OUBLIER WOODY ?
La campagne promotionnelle pour le dernier Woody Allen nous invite à nous remémorer ses précédents films, déclarés « inoubliables ! » dans le placard publicitaire ci-joint, publié par exemple pleine page (21) dans Direct Matin le 29 juin 2009. Ce n'est que deux pages plus loin qu'un autre placard attire notre attention sur celui qui sort ce mercredi, Whatever Works (il n'est pas jusqu'au titre choisi, dont l'allitération renvoie à Woody, qui ne joue sur la marque que ce dernier est désormais devenu). Le procédé est habile, puisqu'il joue sur le rituel annuel du cinéphile parisien qui se rend fidèlement en salles pour voir le dernier Woody Allen, quel que soit le nombre de ses déconvenues passées. Procédé à double tranchant toutefois, car, à force, l'on finira pas se demander s'il ne faudrait pas revenir aux anciens titres, s'en tenir exclusivement à eux et ne pas risquer de parasiter leur souvenir par la vision des nouveaux, qui n'en sont que très rarement dignes !