UNE PLACE A PRENDRE...
... à Télérama, où Aurélien Ferenczi décrète, dans son compte rendu du film Fastlife (TRA, n°3366, 16 juillet 2014, p.45), que le cinéma français n'est pas assez ouvert et trop blanc (1). Comme la critique semble l'être encore beaucoup moins que l'interprétariat (2), nul doute qu'il s'agit d'un appel à un petit remplacement de sa grande personne. Aurélien Ferenczi est en effet aussi logique qu'Elisabeth Lévy. Celle-ci dit en gros : que ceux qui affirment qu'il n'y a pas assez de "Diversité" dans les médias, pas assez de Noirs, d'Arabes et d'Asiatiques surtout, nous disent de quoi il y a de trop. Aurélien Ferenczi se sent manifestement mal à l'aise d'être en trop : cela va mieux en le disant.
Notes :
(1) « Thomas Ngijol a le potentiel pour n'être pas qu'un acteur comique. Encore faudrait-il que le cinéma français soit plus ouvert et moins... blanc. »
(2) Par définition, la couleur d'un journaliste est, sauf dans l'audiovisuel, beaucoup moins aisée à connaître que celle d'un acteur, et même d'un réalisateur - pour autant que l'on en ait quoi que ce soit à faire (pour Steve McQueen, peut-être, afin de vérifier que l'acteur est bien mort). Cependant, pour ma part, je ne connais guère que Michaël Mélinard comme journaliste noir s'occupant de cinéma. Il officie dans l'un des hebdomadaires que je lis le plus régulièrement, L'Humanité Dimanche, et au Cercle de Canal +.
D'autres journaux donnent des leçons qu'ils n'appliquent pas eux mêmes en la matière, comme nous l'avions vu ici.
Plus généralement, j'ai traité de ces absurdes questions de "Diversité" là.
Compléments :
(14 août 2014) Et la couleur d'un blogueur de cinéma, importe-t-elle ? Voici qu'à cause des délires d'Aurélien Ferenczi, me frappe l'aspect physique de mon confrère Sidy Sakho.
(20 juillet 2019) Aurélien Ferenczi vient d'être débarqué de l'hebdomadaire nielo-pigassien suite à des accusations de harcèlement sexuel et moral (qu'il conteste). S'il est innocent, bon courage à lui. Sinon, alea jacta est.