INJURES CINÉMATOGRAPHIQUES
La cinéphilie française ayant toujours eu partie liée avec la littérature, il est logique que le Dictionnaire des injures littéraires publié aux éditions l’Éditeur comporte de nombreuses entrées relatives au cinéma. Sans surprise, le doux François Truffaut est l’insulteur le plus cité.
Je note pour mémoire l’ensemble des acteurs, cinéastes et autres personnalités du cinéma insultées figurant dans le bouquin :
- acteurs : Bourseiller, Bourvil, Brando, Brel, Casarès, la Cicciolina, Cooper, Cuny, Debbouze, Fernandel, Fields, Deneuve, Fresnay, Garbo, Jouvet, Karina, Lambert, Laughton, Monroe, Printemps, Raimu, Renaud, Rossi, Yanne ;
- cinéastes : Allégret, Allen, Antonioni (et autres), Bertolucci, Bresson, Bunuel, Carbonnaux, Chaplin, Clouzot, Cocteau, Duvivier, Eastwood, Eisenstein, Duras, Dreyer, Giovanni, Godard, Guitry, Hawks, Lang, Lévy, Moix, Murnau, Pagnol, Robbe-Grillet, Truffaut, Welles ;
- autres : Bardèche, Brasillach, Dutourd, Langlois, Pathé, Prévert.
Toutefois, mes deux "insultes" préférées ne concernent que très lointainement le cinéma :
- la première est la reprise par Pierre Vidal-Naquet d’une expression de Bernard-Henri Lévy, « bateleur analphabète », qu’il applique à son auteur ;
- la seconde est d’Alphonse Allais, dans ses immortelles pensées : « La preuve que Shakespeare n’a jamais écrit les pièces qu’on lui prête, c’est qu’on le surnommait "Willy". »