas tout le monde.

51- Qu'est-ce qui te fait rougir le plus : mon caractère velléitaire.

52- Quel a été le moment le plus embarrassant dans ta vie : Toutes les fois où j’ai fait honte à d’autres personnes.

53- Ce qui t'effraie le plus : mon incapacité à faire en priorité ce qui m’importe le plus. La preuve : je réponds à ce questionnaire à la con au lieu d’écrire ma thèse, mes quatre ou cinq bouquins en projet et ma quarantaine d’articles en cours.

54- En quoi te déguiserais-tu pour une soirée déguisée: Je n’irais pas.

55- Que fais tu pour te défouler: du tennis.

56- Le mot que tu dis le plus souvent: « quoi donc ? »

57- Ton humeur en ce moment : maussade.

58- Où seras-tu en 2010 : au service du personnel de ma boîte, en train d’écouter combien il me reste à tirer avant de partir à la retraite ou pourquoi je ne peux être muté à la bibliothèque.

59- Si tu pouvais avoir n'importe quel emploi ce serai quoi: joueur de tennis professionnel.

60- Combien d'enfants aimerais-tu avoir plus tard : aucun (réponse de janvier 2006) ; quatre (réponse d’août 2007) ; trois (réponse de juin 2008).

61- Comment appellerais-tu tes enfants : Marie, Salomon, Claude, Michel.

62- Si un jour tu devenais célèbre, ce serait dans quel domaine : Dieu m’en garde. De la même façon que Cioran a dit qu’il était étonnant que la perspective d’avoir un biographe n’ait jamais dissuadé personne d’avoir une vie, Voici, Public et autres journaux de caniveau sont là pour nous dissuader de devenir jamais célèbre.

63- Quelle est la voiture de tes rêves : Je rêve de pouvoir me passer un jour complètement de voiture.

64- T'entends-tu bien avec tes parents : Ce pourrait être pire.

65- Quelle est la première chose a laquelle tu penses le matin au réveil : à la personne de la question 28 / au temps qu’il me reste pour aller chopper le train.

66- As-tu un tic ou une manie : J’en ai de multiples.

67- Combien de sonneries laisses-tu avant de répondre au téléphone : Cela dépend de l’humeur, mais, en général, cela dépend surtout de mon éloignement.

69- Si tu pouvais avoir un tatouage, ce serait quoi : aucun.

70- Qui y a t-il sur les murs de ta chambre : Il y aura bientôt des Leonor Fini, quand je serai allé les chourer chez Jean-Pierre Bouyxou.

71- Qu'est-ce qu'il y a dessous ton lit : de la moquette (précédemment : un appareil pour torturer mes abdos, qui n’en sort pas souvent).

72- A quelle heure te couches-tu : entre minuit et trois heures.

73- La résolution essentielle que tu as prise en début d'année : Vu comment je me suis assis sur toutes les précédentes, j’ai préféré m’abstenir cette année.

74- Prof le plus horrible que tu aies jamais eu : le fléau boiteux, ceux qui l’ont eue la reconnaîtront.

75- A qui ressembles-tu le plus : mon frère, d’après ma mère.

76- La première chose que tu fais en rentrant chez moi : je regarde mon courrier.

77- Que veux-tu dire à la personne à qui tu vas envoyer ce message : si tu connais le premier qu’il l’a fait circuler, engueule-le de ma part !

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DISPARITION DE ROGER ICART

27 Juin 2008, 16:59pm

Publié par Mister Arkadin

J’apprends aujourd’hui, par la lettre d’information de l’AFRHC (cinehistoire@afrhc.fr), la mort le 12 juin dernier de Roger Icart. Après José Baldizzone, c’est une deuxième personnalité très attachante de la cinéphilie du Sud-Ouest qui disparaît depuis le début de l’année. Espérons que nous n’aurons pas d’aussi mauvaises nouvelles avant longtemps.

J’avais signalé le récit de cet historien du cinéma toulousain sur la drôle de guerre du cinéma, paru dans le dernier numéro de CinéScopie. Il ne s’agissait vraisemblablement que d’un extrait d’un manuscrit important sur le cinéma en France durant les années 1940, que Roger Icart préparait de longue date. Espérons que ce projet sera repris et publié. Cela permettrait, entre autres, de se rendre compte que les travaux historiques de Roger Icart ne se limitaient pas à Abel Gance, même si les deux noms étaient justement associés. Réalisés par un passionné en marge de l’Université, en liaison avec la Cinémathèque de Toulouse et l’Institut Jean-Vigo, ils étaient quelque peu dédaignés par les historiens professionnels. Les plus honnêtes d’entre eux, et pas forcément les moins sérieux, tel Laurent Véray, avaient tout de même l’honnêteté de reconnaître leur qualité et de citer couramment aussi bien les biographies de Gance écrites par Roger Icart (la plus volumineuse ayant paru chez l’Age d’Homme) que le recueil de textes d’Abel Gance joliment intitulé Un soleil dans chaque image (CNRS Éditions, 2002).

Pour ma part, je retiens de Roger Icart, outre sa très grande amabilité et le plaisir évident qu’il avait à faire partager son savoir à moins expérimenté que lui, ses très précieux index de revues de l’entre-deux guerres (Pour Vous, Cinémonde et Ciné-Miroir) et La Révolution du parlant vue par la presse français (Institut Jean-Vigo, 1998). L’enquête initiée par ce dernier livre devrait être étendue à la presse non cinématographique (notamment les revues théâtrales et techniques), mais elle constitue encore un ouvrage indispensable.

Assurément, le parcours et l’œuvre de Roger Icart montrent que l’écriture de l’histoire du cinéma a tout à gagner d’une cohabitation harmonieuse entre universitaires et amateurs, rigueur et passion pouvant être déployées aussi bien par les premiers que par les seconds.

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CINÉMA ET RADIO : SEMAINE DU 28 JUIN 2008

25 Juin 2008, 23:06pm

Publié par Mister Arkadin

Voici la liste des émissions radiophoniques sur le cinéma de la semaine à venir :

« Tous les Mickeys du monde » (Laurent Valière), France Inter, tous les samedis de l’été, de 12h05 à 13h00 : Tom et Jerry, avec Serge Bromberg, Joseph Barbera et William Hanna (leurs créateurs), Matt Groening (créateur des Simpsons)

« Ça me dit l’après-midi » (Frédéric Mitterrand), France Culture, samedi 28 juin 2008, de 15h00 à 17h00 : en direct de La Rochelle avec la "tribu" Stévenin (Jean-François, Sagamore, Robinson et Salomé)

« C’est arrivé demain » (Dominique Souchier), Europe 1, dimanche 29 juin 2008, de 09h00 à 10h00 : Virginie Ledoyen, actrice, pour le film Mes amis, mes amours

« A voix nue » (Marc Voinchet), France Culture, lundi 30 à vendredi 4 juillet 2008, de 20h00 à 20h30 :  Valérie Dréville (actrice)

Au fil des pages (Elise Fischer), RCF, lundi 30 juin 2008, à 21h00 : avec Philippe d’Hugues, pour son livre Chronique des années buissonnières

« Libre journal de Philippe Lejeune » (Maximilien Choussy et Philippe Lejeune), mardi 1er juillet 2008, de 12h00 à 13H30, Radio Courtoisie : « Musiques de films ! », avec Arnaud Guyot-Jeannin et Valentin Fiumefreddo 

« La tête dans les étoiles » (Laurent Boyer), RTL, mardi 1er juillet 2008, de 14h30 à 16h00 : Virginie Ledoyen, actrice, pour le film Mes amis, mes amours

« Regarde les hommes changer » (Frédéric Taddéï), Europe 1, mardi 1er juillet 2008, de 15h00 à 16h00 : Vincent Lindon, acteur

« Le beau monde » (Sophie Joubert), France Inter, mardi 1er juillet 2008, de 20h10 à 22h00 : en direct de la Cinémathèque française pour l’ouverture du Festival Paris Cinéma, avec Aude Hesbert (déléguée générale du festival), Laurent Cantet (Entre les murs), Ronit et Shlomi Elkabetz (Les Sept Jours)

« Surpris par la nuit » (Alain Veinstein), France Culture, du mardi 1er au 3 juillet 2008, de 22h15 à 23h30 : extraits de plusieurs films dans la série d’émissions « Après l’avant-garde », notamment La Maman et la putain et Fight Club

 

« Libre journal de Martial Bild », Radio Courtoisie, jeudi 3 juillet, à 18h00 : Dominique Zardi (acteur), pour son livre Le Monde des truands. Du cinéma à la réalité (Editions Tatamis)



Rediffusions, dans le cadre des « Nuits » de France Culture :

« Le Bon plaisir » (J.Fayet ; 1991) du scénariste Jean-Loup Dabadie, récemment élu à l’Académie française : nuit de samedi 28 au dimanche 29 juin 2008, de 1h00 à 4h00

« Le Bon plaisir » (Jacques Munier ; 199é) de l’acteur Claude Piéplu, récemment élu à l’Académie française : nuit de dimanche 29 au lundi 30 juin 2008, de 1h00 à 4h00


Rappel : Grille des émissions de radio spécifiquement consacrées au cinéma

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BLOGS DE CINÉMA

25 Juin 2008, 16:33pm

Publié par Mister Arkadin

D’aucuns s’interrogeant sur le "défi Internet" que constitue la multiplication des blogs de critique cinématographique (cf. la table-ronde organisée sur ce sujet par la Cinémathèque française le dimanche 6 juillet prochain), voici, pour nourrir le débat, une petite liste de ciné-blogs (plus ou moins) intéressants ou de pages sur le cinéma (relativement) instructives publiées sur des blogs non cinématographiques :

Au carrefour étrange

Big blog, notes cinéphiles d'Albert Montagne

Blogart (La Comtesse)

Carnet de bord (JM)

CinéBlogywood

Cinéchanges

Cinefeed

Cinéma Cinémas

Cinéma et religion

Cinémapolis : La nouvelle revue du cinema

Cinématique (Ludovic Maubreuil)

Ciné-philo (Olivier Pourriol)

Cinoque (Edouard Waintrop)

Club Skorecki (Louis Skorecki)

Contrechamp (Sandrine Marques ; suite de Contrechamp)

Cut

Délire critique

Desperate Zombie

DVDBlog, par Bertrand Tavernier

Éloge de l’amour (Emotion Pictures)

Etre fier d'être ch'ti, c'est être franchouillard et replié sur soi-même!!!!

Focal Ciné (suite de Focale Cinéma Weblog)

kühe in halbtrauer (Charles de Zohiloff)

La Comtesse de Casablanca

La_rose_pourpre_du_Caire

Le blog de Antoine de Baecque - Rue89

Le blog de bienvenuechezleschtis

Le blog de Maxime Lefebvre

Le blog de Patrick Brion

Le blog de Serge Toubiana

Le blog des films de merde

Le blog du Festival de Cannes 2007

Le ciné de Neil

Le cinéma de Bastien

Le coin du cinéphage (suite de Le coin du cinéphage)

Le Grand Charles

Le journal cinéma du Dr Orlof

Le weblog de J (...)-S (...) (Jean-Sébastien Chauvin)

Les Alternatives Popmodernes (Julien Bartoleti)

Les critiques clunysiennes

Les nouveaux Cinéphiles

Libération à Cannes

Libre journal du cinéma

Matiere Focale

Mirage & Turbulence

Mister Arkadin (Pascal Manuel Heu)

Mon Cinéma - Marie Guyot

Muffin Buffalo

Norman Bates

Odyssées - Le blog de Serge Kaganski

Princecranoir

Séance tenante

Skyblog de grindhouse - Skyrock.com

Zéro de Conduite : l'actualité éducative du cinéma

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